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Franz Xaver Messerschmidt

Musée du Louvre, Paris

Exposition du 28 janvier au 25 avril 2011




Le musée du Louvre présente pour la première fois en France une exposition monographique consacrée à Franz Xaver Messerschmidt, sculpteur allemand actif à Vienne et Bratislava, auteur de portraits de cour et d’intellectuels, mais aussi de têtes violemment expressives, à l’étrangeté fascinante et dont l’audace séduit le public contemporain.

Riche d’une trentaine d’oeuvres, dont la tête acquise par le Louvre en 2005, l’exposition rassemble des prêts exceptionnels des musées viennois (Belvédère, collection Liechtenstein) et allemands, des Etats-Unis (Metropolitan Museum of Art de New York, musée Paul Getty de Los Angeles), du Victoria & Albert Museum de Londres, des musées de Budapest et de Bratislava et de collections privées. Elle s’inscrit dans la saison consacrée au XVIIIe siècle au Louvre.

Formé en Allemagne chez son oncle Johann Baptist Straub, important sculpteur sur bois, Franz Xaver Messerschmidt s’installe à Vienne où il étudie à l’Académie des Beaux-arts en 1755. Employé à l’Arsenal, il se familiarise avec le travail du métal. Après un séjour de plusieurs mois en Italie, en 1765, il revient à Vienne où il exécute des portraits spectaculaires du couple impérial et de personnalités de la cour comme le prince Josef Wenzel I de Liechtenstein.

Nommé en 1769 professeur-adjoint à l’Académie royale de Vienne, Franz Xaver Messerschmidt mène parallèlement à ses activités d’enseignant une brillante carrière de portraitiste, représentant des membres éminents des cercles intellectuels et médicaux de la capitale. Cet élan est stoppé, en 1774, par la décision du comité des professeurs de l’Académie, validée par le chancelier d’Etat, de ne pas lui donner un poste de professeur titulaire. Choqué par ce refus, sanctionnant un comportement personnel jugé déviant, Messerschmidt quitte l’Autriche le 8 mai 1775. Après un séjour en Bavière, sa patrie d’origine, il part en 1777 s’installer chez son frère à Presbourg (aujourd’hui Bratislava), siège du gouvernement hongrois. Il y poursuit avec ferveur la production de têtes sculptées, appelées après sa mort « têtes de caractère ». Exécutées en métal (avec un alliage fait majoritairement d’étain et/ou du plomb) et en albâtre, ces têtes manifestent l’expression d’un génie attentif à décrire les multiples aspects des tensions de l’âme.

On ne sait pas exactement combien de têtes Franz Xaver Messerschmidt a exécuté. Dix ans après sa mort, en 1793, son frère en vendit 49 à un particulier. Celui-ci les transféra à Vienne où elles furent exposées pour la première fois au public. A cette occasion, une brochure fut rédigée anonymement : les têtes, appelées « de caractère », furent munies d’un numéro gravé et affublées d’un titre qui était censé décrire leur expression. Ces titres, souvent grotesques ou tout simplement faux, sont toujours utilisés comme des noms de convention afin de distinguer les oeuvres.

Les sculptures rassemblées au Louvre permettent de montrer au mieux l’évolution du style de Messerschmidt et de caractériser son esthétique. Celle-ci fut influencée par un faisceau de recherches et d’expériences qui caractérisent les tensions des Lumières allemandes à cette époque. Les liens du sculpteur à Vienne avec le monde médical (Mesmer, Swieten) et intellectuel (le théoricien Scheyb, le milieu de l’Académie des beauxarts), la visite que l’écrivain Nicolai, éminent philosophe berlinois, lui rendit à Bratislava montrent que Messerschmidt fut un créateur impliqué dans les débats de son temps (en particulier sur l’expression des passions et l’étude du corps humain). Parallèlement, les troubles intérieurs qui ont agité sa personnalité avant son départ de Vienne se développèrent indéniablement à Bratislava.

Ce destin artistique exceptionnel a fasciné les commentateurs, notamment les psychanalystes de l’école viennoise, et beaucoup ont voulu percer les secrets de cet ensemble extraordinaire que forment les « têtes de caractère ».

Commissaire de l’exposition : Guilhem Scherf, conservateur en chef au département des Sculptures, musée du Louvre.



Vidéo Exposition Messerschmidt





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