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Danser sa vie

Centre Pompidou, Paris

Exposition du 23 novembre 2011 - 2 avril 2012




Dansons nos vies ! Introduction à l'exposition Danser sa vie par Christine Macel et Emma Lavigne, commissaires. Article de référence : Danser sa vie centre Pompidou

"Et que l'on estime perdue toute journée où l'on n'aura pas au moins une fois dansé 1", écrivait Nietzsche, qui plaçait la danse au centre de son esthétique. Entre explosion de vie dionysiaque et aspiration apollinienne, la danse a été en effet un pivot de la révolution esthétique moderne. Avec des pionnières comme Loïe Fuller et Isadora Duncan, avec le génie de Vaslav Nijinski, une rupture sans précédent a eu lieu dans l'art du corps en mouvement. Ce bouleversement a eu une influence décisive dans l'évolution des arts visuels, qui n'ont cessé depuis, au-delà de la représentation de la figure de la danseuse de ballet, familière au siècle précédent, d'entretenir une relation étroite et fructueuse avec la danse. Danser sa vie est une exposition qui explore ce dialogue parfois fusionnel de la danse moderne et contemporaine avec les arts visuels. Elle privilégie le foisonnement incommensurable de la scène occidentale, avec les deux grands foyers de l'Ausdruckstanz allemande et de la post-modern dance américaine qui, nourris par les apports des danses extra-européennes, ont su inventer un langage chorégraphique rompant avec la permanence des formes classiques. Danser sa vie trace les temps forts d'une histoire inédite, en insistant sur les thématiques communes entre l'époque moderne et aujourd'hui, telles que la figure du faune incarnée par Nijinski en 1912 et revisitée par Matthew Barney dans les années 1990. L'exposition remonte aux sources d'un engouement – récemment revivifié – de la scène artistique contemporaine pour la danse. Ainsi, au fil de l'exposition, diverses oeuvres d'art contemporain, Simon Dybbroe Møller, Olafur Eliasson, Daria Martin, Kelly Nipper, Mai-Thu Perret ou encore Tino Sehgal, dialoguent avec les chefs-d'oeuvre de la modernité.

La première salle constitue une sorte de programmatique de notre propos, mêlant des temps et des médiums récurrents de l'exposition : la peinture moderne, le film d'artiste et l'installation performative. Elle fait advenir des résonances entre La Danse d'Henri Matisse et l'oeuvre Instead of allowing some thing to rise up to your face dancing bruce and dan and other things (2000) de Tino Sehgal, tandis que le film de Daria Martin, In the Palace (2000) compose des tableaux vivants où la caméra bouge à la place des corps qui eux restent figés, évoquant les grandes figures de la danse moderne, de Joséphine Baker à Oskar Schlemmer, en passant par Martha Graham. Ce sont ces histoires entremêlées que l'on retrouve dans un parcours traversé par le postulat d'Isadora Duncan énoncé au début du siècle. "Mon art est précisément un effort pour exprimer en gestes et en mouvements la vérité de mon être. Dès le début, je n'ai fait que danser ma vie 2", écrivait-elle, annonçant une des constantes de l'art du XXe siècle, des dadaïstes jusqu'aux oeuvres participatives de l'art actuel : faire de la danse une manifestation visible de la vie. "Il faut adorer danser pour persévérer. La danse ne donne rien en retour, ni manuscrits à garder, ni peintures à mettre au mur ou même à exposer dans des musées, ni poèmes à publier ou à vendre, rien sauf cet instant fugace, unique, où vous vous sentez vivre 3." Le constat de Merce Cunningham retentit avec d'autant plus de force que son décès, consécutif à celui de deux autres figures aussi essentielles que Pina Bausch et Kazuo Õhno, a fait vaciller le socle sur lequel se déployait la recherche chorégraphique contemporaine. La problématique de l'exposition a consisté à se demander d'emblée comment "exposer la danse" malgré son irreprésentabilité consubstantielle et tout particulièrement à un moment où les enjeux esthétiques de la non-danse sont venus interroger les modalités de transmission de cette histoire immatérielle. Boris Charmatz a ainsi récemment créé un musée de la Danse à Rennes, conçu comme un lieu qui, paradoxalement, ne conserve rien, un espace expérimental pour penser, pratiquer et transmettre. Son Expo zéro inaugurant le "musée" est une exposition d'oeuvres chorégraphiées, à l'instar de plusieurs manifestations récentes qui ont privilégié la présentation de performances.

Parallèlement à ces regards, qui donnent la part belle au live plutôt qu'aux scories d'un art éphémère, l'exposition Danser sa vie donne à voir les traces laissées à dessein (notations, films, photographies) par des danseurs et des chorégraphes souhaitant constituer une mémoire collective de cet art du temps présent. Elle cherche à mettre en lumière des oeuvres qui, sortant de la simple mimesis, ont saisi le corps dansant pour inventer de nouvelles incarnations plastiques. La création chorégraphique contemporaine vient elle-même puiser dans cette mémoire, d'Anne Collod réactivant des oeuvres comme Parades and Changes d'Anna Halprin à Tacita Dean rendant hommage à Merce Cunningham dans son film Craneway Event.

Nous avons donc conçu l'exposition selon trois axes thématiques traversant le siècle, trois dominantes qui se sont révélées au cours de nos recherches : celle de la subjectivité qui s'incarne dans l'oeuvre jusqu'à devenir expression ;celle d'une histoire de l'abstraction du corps, de son élémentarisation à sa mécanisation ; celle de la performance, née avec les avant-gardes dada, qui s'est définie avec la danse au point de se confondre avec elle à partir des années 1960. Enfin, nous avons fait le choix de juxtaposer les médiums en insistant sur la dimension perceptive du spectateur afin de le plonger, notamment grâce au film, au plus près des corps en mouvement.



  • DANSES DE SOI : LA DANSE, EXPRESSION DE LA SUBJECTIVITÉ

    "Le geste est l'agent direct du coeur 4", disait François Delsarte, penseur du XIXe siècle qui a influencé de manière posthume la naissance de la danse moderne avec son art de l'expression, de Rudolf von Laban à Isadora Duncan en passant par Ruth Saint Denis et Ted Shawn. C'est en effet l'invention d'une nouvelle subjectivité qui est explorée à travers la naissance de la danse libre dégagée du ballet classique, incarné par la figure d'Isadora Duncan.

    Les danseurs expriment alors une ferveur sensuelle qui fait parfois scandale, comme celle de Nijinski dans L' Après-Midi d'un faune, qui constitue une nouvelle source d'inspiration dionysiaque pour les artistes. Une "joie de vivre" s'empare des corps dansants, qui se dénudent et semblent réactiver d'antiques bacchanales. En même temps qu'Henri Matisse et André Derain célèbrent l'extase du corps nu et libéré qui danse, en rondes ou en cortèges bachiques, se développent en Suisse et en Allemagne des foyers, imprégnés par la culture du nu en vogue à cette époque, de danses nouvelles. Ce sont les écoles d'Émile Jaques-Dalcroze, qui tente d'éduquer les corps en fonction des rythmes musicaux au sein de paysages naturels comme sur la scène, ou la communauté établie par Rudolf von Laban au Monte Verità, la mythique colline d'Ascona, qui voient la naissance de pratiques inédites. En Allemagne, le courant expressionniste produit de riches échanges entre peintres et danseurs. Si Rudolf von Laban incarne la nouvelle figure du danseur à la fois pédagogue et théoricien, c'est Mary Wigman, son élève dans la communauté libre du Monte Verità, qui incarne le mieux la femme traversée par des pulsions de vie et de mort, illustrées dans sa fameuse Hexentanz [Danse de la sorcière]. Celle qui se considère comme une danseuse de l'humanité fascine autant les peintres Emil Nolde et Ernst Ludwig Kirchner que son élève Gret Palucca. C'est dans la lignée de cette Ausdruckstanz, en dialogue avec l'expressionisme allemand, que s'inscrit l'invention du Theatertanz de Pina Bausch, elle-même héritière du chorégraphe engagé Kurt Jooss. "Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus 5", disait-elle.

  • DANSE ET ABSTRACTION

    L'histoire de l'abstraction ne serait pas ce qu'elle est sans la danse. En résonance avec les évolutions techniques d'un XXe siècle toujours plus industrialisé, danseurs et artistes inventent un nouveau répertoire de gestes et de formes plastiques, qui font entrer le corps dans la modernité. Au tournant du siècle, s'appuyant sur l'avènement de l'éclairage électrique, l'imagination créatrice de Loïe Fuller donne naissance à une autre révolution avec ses ballets cinétiques. L'impact de sa danse serpentine sur les artistes, depuis les symphonies chromatiques et rythmiques de Sonia Delaunay jusqu'au dynamisme des oeuvres futuristes de Gino Severini et de Fortunato Depero, est considérable. "La danse a toujours extrait de la vie ses rythmes et ses formes… Il faut imiter par les gestes les mouvements des machines ;faire une cour assidue aux volants, aux roues, aux pistons ;préparer ainsi la fusion de l'homme et de la machine, parvenir au métallisme de la danse futuriste", écrit Filippo Tommaso Marinetti en 1917 dans son Manifeste de la danse futuriste.

    La relation de Vassily Kandinsky à la danse, explicitée dans Du spirituel dans l'art, a été tout aussi importante d'un point de vue théorique, pour les artistes mais aussi pour des danseurs comme Rudolf von Laban. Bien qu'elle n'ait abouti qu'à peu de réalisations pour ce qui le concerne, à l'exception de sa miseen scène des Tableaux d'une exposition de Modest Moussorgski, elle s'avère être la prémonition des bouleversements artistiques à venir.

    L'invention d'une danse abstraite par Gret Palucca, à laquelle il rend hommage dans son ouvrage Point et ligne sur plan, semble avoir répondu à ses voeux. Toutes les avant-gardes, en particulier De Stijl et le Bauhaus, se sont également emparées de la danse, toutes fascinées par le corps en mouvement, par ses couleurs, par ses lignes, par son dynamisme et par ses rythmes, avec en point d'orgue Le Ballet triadique d'Oskar Schlemmer en 1922. "Que veut dire, que signifie : abstrait ? Pour faire bref, et d'une façon générale, cela signifie la simplification, la réduction à l'essentiel, à l'élémentaire, au primaire, pour opposer une unité à la multiplicité des choses… La danse abstraite doit signifier une création née d'elle-même, qui se suffit à elle-même", précise Schlemmer dans Abstraction dans la danse et le costume en 1928. Ce corps géométrisé, élémentarisé, mécanisé et stylisé, a été aussi au coeur des recherches de Rudolf von Laban, danseur, dessinateur et fondateur de la choreutique. Sa figure de l'icosaèdre, volume à facettes enserrant toutes les possibilités de mouvement du corps, a été une influence majeure pour un danseur comme William Forsythe, de même qu'elle trouve des échos dans les recherches les plus contemporaines d'Olafur Eliasson, qui a réalisé une oeuvre nouvelle, Movement microscope, 2011, inscrite dans cet héritage, à l'occasion de l'exposition Danser sa vie.

    Quant à la pensée humaniste d'Oskar Schlemmer, résolument tournée vers le devenir de l'homme face à la technologie, elle résonne aujourd'hui chez bon nombre de créateurs contemporains. Ainsi en va-t-il pour le chorégraphe Alwin Nikolais, qui propose une intégration esthétique du monde de la technologie à la scène en métamorphosant, grâce à l'action de la lumière, les corps géométrisés des danseurs en éléments fantasmagoriques d'une composition globale. Ou pour le sculpteur Nicolas Schöffer qui fait fusionner les danseurs avec ses sculptures cybernétiques en un organisme unique incarnant la circulation continue de l'énergie.

  • PERFORMANCE ET DANSE

    Le dernier volet de l'exposition explore les liens de la danse avec l'art de la performance – et réciproquement. Depuis les premières actions dadaïstes du Cabaret Voltaire à Zurich pendant la Première Guerre mondiale, danse et performance se sont trouvé intimement liées. Les danseuses Mary Wigman, Emmy Hennings, Suzanne Perrottet ou Sophie Taeuber-Arp participent à l'aventure Dada, tandis que les années 1920 voient apparaître des figures aussi essentielles que Valeska Gert ou Niddy Impekoven, qui fascina le dadaïste Tomoyoshi Murayama, fondateur de Dada au Japon.

    L'art de la performance n'aurait pas été le même sans la danse. Le Black Mountain College a été le berceau d'une intense activité où danse et performance se sont étroitement rapprochées, notamment avec la complicité de John Cage et de Merce Cunningham à la fin des années 1940. Une constellation d'artistes tels que Nam June Paik, Andy Warhol ou Robert Rauschenberg gravite autour du chorégraphe, l'aidant à bouleverser la notion d'oeuvre d'art totale héritée du théâtre wagnérien. Dans les années 1950, sur la côte ouest des États-Unis, c'est la danseuse Anna Halprin qui va ouvrir une brèche sans précédent dans le dialogue entre l'art et la vie, la danse et la performance, en inventant les tasks, ces mouvements qui renouent avec les actes du quotidien, avec la nature et avec l'espace sociopolitique. Les innovations du Judson Dance Theater à New York dans les années 1960, les happenings d'Allan Kaprow et de Fluxus dans les années 1950 et 1960, font du corps en mouvement le sismographe des états d'âme de la société contemporaine. Les allers et retours esthétiques, formels et conceptuels entre chorégraphes et artistes sont alors incessants. Certains d'entre eux, comme Robert Rauschenberg, Yvonne Rainer, Robert Morris ou Trisha Brown, se définissent autant comme plasticiens que comme chorégraphes. Aussi Trisha Brown investit-elle les espaces du musée au même titre que les toits ou la rue. La danse est partout, tout le monde peut être danseur, selon les chorégraphes Deborah Hay, Steve Paxton ou Anna Halprin. Comme le rappelle le philosophe Georges Didi-Huberman, "on danse le plus souvent pour être ensemble 6". La danse populaire est la forme privilégiée de cette réinvention d'un corps collectif, rompant avec l'individualisme hérité du modernisme. Elle a été une source constante d'inspiration pour les artistes, depuis le Bal Bullier pour Sonia Delaunay ou les danses endiablées de Joséphine Baker pour Alexander Calder. Ce sont des pas de fox-trot qui s'impriment sur les Dance Diagrams de Warhol, qui se rêvait lui-même, danseur de claquettes. La culture clubbing qu'il contribue alors à forger en faisant des boîtes de nuit l'extension de son studio a inspiré nombre d'artistes après lui. Les grandes heures du disco à la fin des années 1970, avec l'inoubliable prestation de John Travolta dans le film Saturday Night Fever, suscite aujourd'hui encore une nouvelle lecture par Ange Leccia. C'est la musique funk de Bootsy Collins qui constitue le socle des Funk Lessons d'Adrian Piper poursuivies dans le film Shiva Dances, tandis que le bal populaire et la danse du go-go danseur inspirent à Felix Gonzalez-Torres deux de ses oeuvres performatives. Wolfgang Tillmans saisit quant à lui l'alchimie des corps engagés dans l'extase électronique. "Je ne vois aucune contradiction entre l'art et le divertissement. […] La danse est un divertissement. L'art ne contredit pas le divertissement. Le théâtre et la danse sont en prise directe sur le contemporain. […] Jamais je n'ai eu la moindre intention de changer le monde, mais au contraire de le voir tel qu'il est et de faire ce qui est possible avec un tel monde 7", affirmait Cunningham, abolissant définitivement les frontières entre la pratique chorégraphique contemporaine et la danse populaire, la scène et la boîte de nuit, l'art et la vie. C'est l'un des enjeux du Show Must Go On de Jérôme Bel, qui nous invite à "danser nos vies" au rythme, notamment, du tube de David Bowie, Let's Dance.

    Ce foisonnement se poursuit dans les salles de cinéma du Centre Pompidou, où sont présentées les oeuvres de nombreux jeunes artistes : Tacita Dean avec Craneway Event, Johanna Billing avec I'm Lost without Your Rhythm, Christodoulos Panayiotou avec son Slow Dance Marathon, ou encore Ferhat Özgür avec It Is Time to Dance Now, tandis que la tendance la plus pop s'illustre avec les oeuvres de Mark Leckey et Rashaad Newsome. En outre, des performances ponctuent l'exposition, avec notamment la réactivation historique de l'oeuvre Planes (1968) de Trisha Brown ou encore celles de Davide Balula Mechanical Clock for 60 Dancers et d'Alex Cecchetti The Conversation of the Arrows.

    Ainsi, l'exposition Danser sa vie et les évènements organisés au Centre Pompidou qui l'accompagnent ont cherché à faire découvrir au grand public comment les médiums de la danse et des arts visuels, par leur nature même, se sont réciproquement influencés, comment l'art a été modifié par la danse et comment la danse a été modifiée par l'art. La vie même reste au centre des préoccupations des artistes des deux bords qui parfois se rejoignent. Illustrant également le constant dialogue qui existe entre "high" and "low culture", cette manifestation offre une nouvelle manière de regarder l'art. C'est en observant la danse hopi que l'historien d'art Aby Warburg avait renouvelé l'approche de l'histoire de l'art du XXe siècle et réinterprété les danses de la Renaissance florentine, inaugurant une lecture anthropologique de l'art. Aujourd'hui, c'est à une lecture polyphonique et décloisonnant les genres que le spectateur est invité, où l'art étend sa définition au plus profond de la vie.

    NOTES
    1. Friedrich Nietzsche, "Des tables anciennes et nouvelles", Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885), traduit de l'allemand par Geneviève Bianquis, Paris, Flammarion, "GF", 2006, p. 264.
    2. Isadora Duncan, Ma vie (1928), traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Allary, Paris, Gallimard, "Folio", 1999.
    3. Merce Cunningham, Changes: Notes on Choreography, New York, Some thing Else Press, 1968, non paginé ;traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Dachy, Change, n° 41, L'Espace Amérique, mars 1982.
    4. François Delsarte, cité par Ted Shawn, Chaque petit mouvement. À propos de François Delsarte, traduit de l'anglais (États-Unis) par Annie Suquet, Bruxelles/Pantin, Éditions Complexe/Centre national de la danse, 2005, p. 62.
    5. Pina Bausch, extrait du film de Wim Wenders, Pina, 2011.
    6. George Didi-Huberman, "Arenas ou les solitudes spatiales", Le Danseur des solitudes, Paris, Éditions de Minuit, 2006, p. 9.
    7. M. Cunningham, cité par Larry Finley, "Was Egghead a Stripper? U.I. Panel Debates Arts", journal non identifié, novembre 1967.



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