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Art Brussels 2011

Brussels Expo, Bruxelles

Foire du 28 avril au 1er mai 2011




  • Le marché international de l’art

    Depuis les dix dernières années, le marché de l'art contemporain jouit d’une expansion spectaculaire. Les musées, les galeries et les artistes tendent à se multiplier proportionnellement. Jamais l’art contemporain, c’est-à-dire l’art depuis les années 60 jusqu'à nos jours, n’a suscité une demande aussi forte.

    Cet engouement se traduit par une envolée des prix. La valeur de l’oeuvre du peintre allemand Gerhard Richter quadruple entre 2004 et 2007. Les oeuvres de l’artiste glamour américain qu’est Jeff Koons se mettent à valoir dix fois plus. En été 2008, le magnat russe du pétrole, Roman Abramovich, fait l’acquisition d’un triptyque de Francis Bacon datant de 1976 pour un montant de 86 millions de dollars. Du jamais vu ! Une toile de Mark Rothko, « White Center », qui faisait partie de la collection de David Rockefeller, a été vendue à la famille royale de Katar pour 73 millions de dollars.

    Comme la conjoncture économique se répercute sur le marché de l’art, la crise qui s’amorce fin 2008, met soudain le holà à cette hausse. C’est arrivé très soudainement. Avant la crise, le marché de l’art connaît un ralentissement d’une durée de quelques mois suite au changement de la situation économique. Cette fois, le déclin est pratiquement instantané. Le chiffres d’affaires réalisé par Sotheby’s et Christie’s en mettant des oeuvres d’art d’après-guerre aux enchères régresse d’environ 30 % en 2009. Les prix connaissent une baisse de 20 pour cent. Bien entendu, il s’agit là d’un ajustement nécessaire du marché. Quoi qu’il en soit, le marché international de l’art connaît une période difficile. Pourtant, les liquidités sont suffisantes.

    Dans les maisons de vente aux enchères, le problème ne réside pas tant du côté de la demande, mais plutôt de celui de l’offre. À moins d’être forcé de vendre, le vendeur préfère garder ses oeuvres en attendant des jours meilleurs. Cependant, du côté de la demande, un phénomène récent se manifeste : les clients recherchent uniquement des oeuvres exceptionnelles.

    À présent que l’économie reprend doucement, le marché de l'art se ranime. Londres et New York restent les premiers centres mondiaux du marché de l’art contemporain, mais le profil de l’acheteur se globalise. Désormais, les collectionneurs européens et américains ne sont plus les seuls à dominer le paysage de l'art contemporain. Les collectionneurs se multiplient également en Chine, en Inde, au Moyen-Orient et en Russie. Le marché de l’art se mondialise, les économies émergentes comptent aussi de nouveaux acheteurs. La concurrence est désormais globale.

    Le glissement géographique de l’achat d’oeuvres d’art fait l’objet d’une nouvelle étude portant sur le marché de l’art intitulée « Globalisation and the art market, emerging economies and the art trade in 2008 », réalisée par l’économiste culturelle britannique, Clare McAndrew, pour le compte de The European Fine Art Foundation, la TEFAF à Maastricht. Une des conclusions démontre que ce sont les nouveaux acheteurs qui fixent le prix de l'art contemporain. La globalisation du marché de l’art contemporain se traduit également par l’ouverture de centres locaux de commerce d'art contemporain sous forme de galeries, de salons d’art et de filiales de maisons internationales de vente aux enchères.

    Pourquoi l’art contemporain connaît-il une telle popularité ces dernières années ? Dans son ouvrage « Art. Dans les coulisses du monde », l’historienne d’art britannique, Sarah Thornton explique que c’est justement le prix élevé qui attire l’attention des médias et qu’ils ont hissé le concept d’art au rang de produit de luxe et de symbole de statut.

    La Belgique, ainsi que la Suisse, compte le nombre le plus élevé de collectionneurs d'art contemporain par habitant, ce qui, à l’étranger, est un fait connu. De plus, le collectionneur belge n’a pas l’esprit chauvin, sa préférence ne va pas forcément à un artiste belge et il cherche à constituer une collection internationale. Les galeries en dehors de la Belgique ne l’ignorent pas. Elles seront nombreuses à participer à Art Brussels qui se distingue de plus en plus nettement parmi les plus grands salons d’art en Europe. Pour les collectionneurs et autres amateurs d’art, Art Brussels est l’occasion rêvée pour découvrir les talents contemporains.



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