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Cloclo

Avec Jérémie Renier, Benoît Magimel

Un film de Florent-Emilio Siri

Date de sortie : 14 mars 2012




cloclo film
Cloclo, film de Florent-Emilio Siri

Cloclo, c'est le destin tragique d'une icône de la chanson française décédée à l'âge de 39 ans, qui plus de 30 ans après sa disparition continue de fasciner.

Claude François a vendu 67 millions de disques. MY WAY, l'adaptation de COMME D'HABITUDE, est la chanson la plus connue au monde. Il en existe plus de 2000 versions.

Avec :

Claude François : Jérémie Renier
Paul Lederman : Benoît Magimel
Chouffa François : Monica Scattini
Josette François : Sabrina Seyvecou
Isabelle Foret : Ana Girardot
France Gall : Joséphine Japy
Janette : Maud Jurez
Aimé François : Marc Barbé
Jean-Jacques Tilche : Éric Savin
Kathalyn : Sophie Meister
Sofia : Janicke Askevold
Ticky Holgado : Édouard Giard
Christian Morise : Jérémy Charbonnel
Franck Sinatra : Robert Knepper
Sylvie Mathurin : Alison Wheeler
Jean-Pierre Bourtayre : Alban Aumard
Nicole Gruyer : Fleur Lise Heuet
Gros Minet : Bruno Flender
Jerry : Shane Vives-Atsara Woodward
Hassan : Idwar Iskandar
Alain Dominique Perrin : Thomas Jouannet
Eric, le mari de Josette : Bertrand Nadler
Vline Buggy : Laetitia Colombani
Jacques Revaux : Bertrand Constant



Entretiens avec Florent-Emilio Siri - Jérémie Renier - Julien Rappeneau

  • Parlez-nous un peu du casting…

    - Florent-Emilio Siri : "J'avais deux conditions sine qua non pour accepter de faire ce film : tout d'abord, je voulais à tout prix travailler avec le scénariste Julien Rappeneau, dont j'admirais le travail. Et ensuite, je voulais Jérémie Renier pour le rôle principal. Pas seulement pour la ressemblance mais pour son immense talent et sa capacité de travail. J'avais vu son travail chez les frères Dardenne et il m'avait beaucoup impressionné. Dès mes premiers rendez-vous avec lui, j'ai vu en plus un bosseur extraordinaire, qui a accepté d'apprendre plein de choses, comme la danse ou les percussions, pour composer son personnage et qui s'est immergé dans son rôle avec un courage étonnant. Il fallait ça pour rentrer dans la peau de Claude François. Dès que je le voyais arriver sur le plateau, dans son costume, ça me faisait jubiler parce qu'il était déjà dans le rôle avant même qu'on donne le clap : il parlait comme lui, il bougeait comme lui. Quant à Benoît Magimel, je l'ai toujours voulu pour jouer le rôle de Paul Lederman, l'impresario de Claude François. Benoît fait partie de ma famille de cinéma, avec d'autres acteurs comme Marc Barbé, qui joue ici le père de Cloclo, ou Éric Savin, qui jouait déjà dans mon tout premier film, UNE MINUTE DE SILENCE. Mais en fait, sur ce film, avant même que je l'engage, c'est Jérémie Renier qui m'a parlé de Benoît. Ils sont tous les deux amis et, dans la vie, ils ont un peu le même type de relation que Cloclo et Lederman : Benoît est un peu le grand frère de cinéma de Jérémie. Pour l'anecdote, Benoît est dans tous mes films. Même pour OTAGE, le thriller américain que j'ai tourné avec Bruce Willis, j'ai trouvé le moyen de le prendre pour lui faire doubler la voix de l'un des personnages principaux. Et pour le reste du casting, je tenais vraiment à avoir des talents neufs. J'ai dû voir près de 400 acteurs et ceux que j'ai retenus m'ont vraiment bluffé. Comme Monica Scattini, grande actrice italienne qui a joué notamment chez Ettore Scola, et qui joue la mère de Claude François avec une implication totale. Ou comme Ana Girardot, qui interprète Isabelle, la mère des enfants de Claude François, ou Joséphine Japy, qui interprète France Gall. En fait, je ne voulais pas que le spectateur s'amuse à repérer quel acteur connu jouait tel personnage connu, comme c'est souvent le cas dans les biopics. Je ne voulais pas que le spectateur sorte du film."

    cloclo 2012
    Cloclo, au cinéma le 14 mars 2012

  • Comment vous êtes-vous préparé pour le rôle ?

    Jérémie Renier : "On avait déjà un scénario intelligent et puissant, encore fallait-il avoir les moyens de travailler pour parvenir à montrer un Claude François au plus près de la réalité et à la hauteur de sa démesure.

    Il y a peut-être quelques traits physiques en commun mais c'est loin d'être suffisant pour incarner un tel rôle et si la ressemblance est si frappante à l'image c'est aussi et surtout grâce au travail très pointu des stylistes, accessoiristes, coiffeurs et maquilleurs présents sur le film. Les accessoires m'ont beaucoup aidé ; j'avais 5 perruques différentes et environ 80 costumes sur mesure.

    Le plus important, au-delà de l'apparence purement physique, c'est l'ossature d'un personnage, c'était de m'imprégner de tout le reste, de marcher dans ses pas ; travailler la gestuelle, la voix et sa diction, l'aspect psychologique ainsi que la performance physique ! C'était un danseur hors pair ! Claude François faisait beaucoup de sport, il avait une vie très saine, il ne fumait pas et ne buvait quasiment pas, si ce n'est un whisky coca avant d'entrer en scène. Il a donc fallu que je me conforme à tout ça, que je rentre dans la peau d'un personnage très exigent envers lui même.

    Auparavant, je n'avais jamais dansé ni chanté. J'ai toujours fait des rôles plutôt physiques. Et même quand le rôle l'est moins, la manière dont je me connecte avec un personnage passe avant tout par le corps. Je suis moins dans l'intellect que dans le ressenti. L'approche physique me plait beaucoup, je suis un acteur plus instinctif que cérébral. On a discuté de tout ça avec Florent et j'ai compris qu'un sacré boulot m'attendait et qu'au niveau de la préparation physique j'allais être servi ! On a donc reculé le tournage et je me suis lancé dans 5 mois de préparation intense. J'avais plusieurs coachs : un coach vocal, un pour la batterie et les percussions, un pour le chant, un pour la danse et un pour l'aspect psychique.

    Une grande collaboration s'est installée entre eux afin d'obtenir une meilleure homogénéité. C'était très passionnant et j'avais vraiment besoin de tout ça pour nourrir le rôle. Par exemple, bosser les percussions et la batterie m'a beaucoup apporté car Claude François était quelqu'un qui fonctionnait sur un certain tempo, dans sa façon de parler, de bouger, de danser ou de chanter. Chaque discipline servait les autres. Plus on approchait du tournage, plus ça devenait intense. Je me suis quand même surpris à faire 1200 abdos tous les matins ! C'était parfois épuisant mais une grande cohérence est ressortie de tout ça. J'ai acquis plus d'endurance durant ces 5 mois et sans cela je n'aurais pas pu tenir toutes ces heures de concert. Sur le tournage, une scène de concert c'est toute une journée, c'est refaire les mêmes mouvements, les mêmes chorégraphies sans relâche et parfois s'y remettre le lendemain."

    film cloclo
    Cloclo, le film

  • Comment définiriez-vous le personnage de Claude François ?

    Julien Rappeneau : "Impossible de le faire en un mot. C'était un artiste ultraperfectionniste, travailleur acharné, décidé à aller en permanence de l'avant, une vraie bête de scène passionnée depuis toujours par la musique, un chanteur doté aussi d'un grand sens du marketing. L'homme était par ailleurs pétri de contradictions, à la fois autoritaire, colérique, agaçant, attachant et profondément fragile. Souvent en proie au doute, craignant en permanence de tout perdre, en quête perpétuelle d'amour. Enfin, je dirais que c'est quelqu'un qui a beaucoup travaillé à construire son personnage public. Ce personnage était proche de ce qu'il était intimement, mais était également le fruit de sa réflexion sur ce qu'il pensait devoir être : une star de la chanson. Il y a une phrase dans le film que j'aime bien et qui me semble dire beaucoup. Son chauffeur demande à Claude François pourquoi il court tout le temps pour aller à sa voiture. Et le chanteur lui répond : «Imagine si les gens me voient glander dans la rue, s'ils voient que je suis comme tout le monde. Il est où le rêve, là ?…». Claude François voulait offrir du rêve à son public, et pour ça, il se voulait toujours star, toujours impeccable, toujours maître de son image. Et ce, à peu de choses près, tous les jours de l'année du matin jusqu'au soir. Forcément ça a eu une influence sur sa vie."





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