Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

L'art d'aimer au Moyen Âge
Le Roman de la rose

BnF, Paris

Exposition du 6 novembre 2012 au 17 février 2013




Roman de la rose
1 - Le Roman de la rose, Carole et fontaine, détail, manuscrit, mi XVe siècle, BnF. 2 - Le Roman de la rose, La fontaine de Narcisse, détail, manuscrit, début XVe siècle, BnF.

"Grâce à cette exposition qui présente les plus beaux manuscrits enluminés du Roman de la rose, le public pourra découvrir un des succès littéraires du Moyen Âge" Bruno Racine, président de la BnF.

Le Roman de la rose, « Art d'aimer » courtois et érudit, a séduit des générations de lecteurs du XIIIe au XVIe siècle. Tout à la fois délicieusement aimable et misogyne, codifié et subversif, ce long poème traite d'un sujet intemporel : l'amour, ses joies, ses écueils, ses enjeux sociaux et spirituels. S'appuyant sur les collections de manuscrits enluminés de la BnF, l'exposition est une invitation à découvrir en images la matière littéraire et l'influence culturelle de ce monument de la littérature médiévale.

Le Roman de la rose est un long poème écrit au XIIIe siècle par deux auteurs successifs : Guillaume de Lorris et Jean de Meun. Prenant la forme d'un songe allégorique, il narre la conquête d'une Rose - une jeune fille - par un jeune homme, l'Amant. Le texte appartient au corpus des Arts d'aimer médiévaux, héritiers de l'Ars amatoria d'Ovide, et relève d'une riche tradition didactique et littéraire. Son élégance, sa beauté formelle et la drôlerie vaudevillesque de certaines situations en ont fait un classique des bibliothèques médiévales. Environ trois cents copies manuscrites en sont conservées : ce chiffre considérable hisse le Roman de la rose au panthéon des oeuvres littéraires de langue française.

Le Roman de la rose fait de l'amour un sujet à part entière et balaie les situations possibles : chaste amitié, intérêt bien pesé, enfer conjugal, amour libre. Incartades grivoises et piques misogynes y côtoient cependant des considérations philosophiques d'une haute tenue. Ce mélange très maîtrisé d'érudition et d'effronterie, représentatif de la culture d'un clerc au Moyen Âge, a fait du Roman de la rose un texte à la fois admiré et décrié. Il a suscité au début du XV e siècle une querelle littéraire dans laquelle s'illustra la première auteure « féministe », Christine de Pisan.

On connaît souvent, de nom, le Roman de la rose. Mais qui l'a lu ? Malgré plusieurs éditions, le texte reste méconnu en dehors des cercles universitaires. Or, cette oeuvre, qui débute sous les auspices de la « fin'amor » et se clôt dans une atmosphère dionysiaque, pose l'éternelle question des rapports hommes/femmes et de la place des jeux amoureux dans la société.

L'exposition rassemble une centaine de manuscrits enluminés et d'imprimés anciens, parmi les plus beaux et les plus représentatifs des collections de la BnF et de prêteurs extérieurs. Elle invite à découvrir, en images, les moments-clés du récit ainsi que le contexte culturel de création et de réception du Roman de la rose.



Présentation

Le Roman de la rose est le récit en vers d'une initiation amoureuse. Écrit à quarante ans d'intervalle par deux auteurs successifs, le poète Guillaume de Lorris et le clerc parisien Jean de Meun, l'oeuvre a été achevée vers 1270. Elle a connu dès lors un succès auquel seul celui de la Divine Comédie de Dante peut être comparé.

Le Roman de la rose narre la conquête d'une jeune fille, la Rose, par un jeune homme, l'Amant. Parallèlement au récit proprement dit, le texte déploie tout un éventail de situations possibles et livre un véritable arsenal de conseils aux amants. Le Roman de la rose s'inscrit dans la tradition didactique et littéraire des Arts d'aimer médiévaux, tous plus ou moins héritiers de l'Ars amatoria d'Ovide, maître reconnu en matière de conquête amoureuse. L'élégance, la beauté formelle, la drôlerie vaudevillesque ou le cynisme de certaines situations ont fait du Roman de la rose un classique des bibliothèques médiévales. Environ trois cents copies manuscrites en sont conservées ; ce chiffre est considérable et fait du Roman de la rose l'un des textes profanes les plus diffusés au Moyen Âge.

exposition roman de la rose

On connaît parfois, de nom, le Roman de la rose. Mais l'oeuvre est souvent confondue avec l'ouvrage d'Umberto Eco, Le nom de la rose, qui ne partage avec elle qu'une immense érudition et un titre volontiers énigmatique. Malgré la magistrale édition de Félix Lecoy et plusieurs traductions en français moderne, le Roman de la rose reste méconnu en-dehors des cercles universitaires. Pourtant, cette oeuvre qui débute sous les auspices de la « fin'amor » et se clôt dans une atmosphère dionysiaque, traite d'un sujet intemporel : l'amour, ses joies, ses écueils, ses enjeux sociaux et spirituels. Un certain nombre de questions que cette oeuvre aborde, telles l'art de la séduction, la crudité du langage, la misogynie, la place de l'amour dans le destin de l'humain, sont d'une étonnante modernité.

Le Roman de la rose est un songe allégorique. Le narrateur raconte comment, en rêve, il est entré dans le jardin où réside le Dieu d'Amour et y est tombé amoureux d'un bouton de rose. Sa quête de la Rose est ponctuée par les interventions de diverses personnifications : Raison, Ami, Richesse, Faux-Semblant, La Vieille, Nature, Genius. Ceux-ci livrent tour à tour leur vision de l'amour, amical et dépassionné, cynique, intéressé, libre, voué à la procréation. Le Roman se clôt sur une scène d'amour métaphorique mais explicite, justifiée par une injonction d'ordre spirituel : la perpétuation de l'oeuvre du Créateur.

L'exposition permet au visiteur d'appréhender l'oeuvre littéraire et le contexte culturel du Roman de la rose en images, grâce à l'importante collection de manuscrits enluminés de la BnF. Elle présente une centaine de pièces dans les salons historiques de la Bibliothèque de l'Arsenal, pour l'essentiel des manuscrits médiévaux et des imprimés anciens tirés des collections de la BnF (département des Manuscrits, Bibliothèque de l'Arsenal, Réserve des Livres rares), ainsi que des objets (département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF, musée de Cluny, Musée du Louvre).



arts plastiques contemporains
homme invisible
Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art