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L’Antiquité rêvée

Innovations et résistances au XVIIIe siècle

Musée du Louvre, Paris

Exposition du 2 décembre 2010 au 14 février 2011


L’exposition "L’Antiquité rêvée. Innovations et résistances au XVIIIe siècle", illustre, à travers un choix de plus de 150 oeuvres majeures, la naissance du mouvement dit "néoclassique", qui, au XVIIIe siècle, a porté de nouveau l’Europe vers la redécouverte de l’Antiquité. Prenant le contrepied des inventions formelles du goût rocaille parisien qui avait irrigué tout le continent, ce renouveau stylistique s’empara aussi bien des arts plastiques que de l’architecture et des arts de vivre, stimulé par les avancées de l’archéologie et les débats académiques. Des bustes drapés à la romaine aux motifs décoratifs tirés des vases grecs, l’antique fait désormais fureur dans les milieux éclairés qui commentent à travers toute l’Europe les traités de Winckelmann, les estampes de Piranèse et commandent de Londres à Saint-Pétersbourg des demeures en forme de temple.

Toutefois, dès les années 1760, s’élèvent diverses propositions alternatives, nourries d’autres sources anciennes, contre-courants regroupés dans l’exposition sous les noms de "néo-baroque", et de "néo-maniérisme" et de quête du "sublime". De Rome à Edimbourg, de Stockholm à Paris, les artistes manifestent leur singularité en exprimant leur vision d’une antiquité rêvée, moins archéologique, quitte à la justifier par des emprunts à la Renaissance, au XVIIe siècle voire au Moyen-âge, synonyme d’antiquité nationale. Des fantaisies virtuoses d’un Fragonard aux fantasmes d’un Füssli, l’inspiration antique sert de prétexte à toutes les audaces.

Le dernier quart du siècle voit pourtant s’affirmer durablement un langage plus universel qui se radicalise sous l’égide de valeurs héroïques, illustrées dans l’exposition par les thèmes du triomphe de Mars, du Grand homme, de l’apologie de la Vertu, et du corps magnifié. Ces sections regroupent des chefs-d’oeuvre de David, de Sergel et de Canova, autant de meubles, de projets d’architectures, de toiles monumentales et de grands marbres qui manifestent les aspirations nouvelles d’une société européenne à la veille de l’embrasement révolutionnaire.



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