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Gilles Aillaud

BnF, Paris

Exposition du 26 mai au 18 juillet 2010


Les animaux sont devenus très tôt le thème de prédilection du peintre Gilles Aillaud. Ensemble majeur de son oeuvre édité, "l’Encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux" est une galerie de portraits où le caractère de chaque animal est saisi avec une grande diversité de traits. Ce bestiaire en quatre volumes est exposé pour la première fois en France dans son intégralité : 194 lithographies composent une oeuvre étonnante de liberté.

Dès ses débuts à Paris en 1951, le peintre Gilles Aillaud perfectionne un style figuratif à la fois précis, coloré et léger. Membre, puis président en 1965, du Salon de la jeune peinture, il s’engage sans compromis, idéologiquement et esthétiquement, aux côtés des peintres Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, et s’impose comme l’un des artistes majeurs de la nouvelle figuration.

Structurée par le dessin et la peinture, l’oeuvre de Gilles Aillaud se déploie également dans l’écriture (pièces de théâtre, poèmes, textes critiques) et au théâtre avec une quarantaine de scénographies et décors, réalisés entre 1979 et 2003.

Ses premières lithographies datent de 1978, dans l’atelier de l’imprimeur éditeur Franck Bordas à Paris. Dessinant directement sur la pierre, l’artiste considère la lithographie comme une oeuvre à part entière, originale et multiple. Son oeuvre lithographié, entre 1978 et 2000, compte une vingtaine de pièces isolées, une Tauromachie de vingt-quatre planches et quelques albums. L’ensemble majeur est l’Encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux. Quatre tomes, parus entre 1988 et 2000, rassemblent au total 194 lithographies en noir et blanc, tirées à cinquante exemplaires.

C’est en 1987 que Gilles Aillaud, avec la complicité de Franck Bordas, a eu l’idée d’un livre consacré aux animaux, qui reprendrait sous une forme inattendue la tradition des encyclopédies.

La variété des manières de dessiner déployées dans ce bestiaire est fascinante : trait incisif à l’encre, modelé du crayon, traits elliptiques, comme des notes sur une portée musicale, le tout en noir et blanc et dans une grande économie de moyen. Chaque animal étant croqué dans un style différent, esquissé ou cadré en très gros plan, on passe librement de la mouche au lion, de l’hippopotame au vautour, de la girafe à la chouette.

Pour accompagner les cinquante-deux lithographies du premier tome, Gilles Aillaud a demandé des portraits d’animaux à des auteurs amis : Giorgio Agamben, Jean-Christophe Bailly, Jean Jourdheuil, Heiner Müller, Jean-Luc Parant, Jean-Louis Schefer, Hanns Zischler...

Le deuxième volume a été réalisé d’après nature durant une expédition lithographique au Kenya organisée par Franck Bordas durant l’hiver 1988-1989. Les cinquante-trois lithographies ont été imprimées sur place dans un atelier de brousse. Jean-Christophe Bailly qui faisait partie de l’équipe, a rédigé les textes au fur et à mesure, tandis que Ianna Andréadis, peintre et photographe, saisissait des portraits des intervenants et rapportait les moments de cette aventure.

Pour le troisième volume, Gilles Aillaud a choisi des extraits de l’Histoire des animaux d’Aristote, imprimés en grec ancien avec traduction en français, qu’il a illustrés de cinquante-deux lithographies. Dans le tome quatre publié en 2000, un texte inédit de Jean-Christophe Bailly, dissertation sur les animaux, court en vis à vis des trente-sept lithographies.



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