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Berthe Morisot

Musée Marmottan Monet, Paris

Exposition du 8 mars 2012 au 29 juillet 2012




exposition Berthe Morisot
Exposition Berthe Morisot, Musée Marmottan Monet, Paris 2012

Le Musée Marmottan Monet conscare une exposition à Berthe Morisot. A voir à Paris à partir du 8 mars 2012.

Berthe Morisot naît 14 janvier 1841. Elle décède le 2 mars 1895.

Les oeuvres de Berthe Morisot sont présentes dans le monde entier, de la National Gallery of Art de Washington au musée d'Orsay et au musée Marmottan à Paris...

L'exposition "Berthe Morisot" au Musée Marmottan Monet réunit peintures, aquarelles, sanguines, pastels et fusains.

Ce sont ainsi 150 oeuvres qui évoquent le parcours de Berthe Morisot.

L'exposition "Berthe Morisot" nous dévoile un art subtil et délicat, ayant pour thème la célébration de la femme et de l'enfant.



Parcours de l'exposition "Berthe Morisot"

  • Berthe Morisot : un peintre, une muse

    Un exceptionnel ensemble d'autoportraits (Autoportrait, 1885, et Portrait de Berthe Morisot et de sa fille, 1885, Autoportrait avec Julie, 1887) et de portraits de Berthe Morisot par Edouard Manet (Berthe Morisot à la voilette, 1872 ; Berthe Morisot étendue, 1873) et Marcelin Desboutin ouvre l'exposition dédiée à celle qui fut la muse (1863-1874) puis la belle soeur du peintre d'Olympia avant de devenir l'une des principales figures du groupe impressionniste et l'intime de Degas, Renoir, Monet et Mallarmé.

  • La formation

    À une époque où les jeunes filles n'étaient pas acceptées à l'École des beaux-arts, Berthe Morisot suit des cours particuliers de peinture. Après un bref passage chez Chocarne, Guichard lui dispense une formation classique et l'inscrit au Louvre où elle copie Véronèse (Le Calvaire, 1858 ; Le Repas chez Simon, 1860) sous sa direction. Reconnaissant en elle une artiste promise à une carrière professionnelle, il la recommande à Corot (Vue de Tivoli, 1863) qui l'initie au plein air pour lequel elle se passionne.

    Entre 1857 et 1864, Berthe Morisot apprend la peinture en compagnie de sa soeur Edma avec laquelle elle partage ses passions et vit une relation fusionnelle. Toutes aussi talentueuses l'une que l'autre, les demoiselles Morisot sont reçues au Salon pour la première fois en 1864. C'est peu de temps après, vers 1865, qu'Edma fait le portrait de Berthe en train de peindre, ce que ni Manet ni aucun autre artiste ne fera jamais.



  • Berthe Morisot, ses soeurs et les dames de la Grand-Rue (1869-1878)

    Lorsqu'elle se marie avec Adolphe Pontillon en 1869, Edma quitte Paris pour Lorient et renonce aux beaux-arts. C'est peut-être pour conjurer cette perte et continuer à associer sa soeur à la peinture que Berthe Morisot fait d'Edma, entre 1869 et 1873, son principal modèle. Elle lui consacre de nombreux tableaux tantôt seule (Portrait de Mme Pontillon, 1869 ; La Lecture, 1873) tantôt avec ses deux petites filles, Blanche et Jeanne (Les Lilas à Maurecourt, 1874).

    À ses débuts, la palette de Berthe Morisot est largement influencée par Manet qu'elle rencontre au Louvre en 1868 et dont elle est alors le modèle favori. L'intérêt de Berthe Morisot pour la représentation de lumière et pour les effets de transparences la rapproche en revanche des préoccupations de Monet et de Renoir aux côtés desquels elle expose, à l'invitation de Degas, dès 1874.

    Sa soeur Edma résidant en province et elle à Paris, Berthe Morisot se tourne, à partir de 1873-1874, vers des cousines (Portrait de Mme Boursier et de sa fille, 1873), des amies (Portrait de Mme Hubard, 1874) et des modèles professionnels. Elles posent pour des portraits en toilette de bal (Le Bal, 1875 ; Le Corsage noir, 1878) – dernières études de noir – ou pour des scènes intimes (La Psyché, 1876) qui révèlent, de leur côté, l'évolution de la palette de Berthe Morisot vers des teintes pastel lui valant d'être comparée à Watteau, Bonington et Fragonard.

  • Au coeur de l'impressionnisme, Julie Manet - Jeunes filles en extérieur (1878-1889)

    Julie, qui naît en 1878, s'impose naturellement comme le modèle de prédilection de Berthe Morisot. Une quinzaine de peintures et de pastels, exécutés entre 1882 et 1888, sont regroupés au coeur de l'exposition. L'enfant est représentée avec son père, Eugène Manet (Eugène Manet et sa fille dans le jardin de Bougival, 1881 ; Eugène Manet et sa fille au jardin, 1883), sa nurse Pasie (La Fable, 1883), jouant avec son amie Marthe (Les Enfants au bassin, 1886), sa cousine Jeannie (Le Piano, 1888) ou encore seule (Fillette au jersey bleu, 1886).

    À la même époque, Berthe Morisot assouvit sa passion pour la représentation des figures en plein air, invitant des jeunes femmes à poser au bois de Boulogne (Jour d'été, 1879), dans sa maison de vacances à Bougival (Pasie cousant dans le jardin, 1881-1882) ou dans le jardin de la maison qu'elle avait faite construire avec son mari, rue de Villejust dans le xvie arrondissement de Paris (Femme dans un jardin, 1882-1883).

    Par delà les thèmes, cet ensemble de peintures témoigne d'une oeuvre parvenue à maturité qui, à travers ses couleurs claires, sa touche libre et ses effets de transparence, incarne « l'impressionnisme par excellence ».

  • Paysages (1871-1895)

    Les paysages de Berthe Morisot sont moins connus. C'est pourtant un genre auquel elle s'adonne tout au long de sa vie et un aspect de son oeuvre qu'elle prit soin de montrer à chacune de ses participations aux expositions impressionnistes. Réalisés près de chez elle, au bois de Boulogne ou au gré de ses séjours (en Normandie, à Bougival, à Nice, au Mesnil ou en Bretagne par exemple), ces tableaux évoquent les lieux qu'elle fréquenta et qu'elle aima – et retracent d'une certaine manière sa vie – comme l'évolution de son art de 1871 jusqu'à 1895.

    Prétextes à d'incontournables études de reflets de la lumière sur l'eau, Le Port de Nice et La Seine à Bougival se situent dans la plus pure veine impressionniste dont Berthe Morisot sut donner, avec Le Jardin à Bougival ou Les Roses trémières, une interprétation des plus personnelles et poétiques.

    À la fin des années 1880, le paysage s'impose comme le support privilégié de ses recherches sur la dissolution des formes. Ses dernières vues du bois de Boulogne sont à la limite de l'abstraction. Inspirées par la photographie et le japonisme, elles combinent cadrage serré, tendance à la monochromie, absence de perspective, liberté de facture et annoncent, par bien des aspects, les recherches que poursuivra Monet vingt ans plus tard.

  • Les grandes compositions (1890-1895)

    Faisant face aux paysages et particulièrement aux tentatives non figuratives des années 1894-1895, l'exposition regroupe un exceptionnel ensemble de grands formats exécutés en 1891. Les trois versions du Cerisier, un tableau montrant Julie et sa cousine Jeannie cueillant des fruits dans la jardin de Mézy, et celles de La Petite Bergère allongée, tantôt habillée, tantôt nue, sont pour la première fois réunies dans une rétrospective. Ces oeuvres illustrent l'intérêt tardif de Berthe Morisot pour la peinture décorative et le rôle essentiel du dessin dans l'oeuvre de Berthe Morisot, une passion qu'elle partage avec son ami Renoir, à partir de 1885.

    Les derniers portraits de Julie participent de la même veine et la montrent adolescente, jouant du violon dans l'appartement de la rue de Weber où elle s'installe avec sa mère en 1892 ou, dans un autre tableau, en compagnie de Laërte, le lévrier que lui avait offert Mallarmé qui deviendra bientôt son tuteur.

    Julie rêveuse, un portrait « renoirien » s'il en est, et le très esquissé Bois de Boulogne clôturent l'exposition. Initiés en 1893 à seulement quelques mois d'intervalle, ces oeuvres présentées en regard l'une de l'autre illustrent les ultimes recherches de Berthe Morisot et montrent qu'elle sut mieux qu'aucun autre faire le lien entre la ligne de Renoir et la dissolution des formes de Monet.



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