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Anri Sala

Biographie Anri Sala




"Ce que j’entends par – lieu – c’est là où l’on se souvient d’avoir été – un endroit qui n’est pas seulement constitué d’espace mais aussi de temps. Il faut qu’il soit les deux, qu’il possède ses qualités propres, qu’il s’agisse d’architecture, de sons ou d’évènements." Anri Sala

L'artiste d'origine albanaise Anri Sala naît en 1974 à Tirana. Il crée des oeuvres mêlant image, son et architecture.

Anri Sala appartient à la dernière génération d’artistes ayant grandi sous le régime communiste en Albanie et à la première génération à entrer en contact avec le monde de l’art occidental et international. Après des études à l’Académie des arts de Tirana (1992-1996), l’artiste se rend en France où il fréquente l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, à Paris (1996-1998), et le studio Le Fresnoy, à Tourcoing (1998-2000).

Nourris par l’histoire contemporaine de l’Albanie, les films d’Anri Sala se situent dans un intermédiaire entre vu et visible, interrogent les rapports entre les images et les sonorités et proposent une alternative aux formes de récits traditionnels.

Ses installations vidéographiques et monobandes montrent des situations à la limite de la lisibilité où s’énoncent cependant suffisamment d’indices narratifs pour que le spectateur puisse appréhender un contexte historique ou politique. Anri Sala filme souvent des espaces désertés dans lesquels l’animalité se substitue à la présence humaine et évoque ainsi le thème philosophique de la vie nue.

Anri Sala a vu son travail retenu pour de nombreuses biennales dont celles de Berlin (2001, 2006), de Moscou (2007), de São Paulo (2002, 2010), de Sydney (2006) et de Venise (1999, 2001, 2003), et il a eu d’importantes expositions individuelles notamment à la Kunsthalle Wien (2003), au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (2004) ainsi qu’aux Museum of Contemporary Art de North Miami et Contemporary Arts Center de Cincinnati (2008-2009). Ses œuvres font partie de collections prestigieuses, dont celles de l’Art Institute of Chicago, de la Pinakothek der Moderne (Munich), du MoMA (New York), du Centre Pompidou (Paris) et du MUSAC (León).



Anri Sala : oeuvres choisies




  • "Damni i colori" (2003)

    Sur l’écran, une ville désolée, des habitants qui ne font que passer, des chaussées défoncées que seul vient égayer le hasard d’un jet de peinture jaune. En une seule image, le décor est planté. Cette ville, c’est Tirana, là où est né et a grandi Anri Sala.

    Vient alors la rencontre avec le maire de Tirana. Ce personnage charismatique s’impose vite comme étant celui qui a su insuffler le pouvoir de la couleur dans la capitale albanaise. Depuis, Tirana tente de cacher en vain la léprosité de ses murs derrière d’innombrables couches de peintures. Avec leurs façades colorées, les immeubles semblent vouloir échapper à la gravité du sol.

    La nuit venue, la magie s’opère. Les murs, balayés par de violents coups de projecteurs se transforment en peintures de lumières. Par un simple jeu d’éclairage, Anri Sala métamorphose la ville. Tirana nous apparaît à la fois réelle et fantasmagorique. A la manière du maire-peintre qui allume ses phares pour "ajouter" un peu de rouge à la nuit noire, le film est tout en poésie.

  • "Now, I see" (2004)

    "Now, I see" montre un groupe de musiciens jouant sur scène. Un petit chien fait de ballons en plastique semble flotter ou dériver sur le devant de la scène en fonction des sons amplifiés par les enceintes. Soudain, des sonorités sourdes se substituent à la musique rock pendant que les chanteurs s’agitent plus que jamais.

  • "Long Sorrow" (2005)

    Le film "Long Sorrow" montre le saxophoniste new-yorkais Jemeel Moondoc suspendu à la façade d’un immeuble berlinois nommé "Lange Jammer" (longue désolation) par ses habitants. Cet immeuble long de 1,8 km est le signe d’espoirs utopiques et progressifs des années 70. Le musicien y performe une longue improvisation inspirée par les sons environnants. "Long Sorrow" transcende les limites et joue de l’interaction entre l’intérieur et l’extérieur, le familier et l’inconnu et provoque l’extension de l’imagination de chacun.

  • "Window Drawing" (2006)

    L’image de la fenêtre est au centre de cette vidéo. Il s’agit de la projection de l’ombre d’une fenêtre sur le mur d’une pièce. La source lumineuse vient du dehors, l’ombre projetée donne à deviner l’extérieur, la neige qui tombe. La tempête interrompt le match de football. La lumière du stade s’éteint. Elle "éteint" aussi la fenêtre.

  • "Passage à côté de l’heure" (2006)

    Un même sujet est donné à voir de différents points de vue. Au fil de la série, cette image -d’abord abstraite- devient signe du temps et de son passage.



    Expositions Anri Sala (sélection)




  • 2013 : Biennale de Venise 2013

  • 2012 : Anri Sala - Centre Pompidou, Paris

  • 2011 : Anri Sala - Musée d'art contemporain de Montréal

  • 2008 : Anri Sala - Galerie Chantal Crousel, Paris

    Anri Sala conçoit et organise un espace où des cycles et des rotations sont orchestrés sur un tempo divisé en trois temps musicaux, dont un silencieux. Ces temps structurés révèlent ce qui devient visible entre les cycles, enrichi et affecté par une expérience précédente. Sur cette base, Anri Sala provoque et étend les qualités de l’improvisation, en définit ses nuances et son potentiel et - tout en intensifiant leurs spécificités - les prépare à l’expérience à venir.

    Le cycle commence avec la projection de la vidéo "Air Cushioned Ride" (2006). Cette oeuvre documente une rencontre dont Anri Sala a fait l’expérience lors d’une traversée de l’Arizona. Il écoute de la musique de chambre baroque dans sa voiture. Alors qu’il s’engage dans une aire de repos, la transmission est perturbée par l’interférence d’une masse de camions garés. De la musique country d’une station non-localisée interrompt la musique baroque par intermittences. Ce type d’interférence s’appelle "cross modulation" ou "spurious emission".

    La deuxième partie du cycle, "A Spurious Emission" (2007) s’élabore sur cet événement accidentel. Anri Sala a chargé un compositeur de transposer la séquence en une partition musicale formelle, jouée alternativement par un trio baroque (cymbale, viole de gambe, viole) et un groupe de country (guitare électrique, basse et percussions). Ce film met en scène les musiciens et la silhouette fantomatique d’un percussionniste dessinée sur l’image, pendant qu’ils exécutent la partition. Bien que les deux bandes-son soient similaires, c’est l’espace qui compose le son de "Air Cushioned Ride", alors que dans "A Spurious Emission", c’est le temps qui le déroule. On a la réminiscence de l’espace, mais maintenant, c’est le temps qui le dirige.

    La version imprimée de la partition inclut des dessins des camions au moment où ils interfèrent avec la radio.

    "After Three Minutes" (2007) est une double projection vidéo, qui inclut et re-présente "Three Minutes" (2004), une vidéo silencieuse dans laquelle une cymbale, filmée sous un éclairage stroboscopique, devient un objet visuel plutôt que sonore. Conscient déjà que, dans cette première version, la technique vidéo standard ne pouvait filmer les émissions stroboscopiques à 90 lumens par seconde, Anri Sala l’a re-filmée lors de sa projection au Irish Museum of Modern Art à Dublin. Il utilisa alors une caméra de sécurité, qui étire les vibrations des battements rythmés en séquences de deux images par seconde. Maintenant, le scintillement dramatique de la cymbale vacille au presque noir dans une pulsion totalement différente de la première vidéo. "After Three Minutes" projette les deux vidéos côte à côte et synchronisées l’une avec l’autre.

    Pendant ce troisième cycle, dans la salle opposée, simultanément à "After Three Minutes", les lumières s’allument et une autre oeuvre est exposée. "Title Suspended" (2008) est une sculpture qui évolue dans le temps. Deux mains gantées pivotent lentement, en vis-à-vis. Ils accomplissent un cycle complet toutes les deux minutes. À chaque tour, l’impression de perfection et de réalité bascule en même temps que les doigts.

    Le cycle se répète.

    En parallèle, dans la salle qui présente la partition, le visiteur peut écouter un LP qui retrace l’improvisation du saxophoniste Jemeel Moondoc, qui répond à sa propre performance dans le film "Long Sorrow", durant sa projection à la galerie en 2006. Tout au long de cette exposition, le public est invité à absorber ce qui a été ajouté, créé et fixé à chaque réinterprétation.



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