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Paris 28 octobre 2006, sur un air de Beethoven

fiac art contemporain
Paris 28 octobre 2006, sur un air de Beethoven
Technique mixte 199x116x12
2006 - 2007
Prix
© Francis Moreeuw
Astuce : cliquez sur l'image pour revoir toute la galerie de peintures

Paris samedi 28 octobre 2006

Il est 19h40, je quitte la cour carrée du Louvre où j'ai visité la FIAC. Je reste ébloui devant les façades illuminées et les multiples éclats de lumières sur la pyramide. Je passe un coup de fil à Niquette, pour lui faire part de mon retour,lui raconte brièvement ma journée, et lui dit mon émerveillement devant ce spectacle. Je m'apprête à traverser le jardin des Tuileries, afin de voir les sculptures et installations présentées à l'occasion de la FIAC mais celui-ci ferme ses grilles à 19h30.

Il fait déjà nuit noire. Qu'importe je vais longer la Seine et profiter du spectacle qu'offre Paris la nuit. Pour cela je dois traverser la rue mais là où je me trouve, pas de passage pour piétons et les voitures passent rapidement. J'attends qu'il n'y ait plus de véhicules, seulement une voiture à 200 m, je traverse en courant, mais dans ma précipitation je ne remarque pas une bordure au milieu de la route, mon pied gauche bute dessus et c'est la chute inévitable, un « plongeon » dans les gravillons.

Je suis sonné, la main, les coudes, les genoux et la tête me font souffrir. Je m'affole, je suis affalé sur le trottoir mais il me semble que mes jambes sont sur la route, avec toutes ses voitures et ce noir qui m'envahit. Je me relève péniblement, et ce noir toujours, je vacille, je sens le malaise monter, je lutte mais je sais que je n'y arriverai pas, je suis seul, il faudrait m'allonger, je suis seul, c'est la nuit, loin de chez moi, je suis seul, il faut que quelqu'un m'aide, ne pas rester seul, ne pas rester seul, ne pas rester seul...

Un couple s'approche, enfin quelqu'un, je leur demande de l'aide, il s'éloigne vivement. Deux jeunes filles, « s'il vous plaît, aidez-moi... », elles ont l'air d'avoir peur et hâtent le pas. Un groupe d'une dizaine de personnes se promènent, « je suis sauvé, me dis-je, ils sont nombreux, ils ne seront pas effrayés », je vais à leur rencontre, ma vue s'assombrit, je lutte pour ne pas m'évanouir, « je vais avoir un malaise... de l'aide... de l'aide... ». Stupeur! Il continuent leur route en me regardant comme si j'étais un pestiféré.

Je ne dois pas tomber, résister, résister, mais je sais par expérience que le mal sera le plus fort. Un sportif qui fait son jogging... il comprendra lui... mais, arrivé à ma hauteur, il accélère, je m'accroche à son bras, le supplie de s'arrêter, il se dégage et disparaît dans la nuit. Je ne vais pas m'en sortir, ce n'est pas possible, loin de tout... Il faut que j'arrête ce cycliste, il tient un petit chien en laisse, je lui barre la route, il s'arrête et m'écoute, enfin... trou noir... je me réveille, je suis allongé sur le sol, deux policiers municipaux ont rejoint le cycliste, la tête me fait mal. J'ai du m'effondrer et elle a heurté violemment les cailloux......



Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art