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Serge Poliakoff

Biographie Serge Poliakoff


"Beaucoup de gens disent que dans la peinture abstraite il n’y a rien. Quant à moi, je sais que si ma vie était trois fois plus longue, elle ne m’aurait pas suffi à dire tout ce que je vois." Serge Poliakoff

Serge Poliakoff, peintre français d'origine russe, reconnu comme un grand maître de l'abstraction, naît le 8 janvier 1900 à Moscou et décède le 12 octobre 1969 à Paris.

Serge Poliakoff est un des grands représentants de l'abstraction du vingtième siècle, après avoir longuement juxtaposé des travaux figuratifs et abstraits.

Serge Poliakoff se fixe à Paris en 1923. En 1929, il travaille à l’Académie Frochot et à la Grande Chaumière. En 1931, il expose pour la première fois, en groupe, à la Galerie Drouant. En 1935, Poliakoff quitte Paris pour Londres où il suit, pendant deux ans, les cours de la Slade School of Art. Il s’intéresse aux Primitifs italiens et à la peinture des sarcophages égyptiens qu’il étudie au British Museum. Il se marie avec Marcelle Perreur-Llioyd. Serge Poliakoff participe également comme guitariste à quelques films.

De retour à Paris en 1937, Poliakoff fait la connaissance de Vassily Kandinsky, qui le soutient. En 1938, il expose sa première toile abstraite à la Galerie "Le Niveau" à Paris. Kandinsky, le premier, reconnaît les qualités du jeune peintre abstrait. "Pour l’avenir, je mise sur Poliakoff" déclare-til. La même année, Poliakoff rencontre Sonia et Robert Delaunay. Devenu un habitué de leur maison, il se rend chez eux, à jour fixe, une fois par semaine. Lors de ces réunions, Delaunay expose ses théories sur le contraste simultané. Sans que sa peinture en soit directement influencée, les propos de Delaunay l’aide à évoluer. A la même époque, Poliakoff rencontre également Otto Freundlich : l’homme, la gravité abstraite de sa peinture, l’impressionnent très profondément.

En 1945, Serge Poliakoff expose ses premiers tableaux abstraits à la Galerie "L’Esquisse". Le préfacier, François Chatelet, décèle déjà les qualités dominantes de sa peinture. "Pour Serge Poliakoff, écrit-il, l’abstraction n’est pas sécheresse ; la pâte dont il pétrit ses toiles n’est jamais à son gré assez riche pour sa propre richesse".

En 1946, Poliakoff participe à deux expositions organisées dans la Salle du Centre des Recherches, rue Cujas, qui groupait, à l’époque, l’avant-garde de la peinture abstraite. Il expose à la Galerie Denise René (avec Duthoo, Alfred Reth, Marie Raymond et Poujet). Il participe au Salon de Mai. Il prend part également au Salon des Surindépendants où son envoi attire l’attention de Charles Estienne qui écrit dans Combat : "Saluons la réussite de Poliakoff ; il fait des toiles aussi agréablement bariolées qu’un tapis de Boukhara ou de Samarcande". Ce jugement qui, dans l’esprit de l’auteur, est loin d’être péjoratif, trouble profondément Poliakoff. Il redoute que sa peinture ne devienne décorative, commence à se méfier des couleurs vives et assombrit sa palette. Pour vivre, en plus de son activité de musicien (il joue de la guitare dans des cabarets russes), il fait des dessins de tissus, mais c’est une expérience de courte durée.

En 1947, il reçoit le Prix Kandinsky. L'année suivante il participe à différentes expositions organisées par la Galerie Denise René à Paris et, plus tard, dans les pays scandinaves. Sa première exposition particulière à l’étranger se déroule à la Galerie Tokanten à Copenhague. Le Musée de Grenoble lui achète un tableau : c’est sa première oeuvre qui entre dans un musée.

En 1950, Poliakoff expose ses peintures à la Galerie Denise René et ses gouaches à la Galerie de Beaune. En 1951, il expose ses peintures à la Galerie Dina Vierny et prend part à différentes expositions de groupe à Paris et à l’étranger (Angleterre, Japon). En 1952, Poliakoff cesse d’exercer son second métier, celui de musicien, grâce à un contrat avec la Galerie Bing. A l’exposition "L’Art du XXe siècle", organisée au Musée d’Art Moderne de Paris, il a l’occasion de voir les deux tableaux de Malevitch que possède le Museum of Modern Art de New York, dont le Carré blanc sur fond blanc. C’est un véritable choc et une confirmation : "Il m’a démontré une fois de plus le rôle capital de la vibration de la matière. Même s’il n’y a pas de couleur, un tableau où la matière vibre reste vivant". Sa première exposition particulière à New York se tient à la Galerie "Circle and Square", dirigée par Jean Larcade.

En 1953, sa première grande exposition (45 peintures et 5 gouaches) a lieu en Belgique à l’APIAW à Liège et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1954, ses expositions particulières se multiplient, de même que sa participation à des expositions d’ensemble en France et à l’étranger.

En 1956, Poliakoff reçoit le Prix Lissone. En 1958, parallèlement aux expositions personnelles qui se succèdent en France et à l’étranger, dans les musées Suisse, des pays scandinaves, d’Allemagne, d’Angleterre (1958-64), Poliakoff prend part aux grandes manifestations internationales (Documenta II et III ; International Exposition of Contemporary Painting, Carnegie Institute, Pittsburg ; "50 ans d’Art Moderne", Bruxelles).

Naturalisé Français en 1962, il prend part à la Biennale de Venise, où une salle lui est consacrée. En 1965, Poliakoff est lauréat du prix international de la Biennale de Tokyo. En 1966, il reçoit le Grand prix de la Biennale de Menton. Une importante rétrospective se tient au Kunstmuseum de Saint-Gall.

Une rétrospective se déroule en 1968 à la Maison de la Culture à Caen. En 1969, une exposition rétrospective a lieu au Musée Despiau-Wlerick (Donjon Lacataye) à Mont-de-Marsan. En septembre, Serge Poliakoff voyage à Venise, à l’occasion de son exposition à la Galleria del Naviglio. Il visite, à Padoue, la chapelle Scrovegni. Le chromatisme des fresques de Giotto influence ses dernières oeuvres.

"Il ne faut pas oublier que chaque forme a deux couleurs : l'une intérieure, l'autre extérieure. Ainsi l'oeuf, qui est blanc à l'extérieur mais jaune à l'intérieur. Et il en va de même pour chaque chose." Serge Poliakoff



Expositions Serge Poliakoff (sélection)


  • 2010 : Serge Poliakoff (1900-1969) - Musée de Pont-Aven

    Le Musée de Pont-Aven, après le succès de l’exposition consacrée à Olivier Debré en 2008, a choisi de présenter l’oeuvre de Serge Poliakoff (1900-1969), figure majeur de l’abstraction lyrique au XXe siècle. Il s’est exprimé par une utilisation toute personnelle de la couleur en tant qu’élément constitutif de la composition, des formes et de la profondeur.

    Dans cette perspective, l’exposition présentée au Musée des beaux-arts de Pont-Aven du 30 janvier au 30 mai 2010 est un événement des plus importants. En réunissant, dans un même lieu, environ 70 peintures et gouaches d’une grande diversité et puissance créatrice, le musée souhaite rendre hommage à l’un des artistes majeurs du XXe siècle. Serge Poliakoff, par ses qualités artistiques, est une figure incontournable de la période de l’abstraction lyrique des années 50.

    L’exposition vise à favoriser l’appréhension de cette période féconde à travers un parcours des premières oeuvres figuratives aux oeuvres abstraites accomplies. Le public pourra se familiariser avec les hésitations, les recherches et évolutions de l’artiste et ainsi, prendre la mesure de la vision toute personnelle que Poliakoff se fait de l’abstraction.



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