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Festival international d'opéra baroque de Beaune

Festival du 02 au 25 juillet 2010


Le festival 2010 présente 6 opéras, en version concert, répartis en trois cycles centrés sur Monteverdi, Haendel et l’opéra français (Rameau, Lully). Parallèlement, Jérémie Rhorer, chef en résidence, poursuit l’interprétation du répertoire mozartien sur instruments originaux. Dans le cadre de sa politique de découverte et de promotion de jeunes talents, le festival invite un tout nouveau jeune chef de 25 ans, Raphaël Pichon, à diriger deux chefs-d’oeuvre de Bach et à développer ses projets lyriques sur trois ans. Un nouveau chef à suivre, absolument. Nous fêtons le 30e anniversaire de William Christie et de ses Arts Florissants, invités privilégiés à Beaune depuis 25 ans. L’occasion nous est offerte de les remercier chaleureusement pour tous les moments musicaux inoubliables que nous avons partagés ensemble à Beaune. Bon anniversaire ! Enfin, Lawrence Zazzo, Max Emanuel Cencic, Andreas Scholl, les plus grands contre-ténors d’aujourd’hui, se produisent en récital ainsi que la soprano mozartienne virtuose Malin Hartelius, habituée de Salzbourg, qui fait ses débuts à Beaune.

En ouverture du festival, l’opéra Il Ritorno di Ulisse in Patria de Monteverdi vient clore la trilogie montéverdienne initiée en 2005 avec le chef romain Rinaldo Alessandrini et son Concerto Italiano (trilogie reprise par la Scala de Milan dans une mise en scène de Bob Wilson). Composé 33 ans après l’Orfeo, l’oeuvre fondatrice du genre lyrique, Le Retour d’Ulysse marque un jalon essentiel dans l’histoire du théâtre musical au XVIIe siècle par l’évolution de Monteverdi dramaturge qui y affine ses procédés d’écriture notamment dans la caractérisation et l’expression des passions humaines.

Le festival fête le 30e anniversaire des Arts Florissants avec Jean-Philippe Rameau dont William Christie dirige deux oeuvres peu jouées : le ballet Anacréon et l’opéra-ballet Pygmalion, l’une des pièces les plus représentées à Versailles et à Paris en son temps. Toujours en musique française : Vincent Dumestre dirige une joyeuse anthologie consacrée à l'influence de l'exotisme sur la musique française et européenne du XVIIème siècle autour de la turquerie du Bourgeois Gentilhomme de Lully ; Christophe Rousset revient à Beaune pour diriger après Persée, la tragédie lyrique Bellérophon de Lully, en première mondiale, chef-d’oeuvre qui marque une étape importante dans l’histoire de la tragédie lyrique où tout effet comique est écarté au profit du renforcement de l’action dramatique et du développement du rôle descriptif de l’orchestre.

Haendel continue à être chez lui à Beaune, avec deux nouvelles productions, chefsd’oeuvre emblématiques de sa période romaine et londonienne : L’opéra-oratorio Il Trionfo del Tempo e del Disinganno qui fit l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel romain en remportant un succès phénoménal. Haendel y développe déjà une virtuosité tant instrumentale que vocale éblouissante si richement inspirée qu’il ne cessera d’y puiser nombre d’arias et de mélodies pour ses oeuvres lyriques ultérieures. L’opéra Alessandro, donné en première française, qui remporta au théâtre Haymarket de Londres, là aussi, un très grand succès populaire et dans lequel les vedettes Senesino, Cuzzoni et La Strada devaient déployer la virtuosité redoutable exigée par la composition.

Jérémie Rhorer et son Orchestre Le Cercle de l’Harmonie, en résidence à Beaune depuis 2006, après Idomeneo, Les Noces de Figaro et Cosi fan tutte de Mozart, opéras qui les révélèrent et les propulsèrent avec le succès que l’on connaît dans le monde lyrique, et avant d’aborder Don Giovanni, en 2011, proposent le drame héroïque Thamos, roi d’Égypte (curieusement peu joué) qui pourtant va largement influencer son opéra la Flûte enchantée.

Raphaël Pichon, nouveau chef invité, dirige à la tête de son Choeur et Orchestre Pygmalion deux oeuvres majeures de Bach : Le Magnificat et la Messe en si (Messe brève originale de 1732 qui ne comportait que le Kyrie et le Gloria).

Enfin, 4 récitals sont au programme avec des artistes qui pour la plupart ont fait leurs débuts à Beaune et qui depuis font une carrière internationale de premier plan : Lawrence Zazzo consacre son récital intitulé «Chants de Folie et de Lune» à Dowland, Campion... Malin Hartelius, magnifique soprano suédoise, habituée des grandes scènes internationales, Zurich, Salzbourg, New-York, fait ses débuts au festival dans des Airs d’opéras de Haendel et Mozart. Max Emanuel Cencic propose un programme autour d’Airs d’opéras composés par Haendel pour les castrats légendaires tels Farinelli, Senesino ou Carestini. Enfin Andreas Scholl revient à ses premières amours en interprétant des Airs d’opéras et des Mélodies de Purcell.



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