Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Roman Opalka

Biographie Roman Opalka




"Je voulais manifester le temps, son changement dans la durée, celui que montre la nature, mais d'une manière propre à l'homme, sujet conscient de sa présence définie par la mort : émotion de la vie dans la durée irréversible. Le temps arbitraire des calendriers, des horloges ne m'intéresse pas. Il s'efface de lui-même par la répétition qui le définit, focalisation seule du présent." Roman Opalka

Roman Opalka
Portrait de Roman Opalka - Image tirée d'une vidéo pour l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain - Auteur : Pantalaskas, 1995

Roman Opalka, peintre français d'origine polonaise, naît à Hocquincourt dans le nord de la France en 1931. Il décède le 6 août 2011 dans un hôpital près de Rome à l’âge de 79 ans.

Né de parents polonais, Roman Opalka vit une majeure partie de sa vie en Pologne avant de revenir en France en 1977.

En 1949 et 1950, Opalka fréquente l’École Nationale Supérieure d’Arts Plastiques de Lodz puis, de 1950 à1956, l’Académie d’Arts Plastiques de Varsovie. De 1958 à 1960, il enseigne à la Maison de la Culture de Varsovie.

En 1965, à Varsovie, Roman Opalka a l'idée de matérialiser la peinture du temps. Il inscrit à la peinture blanche sur un tableau, en commençant du coin supérieur gauche jusqu'au coin inférieur droit, le chiffre 1, puis 2, puis 3... et recouvre ainsi tout son tableau de la suite arithmétique des nombres. Les tableaux se suivent et Roman Opalka continue ce travail depuis cette date.

Chaque tableau porte le nom de "Détail" et représente une tranche dans la suite des nombres. Opalka continue à peindre la suite des nombres en blanc sur fond noir jusqu'à 1.000.000.

Arrivé à ce nombre, en 1972, il commence à ajouter 1% de blanc dans le fond de chaque nouvelle toile. Progressivement, les tableaux blanchissent jusqu'à engager la confusion entre les fonds et les chiffres. Au fur et à mesure qu'il peint, Opalka enregistre les nombres en Polonais.

Opalka obtient notamment le Grand Prix de la 7e Biennale Internationale d’Arts Graphiques à Bradford en 1968, le Grand Prix de la troisième Biennale Internationale d’Arts Graphiques à Cracovie en 1969, le Prix de la Critique Artistique C. K. Norwid en 1970, le prix Kaisering en 1993. Il est présenté dans les principaux musées du monde dont le Guggenheim, la National Gallery de Berlin, le Centre Pompidou, le Musée Toyota au Japon, etc. En 1992, le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris lui organise une importante exposition. En 1995, Opalka représente la Pologne lors de la Biennale de Venise.

En 2009, il reçoit en France, le titre de Commandeur des Arts et des Lettres, et reçoit également en Pologne la médaille d'or du Mérite pour les Arts.



Expositions Roman Opalka (sélection)




Roman Opalka
Roman Opalka - Le Lieu d'art contemporain, Sigean - photo Layla Moget

  • 2010 : Roman Opalka - Galerie Yvon Lambert Paris et New York



  • 2008-2009 : Roman Opalka - Musée national Marc Chagall, Nice, du 8 novembre 2008 au 9 février 2009.

    "Les nombres conservent chez Roman Opalka leur qualité plastique de signe graphique comme leur puissance symbolique. Pour l’artiste polonais, leur écriture programmée selon un protocole établi pour une grande partie en 1965 et poursuivi encore aujourd’hui, est l’occasion d’un exercice quasi quotidien rigoureusement défini et respecté. Sur chacune des toiles, identiques les unes aux autres, et dont le fond est initialement préparé en noir, les nombres sont inscrits depuis ce premier signe Opalka 1965 / 1 - ¥ , qui donna tout à la fois l’indication de départ et le mode d’emploi de ce qui allait devenir une des entreprises les plus fascinantes de toute cette période. Opalka les inscrit dans l’ordre conventionnel à la surface du tableau et ce depuis le jour où il décida que seule la mort viendrait interrompre le processus engagé. Un pinceau n° 0 chargé de peinture blanche sert à la retranscription visuelle des nombres prononcés à voix haute par l’artiste dans sa langue maternelle et enregistrés sur bande magnétique. Cette écriture, malgré son maillage serré, restera facilement lisible jusqu’à ce qu’en 1972 Roman Opalka décide d’intégrer un élément nouveau qui consiste à traiter les fonds noirs en additionnant, à chaque nouvelle toile, un centième de peinture blanche. Cette décision, simple dans son énoncé, marquait une radicalisation exemplaire du programme mis en place en ce que la dimension temporelle allait, plus encore que dans la simple numération, produire tous ses effets. La progression vers le blanc sur blanc, en tant que phase ultime et indépassable, est ainsi programmée, annoncée et suivie avec détermination. Le teint livide de la mort que semble vouloir accepter la peinture de Roman Opalka n’est le signe d’aucune attitude morbide. Bien au contraire, cette lente progression vers le silence monochrome est voulue, recherchée, préparée depuis longtemps avec le calme nécessaire qui préside à toute grande initiative de la vie. L’exercice que s’est imposé Roman Opalka accepte volontiers la proximité étymologique de l’ascèse mais, alors que celle-ci est toujours dotée d’un certain coefficient de douleur, le rituel quotidien de l’artiste se fait dans la plénitude apaisée de celui qui a su donner une sûre orientation à sa recherche. Une recherche qui, sans doute, concerne l’individu au premier chef mais qui ne se dérobe aucunement à l’histoire et à l’histoire de l’art tout particulièrement. C’est ainsi que la « montée » du blanc de la graphie d’Opalka a pour conséquence prévisible d’aboutir à la fusion de la forme et du fond, ce qui, rappelons-le, constitua la recherche des artistes historiques, compatriotes d’Opalka, que furent Katarzyna Kobro et Wladyslaw Strzeminski, tous deux à la recherche de l’espace uniste."

    Maurice Fréchuret (Tiré de Les Années 70, l’art en cause, Paris, RMN, 2002)



  • 2008 :

  • Roman Opalka - Cueto Project, New York

  • The Panza Collection and Ways of Seeing : Giuseppe and Giovanna Panza - Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington

  • "Regarde de tous tes yeux, regarde! L'art contemporain de Georges Perec" - Musée des Beaux-Arts de Nantes

  • Rhythmus 21 - Positionen des Abstrakten Städtische Galerie im Lenbachhaus & Kunstbau, Munich

  • L'ivresse de l'Absolu - Fondation pour l'Art Contemporain, Claudine et Jean-Marc Salomon

  • Genau + anders - Mathematik in der Kunst von Dürer bis Sol LeWitt Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig - MUMOK



  • 2007 :

  • 20 ans du Musée d'Art Moderne - L'art après 1960 dans les collections, Musée d'Art moderne de Saint-Etienne

  • OUT OF TIME - Werke aus den Sammlungen - Neues Museum Weserburg Bremen

  • Ligne B - Connexion aux Abattoirs - les Abattoirs de Toulouse

  • Numerica - Palazzo delle Papesse - Centro Arte Contemporanea, Sienne

  • 30 Jahre walter storms galerie, Munich

  • Personal Structures Time-Space-Existence - Arti et Amicitiae, Amsterdam

  • ARTEMPO - Where Times Becomes Art - Museo Fortuny, Venise

  • Face to Faces - Akureyri Art Museum, Akureyri

  • En quête d`identité - Centre photographique d’Ile-de-France, Pontault Combault



  • 2006 : OCTOGONE - Musée d'art moderne de Saint-Étienne Métropole



  • 2004 : Roman Opalka - Galerie Praz-Delavallade - Paris



  • 2003 : Roman Opalka - OPALKA 1965/1 - Kunsthaus Zug



  • 2002 : Roman Opalka - Quint Contemporary Art, La Jolla



  • 1998 :

  • Roman Opalka - Städtische Galerie Ravensburg

  • Roman Opalka - Galerie Sollertis, Toulouse



  • 1996 : Roman Opalka - works from 1948-1966 - CSW Centrum Sztuki Wspolczesnej / Centre for Contemporary Art Ujazdowski Castle, Varsovie



  • 1995 : Roman Opalka Galleria Melesi, Lecco



    Site officiel Roman Opalka




  • Roman Opalka



  • montres molles
    peinture aquarelle
    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art