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Soleil, mythes et réalités

CULTES SOLAIRES




Article de référence : exposition Soleil, mythes et réalités, Cité des sciences et de l'industrie, Paris 2004.

Les cultes ritualisés,avec temples et prêtres,apparaissent 3 000 ans avant notre ère, en Mésopotamie et en Égypte. Des objets symbolisant ces cultes et quatre grands trônes content la légende de ces divinités solaires : Rê l’Égyptien et ses multiples incarnations, Mithra et Sûrya en Inde, Amaterasu la déesse japonaise, Kinich Ahau le dieu maya, Xihe la Chinoise, Huitzilipotchli l’Aztèque, Hélios le Grec.

  • Le culte solaire égyptien

    Pour les anciens Égyptiens, Rê (le Soleil) avait engendré l'Univers et les autres dieux. Il montait chaque matin dans la barque du jour pour accomplir son voyage diurne, puis passait dans la barque de la nuit. Il était Khépri à son lever, Rê à midi et Atoum le soir. Chaque matin, et le triomphe de la lumière renouvelait le cycle éternel de la création. Le moulage d'un pyramidion appartenant au musée du Louvre figure dans l’exposition.

  • Le culte de Mithra

    Dans l'Inde ancienne, Mitra symbolisait la perfection et la lumière solaire. Devenu Mithra en Perse, il est assimilé à la version humaine d'Ahura Mazda, le dieu de la Lumière dans la religion zoroastrienne, et fêté comme tel à Persépolis (- 600 av. J.-C.). Par l'intermédiaire des soldats romains convertis qui rentrent en Italie, le mithriacisme se répand dans toute l'Europe antique. Aurélien en fait la religion officielle de l'Empire et institue sa fête le 25 décembre, jour du “Sol invictus” (Soleil invincible, qui renaît chaque solstice d'hiver). Cette fête sera plus tard utilisée par les Chrétiens pour dater la naissance du Christ. Mithra est jeune, beau, et traverse le ciel monté sur un char ailé tiré par quatre chevaux. Il porte un diadème à sept rayons étincelants. Un emblème qui inspira le sculpteur Auguste Bartholdi pour concevoir la coiffe de la statue de la Liberté, dont une maquette est présentée ici.

  • Le culte japonais d’Amaterasu

    Le culte solaire dans la religion shintoïste est très ancien puisque le nom même du pays, “Nippon” signifie “la source du Soleil”. La divinité solaire est une déesse, Amaterasu, dont l'empereur est le descendant direct. Elle apparaît souvent sous la forme d'un cercle uniformément rouge, que l'on retrouve dans toute l'iconographie japonaise : le drapeau, les bandeaux portés par les soldats, le déjeuner des écoliers (une assiette de riz blanc ornée d'une prune rouge)… Le moulage d'une statue d’Amaterasu appartenant aux collections du Musée Guimet nous met en présence de la divinité.

  • Le dieu maya Kinich Ahau

    Comme les autres peuples méso-américains, les Mayas vénéraient le Soleil. Kinich Ahau (ou “Celui qui louche”, sans doute à cause de la lumière trop forte) se transformait la nuit en dieu Jaguar pour traverser l'inframonde, d'ouest en est, avant de resurgir au matin. Les Mayas ne se contentaient pas d'adorer le Soleil, ils l'observaient soigneusement. Capables d'élaborer un calendrier solaire qui respectait l'année tropicale de 365 jours un quart, ils prévoyaient également les éclipses lunaires et solaires (les chi'bil ou “coups de dents du Soleil”). Une pierre sculptée du visage de Kinich Ahau est montrée.



    Quatre trônes majestueux surmontés de coiffes imposantes invitent ensuite les visiteurs à prendre place pour écouter l'histoire de quatre autres divinités solaires.

  • Trône chinois : l’histoire de Yi, l'archer héroïque

    Xihe, la déesse du Soleil, était l'une des épouses de l'empereur Jun. Elle lui avait donné dix Soleils et vivait avec eux dans le Tang-gu.Tous les matins, Xihe laissait partir un des Soleils sur le dos d'un corbeau. Les dix enfants remplissaient cette fonction à tour de rôle. Un jour, les dix Soleils, enfreignant la loi, partirent tous ensemble dans le ciel. Sous l'intensité de la chaleur, la terre se dessécha et nombreux furent ceux qui moururent de faim et de soif. L'archer héroïque Yi demanda aux Soleils de rentrer. Peine perdue. Il entreprit alors de les tuer l'un après l'autre. Un seul d'entre eux parvint à s'échapper et survécut.

  • Trône hindou : l’histoire de Sûrya l'éclatant

    L'éclat de Sûrya, le Soleil, était si fort que sa femme Sanjna ne pouvait le regarder. Elle demanda à Chhâya, son ombre, de la remplacer et revint chez son père. L’accueil fut si mauvais qu’elle s’enfuit. Pendant ce temps, Chhâya donnait à Sûrya trois enfants. Le Soleil découvrit la substitution et partit chez son beau-père lui demander de réduire son éclat. Celui-ci accepta et découpa le corps de Sûrya en seize morceaux : de ces morceaux sortirent le disque de Vishnu, le trident de Siva et d'autres armes divines. Et Sûrya put enfin rejoindre sa femme. Et leurs enfants de devenir les messagers de l'aurore.

  • Trône aztèque : la naissance de Huitzilipotchli, dieu du Soleil et de la guerre

    La mère des dieux, Cohuatlicue, vivait sur le mont du Serpent où elle faisait pénitence.Un jour, une plume blanche descendit du ciel, se posa sur son sein : elle tomba aussitôt enceinte. Quand sa fille, divinité lunaire, appris que sa mère attendait un nouvel enfant, elle incita ses quatre cents frères à se venger de l'outrage en assassinant leur mère. Ils se dirigèrent alors vers le mont du Serpent pour la tuer. Ils arrivèrent trop tard, Huitzilipotchli était né et son “serpent de feu”, le premier rayon matinal, détruisit les ennemis.

  • Trône d'Hélios, l’histoire du dieu grec archaïque

    Réveillé par le chant du coq, précédé d’Éos (l’Aurore) et suivi de Séléné (la Lune),Hélios fendait le ciel chaque jour sur son char tiré par quatre chevaux. Il se rendait d’est en ouest et à la tombée de la nuit, montait sur un bac en or fabriqué par Héphaïstos, et traversait en sommeillant la mer océane. Lorsque Zeus attribua les villes aux différents dieux, il oublia Hélios. Celui-ci demanda et obtint l'île de Rhodes sur le point d'émerger des flots. C'est en son honneur que les Rhodiens construisirent le fameux colosse haut de soixante-dix coudées (33 mètres environ).

  • Le bestiaire solaire

    Qu'ils rugissent, bêlent, brament, meuglent ou chantent, de nombreux animaux, réunis ici en une longue fresque sonore, ont été porteurs de symboles solaires. Certains assistaient le Soleil en tirant son char (le cheval, la chèvre, le dragon), d'autres le combattaient (le serpent géant égyptien). Animaux naturalisés, sculptures, vitrine entomologique composent la fresque. Un bestiaire à contempler et à écouter.



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