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Sophie Testa

La mer des masques

Galerie La poissonnerie, Marseille

Exposition du 7 au 31 mai 2011




La galerie La Poissonnerie présente "La mer des masques", une collection de dessins réalisés par Sophie Testa. Interprétations des masques des grands musées d’Arts Premiers, les dessins donnent un nouveau corps à ces objets, qui pour l’artiste appartiennent davantage à l’Art Sacré qu’à l’Art Primitif.

Les dessins sont présentés dans des cadres religieux et bourgeois, référencés donnant ainsi l’occasion aux visiteurs de retrouver ces artefacts exotiques dans leurs musées. Dans ce mariage entre intuition et travail de recherche, les personnages de la mer des masques effleurent le mythe, le travestissent, le transformant subtilement en un étrange présent.

Pour les intellectuels, l’artiste propose, à travers des envolées lyriques mêlant graphismes et savoirs anthropologiques, une mise en scène qui interroge le regard occidental et la mode des collections, vestiges de la pensée des lumières.

"Petite fille du peintre Georges Artemoff, Sophie Testa se tourne d’abord vers des études d’Arts Plastiques. Après sa Maîtrise, elle se consacre à des études d'Éthnologie par passion pour l’Art Primitif qui lui rappelle son enfance en Afrique où elle a passé les 10 premières années de sa vie entre 1978 et 1989. En 2004 elle obtient son Certificat d’Études de l’École des Beaux Arts de Marseille et part en Australie, à Perth, pour s’intéresser aux peintres aborigènes en milieu urbain, expérience qui lui inspirera les Mémoires de voyage, tome 2 série de peintures sur toiles et de dessins humoristiques qu’elle expose dans son atelier l’année suivante. Né de cette rencontre avec les Aborigènes de l’Australie de l’Ouest, ce travail traduit un retour à la peinture, au dessin et à la photographie. C’est en Australie que le peintre DCD l’initiera à la technique du « dot » et à la cosmogonie aborigène. Elle cofonde, en 2008, l’association Trois qui lui permet d’animer l’espace de création de l’Atelier Hespare à Marseille où elle expose, l’année suivante, L’appartement, premier acte de la Monographie d’une déménageuse. Dix ans après une première exposition des « Amazones », collectif d’artistes qu’elle a cofondé, elle participe en 2010 à l’exposition collective Les Amazones à la galerie la Borde Basse. Depuis 2004, elle réalise un travail régulier sur les masques traditionnels d’Afrique et d’Océanie. Son approche naturaliste des objets complétés par une lecture orientaliste du corps attire l’attention de la galerie La Poissonnerie. La galerie présentera sa collection de dessins La mer des Masques à Marseille en 2011. Parallèlement, les photomontages de la Mask factory sont sélectionnés à Arles par le collectif « Réponse par l’image ». Son travail suscite aujourd’hui l’intérêt de personnalités du monde de l’Art et de l’Anthropologie, comme Jean-Louis Augé, conservateur du Musée Goya et Monique Jeudy-Ballini, anthropologue au Cnrs."

J. Dobrovolny



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