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Peurs sur la ville

Monnaie de Paris

Exposition du 20 janvier au 17 avril 2011




Monnaie de Paris
Affiche de l'exposition "Peurs sur la ville" à la Monnaie de Paris - 2011 - "L'arc de triomphe" © Patrick Chauvel / photomontage Paul Biota

L'exposition "Peurs sur la ville" invite le visiteur à poser un regard radicalement différent sur les manifestations de la violence urbaine à Paris.

L’exposition, volontairement construite autour d’images chocs, s’articule autour de trois points de vue : les photos d’archives de Paris Match, la série "Paris Street View" de Michaël Wolf et "Guerre ici" de Patrick Chauvel. Trois prises de parole pour revenir sur "la vie telle qu’elle est", prendre conscience des agressions indirectes que nous ne soupçonnons pas et se projeter dans une fiction dramatiquement réaliste de conflits mis en scène dans Paris.

L’historien et académicien Max Gallo, remettra en perspective ces visions complémentaires de la violence, qu’elle soit réelle, psychologique ou fantasmée avec l’histoire de notre capitale, son rapport aux passions et aux événements tragiques.

  • Revenir sur...

    La Libération, la guerre d’Algérie, les attentats des années 1980 et 1990, ou encore les émeutes de 2005 : ces évènements ont donné lieu à des images bouleversantes dans Paris, gravées dans les mémoires. Les clichés des photographes de Paris Match, témoins de l’Histoire nous permettent de revivre certains moments chocs provoqués par les malaises de notre société.

    Mai 68
    6 mai 1968, un manifestant bombarde les policiers © Georges Melet, archive Paris Match

  • Prendre conscience...

    Réalisées à partir de captures d’écran du logiciel "Street View", créé par Google, les images de Michael Wolf, font surgir une violence urbaine contemporaine. Ce sont aujourd’hui des témoins virtuels qui s’emparent des images de notre quotidien. Ces photographies pixellisées capturent des scènes de notre vie privée, et distillent une agression psychologique de tous les instants en étant accessibles à tous sur Internet.

    Tour Montparnasse
    "La Tour Montparnasse" © Patrick Chauvel / photomontage Paul Biota

  • Se projeter...

    Patrick Chauvel, grand reporter engagé et témoin des conflits mondiaux depuis 40 ans, propose une série de photo - montages inédits. Son travail est une projection de la guerre à Paris : il transpose ses clichés les plus frappants devant les monuments emblématiques de Paris. Notre Dame est envahie par des combattants tchétchènes, une jeune femme est tuée par un sniper serbe devant l’assemblée nationale... Patrick Chauvel rappelle que les conflits, si souvent banalisés par les médias, sont plus proches que l’on ne pense...

    L’exposition est organisée avec Paris Match, La Galerie Particulière et La Galerie Photo12.



    PARIS EST UN CHAMP DE BATAILLE


    "Paris est un champ de bataille. Nous l’avions oublié.
    Les photos de Paris Match, celles de Patrick Chauvel - le "rapporteur de guerre" -, celles de Michael Wolf - auteur de Paris Street View - nous le rappellent, nous l’annoncent.
    Ces photographes-témoins sont des voyants prophétiques. Écoutons ce qu’ils nous montrent.

    Voici les corps ensanglantés qui gisent dans des rues parisiennes fermées par des barricades - en 1944, en 1968 - ou par un mur "d’uniformes casqués". Ces photos de Paris Match hurlent : "cela a eu lieu ici, Paris a été un champ de bataille".

    Et Michael Wolf et Patrick Chauvel nous alertent : "le volcan de la violence parisienne est encore fécond. Regardez nos photos, imaginez".

    Là, Michael Wolf emprisonne dans la trame numérique les hommes et les femmes de Robert Doisneau et de Willy Ronis. L’identité des personnes s’efface, cède la place à une silhouette fugitive, "pixellisée", à une ombre incertaine, menaçante et menacée de disparition.
    La violence urbaine commence aujourd’hui par la dépersonnalisation, le vol et le viol d’image.

    Ici, Patrick Chauvel fait exploser le décor qu’est Paris : les photos des guerres urbaines - Beyrouth, Belfast, Sarajevo - déchirent nos monuments, nos façades, nos tours. Il y a des snipers et des mitrailleuses sur le parvis de Notre-Dame. La Tour Maine-Montparnasse est en flammes, pénétrée par la photo meurtrière, la prédiction angoissante.

    Paris demain ce peut être Sarajevo et New-York. Combats de rues et terrorisme. La paix n’était qu’un pauvre masque. Une seule photo de Patrick Chauvel l’arrache. Et, voici le groin de la Guerre ici.

    Paris est un volcan assoupi mais en activité. L’épicentre symbolique de la violence nationale. L’un des cratères d’où surgissent les violences mondiales.
    Prenons-y garde.

    Ce que vous allez voir n’est pas qu’une exposition de l’irremplaçable créativité des photographes dont le regard invente et dévoile la réalité. Ceci est un appel à la lucidité et à la vigilance. Il faut des décennies pour imaginer et construire la paix et un seul geste pour la détruire.

    Paris brûle encore, déjà.
    Paris est un champ de bataille."

    Max Gallo, de l’Académie Française



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