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Giuseppe De Nittis

Biographie Giuseppe De Nittis




De Nittis
Giuseppe De Nittis - "La Place des Pyramides"

Le peintre italien Giuseppe De Nittis naît à Barletta le 25 février 1846. Il décède le 21 août 1884 d’une congestion cérébrale dans sa maison de campagne de Saint-Germain en-Laye.

Giuseppe De Nittis est le cadet d’une famille de quatre garçons. Son père, riche propriétaire terrien, est emprisonné pour ses idées libérales. Giuseppe et ses frères sont élevés par leur oncle et leur tante.

Sa mère décède le 13 mai 1849. Son père se suicide en 1856. Son oncle Vincenzo, l’architecte de la saline de Barletta, décède en 1858.

En 1860, Giuseppe De Nittis s’installe avec ses deux frères aînés à Naples. Il bénéficie de la protection du duc Cirelli. En 1861, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Naples. Il en est renvoyé en 1863 pour des motifs disciplinaires. En 1863, en compagnie d’Adriano Cecioni, de Marco De Gregorio et de Federico Rossano, Giuseppe De Nittis fonde l’École de Resina.

En 1867, De Nittis voyage à Paris où il séjourne en août et en septembre. Il fait la connaissance du peintre E. Brandon et du marchand d’art Goupil. En octobre, il se rend à Florence. Il retourne en France au mois de juin 1868. Il loue une chambre dans une pension de famille à Bougival.

Le 29 avril 1869, il épouse Léontine Gruvelle, âgée de 26 ans et originaire de Blois. Sa femme est la fille adoptive d’un "grand costumier de Paris dont il est devenu amoureux en allant louer des costumes" (Goncourt). Il expose pour la première fois au Salon. Goupil et Reitlinger lui commandent plusieurs tableaux. Les époux De Nittis s’installent dans une villa entre Bougival et Rueil (La Jonchère).

En 1870, De Nittis envoie au Salon deux tableaux : "La Femme aux perroquets" et "Une Réception intime" critiqués par Cecioni car jugés trop influencés par Fortuny. Edouard Manet et De Nittis échangent des tableaux. De Nittis peint le site de "La Grenouillère" en compagnie des peintres impressionnistes. Il quitte la France et retourne à Barletta le 14 novembre.

En 1872, De Nittis séjourne à Herculanum, pendant l’éruption du Vésuve. Il expose au Salon "La Route de Naples à Brindisi". Il ne remporte qu’une mention. Son fils Jacques naît le 19 juillet. Le peintre et collectionneur Caillebotte assiste au baptême.

En 1873, Giuseppe De Nittis retourne à Paris. Il expose deux toiles au Salon : "Les Cratères du Vésuve avant l’éruption de 1872" et "La Descente du Vésuve". Le 5 avril 1874, De Nittis envoie une lettre à Cecioni proclamant sa rupture avec la peinture officielle. Il lui demande de la publier dans le Giornale artistico. Il présente trois oeuvres au Salon et envoie cinq toiles à la première exposition impressionniste. Son contrat avec Goupil est rompu.

En 1875, par l’intermédiaire de Desboutin, il fait la connaissance de Jules Claretie qui devient un grand ami. Il séjourne à Londres. Il expose au Salon "Place de la Concorde" et "Vue de Bougival".

En 1876, De Nittis expose au Salon "La Place des Pyramides" et "Sur la route de Castellamare". En mars, il expose au Cercle des Mirlitons. Jules Claretie rédige un essai sur De Nittis dans La Presse. De Nittis reçoit au Salon une médaille d’or de troisième classe.

En 1877, il achète probablement à la troisième exposition impressionniste "Les Dindons" de Monet. Il séjourne à Londres. Il expose au Salon "Paris vu du Pont royal" et deux aquarelles vantées par Degas dans une lettre à Léontine. En 1878, De Nittis fait la connaissance d’Edmond de Goncourt. Il expose au Salon un "Coin de boulevard". Il présente à l’Exposition universelle trois oeuvres. De Nittis est élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur.

En 1879, il collabore à la revue d’Émile Bergerat, La Vie moderne (il en dessine la couverture). Il expose trente oeuvres à Londres (King Street Galleries). Il se brouille avec Adriano Cecioni. En 1880, De Nittis achète une nouvelle maison au 3 bis rue Viète dans le quartier Monceau. Il n’expose pas au Salon. En 1881, il n’expose pas au Salon non plus. Les De Nittis mènent une vie mondaine brillante.

En 1882, De Nittis ne participe toujours pas au Salon. Il organise à la galerie Georges Petit une exposition collective internationale. Il présente cinquante oeuvres. En 1883, il expose au Salon quatre tableaux. Le tableau "Les Ruines des Tuileries" est acquis par l’État. De Nittis rachète à Goupil "La Place des Pyramides" et le donne au musée du Luxembourg. Il participe à nouveau à la galerie Georges Petit à une exposition internationale. Il voyage à Naples en compagnie d’Edmond de Goncourt.

En 1884, De Nittis est informé que de nombreux faux de ses oeuvres sont en circulation. Il envoie au Salon "La Gardeuse d’oies", "Le Déjeuner", "Fleur d’automne".



Expositions Giuseppe De Nittis (sélection)




  • 2010 : Giuseppe De Nittis (1846-1884) La modernité élégante - Petit Palais, Paris



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