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Jean Le Merdy

Salle des fêtes de Douarnenez

Exposition du 16 juillet au 15 août 2011




La sélection des oeuvres pour cette exposition organisée à Douarnenez, s’est faite en collaboration avec Jean et Maryvonne Le Merdy et a été orientée vers les thèmes chers à l’artiste. Les marines dont une partie représente Douarnenez que Jean Le Merdy a peint lors de séjours chez ses tantes et oncle dans les années 50. Scènes de port, plages, casiers, poissons et crustacés, marées basses, tempêtes peints sur le motif complètent cet ensemble. La campagne qui est composée de paysages ruraux avec des champs de moisson, des vergers ou encore des machines agricoles, montre l’évolution et les progrès techniques du monde rural. L’exposition regroupera des toiles (huiles, gouaches, acryliques), des souvenirs personnels de l’artiste et des outils de travail.

Jean Le Merdy est né le 10 octobre 1928 à Concarneau, où son père était photographe. Bercé dans ce milieu, il développe le sens de l’observation, la patience, la sensibilité et la curiosité. L’imprégnation photographique est présente dans ses peintures.

A l’âge de 18 ans, Jean s’inscrit à l’Ecole régionale des Beaux-Arts de Rennes et obtient dès 1948 le Prix du maire de la Ville de Rennes. En 1949, il est admis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux- Arts de Paris, où il intègre l’atelier de Jean Souverbie.

En 1956, il obtient le Premier Second Grand prix de Rome de peinture pour les « Jeunes filles sortant de la mer » , récompense qui lui ouvre les portes de la Casa Velasquez à Madrid pendant 2 ans. Eloigné de sa Bretagne natale, il interrompt son séjour ibérique après une année pour revenir à Quimper occuper un poste de professeur d’arts plastiques à l’Ecole des Beaux-Arts de Cornouaille, fonction qu’il exercera jusqu’en 1988.

Le parcours de peintre de Jean Le Merdy explore des techniques variées ; la gouache sur Arches pour sa rapidité d’exécution. Il l’abandonne en 1967 pour l’acrylique qu’il délaisse à son tour en 1977 pour l’huile sur Arches. Les techniques changent, la palette évolue, les tonalités sombres et austères s’illuminent, deviennent plus colorées, flamboyantes. L’artiste aime traiter les sujets par séries dans un style d’emblée moderne. Son approche géométrique des formes lui a valu le surnom de Monsieur Triangle. Au delà de l’anecdote, Jean Le Merdy est avant tout peintre, impliqué et sensible. « Quand il peint la tempête, il est dedans, elle ne serait pas sans lui ce qu’elle est… » écrit, en 1987, Per-Jakez Hélias, rappelle l’ouvrage Benoît Landais.

Un autre thème passionne l’artiste : l’homme au travail. Il aime fréquenter les ports et les fermes. Il choisit de représenter des machines et objets anciens témoins de l’évolution technique que connaissent les campagnes ou le milieu maritime. Il peint dans les menuiseries, les forges de marine et de campagne. Il s’y glisse sans attirer l’attention ni déranger pour mieux capter l’ambiance, observer l’activité afin de s’imprégner de la « poésie du quotidien ».

Il aime peindre l’ordinaire, les scènes de tous les jours surtout en Cornouaille qu’il parcourt dans sa célèbre voiture-atelier. Il a la volonté de promouvoir son pays, ses sites, ses chantiers et ses produits. A l’instar de Mathurin Méheut, Jean Le Merdy voyage peu : il affronte l’océan à distance. Il dira même : « La nature me suffit. Les autres sont tous venus chercher l’inspiration ici, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas me contenter de la Bretagne. »

A l’automne ou à la fin de l’hiver, il prend la direction de la campagne où la nature est changeante, périodes où les tonalités chaudes et colorées magnifient les paysages. Tout comme pour les objets, il représente des paysages champêtres qui seront victimes de l’urbanisation ou de l’agriculture moderne par l’arrachage et la destruction des talus.

L’oeuvre de Jean Le Merdy vaut pour son exceptionnel intérêt documentaire, à travers l’observation fidèle des évolutions qu’ont connu les milieux maritimes et ruraux. Il s’en dégage une sorte d’admiration fervente pour la Cornouaille et ses hommes et femmes, transmise avec force et sensibilité.

Jean Le Merdy est le créateur des illustrations des couvertures de 2 ouvrages consacrés à la Bretagne : Haute-Bretagne de Jacques Levron et Basse-Bretagne d’Auguste Dupouy. Il a aussi réalisé l’illustration du livre Le Pays Bigouden de Per-Jakez Hélias.

En 1979, il est nommé Peintre Officiel de la Marine, reconnaissance de la qualité de sa peinture mais aussi de son amour de la mer. « Jean Le Merdy est l’un des plus précieux artistes du corps contemporain des Peintres de la Marine, l’un des plus complets, l’un des plus marquants » résume l’amiral François Bellec, en 1995, alors directeur du musée national de la Marine.

Son travail a été mis à l’honneur lors de plusieurs expositions dont les principales sont en 1996 la rétrospective du musée de la Marine à Paris, et en 2006 celle organisée à Perros-Guirec. Deux monographies ont été publiées une de Benoît Landais aux éditions Palantines et l’autre de René Le Bihan aux éditions Le Télégramme.





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