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Mircea Cantor

Biographie Mircea Cantor




Le plasticien Mircea Cantor naît en 1977 à Oradea en Roumanie.

Mircea Cantor exprime souvent sa position par rapport à un contexte de manière subtile et distanciée, à travers des films, des sculptures, des dessins, des interventions et des publications – comme "Version magazine". Il est découvert à Paris grâce à sa vidéo "The Landscape is Changing" (2002) dans laquelle des manifestants brandissent des pancartes-miroirs. Travaillant à partir de questions sociales et politiques, Cantor produit des équilibres entre éthique et esthétique.

Ayant grandi en Roumanie sous l’ex-dictature communiste, Cantor développe un travail consacré à la mise en garde contre toute forme d’idéologie. Soulignant l’impossible existence d’un monde univoque, l’artiste joue d’associations symboliques inédites pour proposer de nouvelles manières d’appréhender le réel. Sans pour autant témoigner d’une appartenance à un quelconque parti politique, les oeuvres de Mircea Cantor peuvent se lire comme des manifestes invitant à l’action civile du citoyen dans la grande entreprise qu’est la fabrication de notre société.

Remarqué à la Biennale de Venise 2003, à la Biennale de Berlin 2006, à l'exposition Forwart 02 à Bruxelles, au Philadelphia Museum of Art en 2006, à la galerie Yvon Lambert, lauréat du prix Ricard 2004, Mircea Cantor est l'une des figures marquantes de ces dernières années et appartient à une génération d'artistes d'Europe de l'Est révélés récemment. Il fait part d'une incroyable lucidité et d'une distance sur les réalités des pouvoirs en place et sur les illusions de l'occident néo-libéral. Il est en outre très impliqué et engagé dans la scène artistique roumaine, entre autres à travers la revue Version dont il est l'un des co-éditeurs.

Oeuvres textuelles, films/vidéos, photographies, installations, éditions, le travail de Mircea Cantor se déploie dans une étonnante diversité de médiums, sans répétition. Chaque pièce revêt un caractère de manifeste, chaque image est motivée. En proposant une réponse personnelle à une réalité saturée de signes parfois oppressants, Mircea Cantor bouscule et renverse les conventions, à l'instar de cette toile sur laquelle l'artiste peint un nid constitué de brindilles a priori mortes mais qui bourgeonnent pourtant. Ce cycle de la disparition et du renouveau est constamment mis en jeu dans l'oeuvre de Mircea Cantor qui nous rappelle ainsi la course effrénée au temps dans nos sociétés contemporaines.

Avec "Double Head Matches" (2002), Cantor modifie la production habituelle d’une usine en faisant appliquer aux ouvriers du phosphore sur les deux bouts de l’allumette, détournant ainsi le travail répétitif en une oeuvre poétique invitant au dialogue. Dans son film "Deeparture" (2005), on perçoit une violence suspendue, en observant une biche enfermée dans une pièce vide avec un loup. Avec "Second Step", une empreinte de pas dans un sol en béton, il évoque la possibilité d’un futur réinventé. L’installation "Shadow for a While" (2007), un film en 16 mm d’un drapeau noir pris par le feu, apparaît comme une ultime résistance, tandis qu’il lance un «dernier pari pour le futur» en s’intéressant au commerce des agneaux dans le contexte européen ("The Silence of the Lambs"). Mircea Cantor, utilisant les moyens du documentaire, met aussi en lumière la tension entre tradition locale et globalisation, celle qu’il vit notamment en tant qu’artiste roumain, vivant «sur terre».



Oeuvres Mircea Cantor




  • Seven future gifts :

    Ensemble sculptural monumental composé de sept rubans en béton qui reprennent à différentes échelles ceux qui servent à l’emballage des cadeaux (d’où le titre de l’oeuvre). De taille croissante, du plus petit jusqu’au gigantesque (4mx4m), ces modules sont un concentré remarquable du vocabulaire post minimal, qui réintroduit en même temps une vraie dimension post pop. L’objet est évidé et le contenant devient par la force des choses contenu. Dans le "white cube" de la galerie ce dispositif intègre au mieux la dimension spatiale inhérente à l’oeuvre.

  • Zooooooom :

    Film d’animation en 3D. Sous des allures de science fiction il démarre comme une descente sur terre de personnages fictifs de l’espace qui s’avancent en rangs ordonnés vers une pyramide étêtée. Une fois la cible atteinte, ils se mettent à la disloquer, bloc après bloc de pierre, et ils repartent avec en s’élevant vers les cieux. Le côté fictif est amplifié à la fin par un zoom arrière accentué et qui renforce le sentiment d’avoir assisté à une manipulation dans le sens littéral du terme. Un détail pourtant change intégralement la donne : nous saisissons au vol que le prétexte de cette oeuvre n’est autre qu’une déconstruction et une scénarisation en filigrane de l’image générique du billet d’un dollar américain, la monnaie référence et globale dont les aléas et les avatars actuels ne font que renforcer l’impression d’une véritable prémonition sur le plan métaphorique.

  • Easy :

    Série de dessins sous forme de story board qui font, à la manière des planches de BD, le récit d’un saut effectué par une paire de doigts par-dessus un obstacle symbolisé par un mur en carton, saut qui s’effectue aussi facilement que dans un rêve. Mais Mircea Cantor introduit ici une dimension supplémentaire : le dessin lui-même est un ready-made commandé à une professionnelle du genre, une manière d’induire un paramètre social et politique en lien direct avec l’idée de mondialisation, et avec la volonté de Cantor de reconsidérer le principe même de l’artisanat. La démarche de Mircea Cantor se veut une alternative qui questionne les limites même de la notion de liberté et d’exploration des possibilités de l’art.

  • Response :

    Installation composée d’une rangée d’épis de maïs qui comporte chacun une lettre par élimination des graines et qui forment ensemble la phrase : "que fait-on avec les perles ?". Cette interrogation est en fait une prise à rebours de l’expression de l’évangile selon Saint Matthieu "ne jetez pas vos perles devant les pourceaux", qui signifie gâcher quelque chose en le donnant à une personne qui n'en ferait pas un bon usage.

  • The New Times :

    Intervention simple mais hautement symbolique sur le titre d’un quotidien célèbre, une référence dans le monde des médias. Dans un cas il s’agit d’un ajout, dans l’autre d’une soustraction et le sens gagne paradoxalement dans l’intuition d’une actualité renforcée.

  • Io :

    Diptyque photographique présentant concomitamment une entrée et une sortie de tunnel, sauf que nous ne savons pas laquelle sert de début et laquelle de fin. Nous restons ainsi suspendus dans un cadre hors temps qui nous oblige en quelque sorte à décider par nous-mêmes et à prendre des paris risqués.



    Expositions Mircea Cantor (sélection) Cantor




  • 2012 : Mircea Cantor - Prix Marcel Duchamp 2011 - Centre Pompidou, Paris

  • 2011 : Les Nominés du Prix Marcel Duchamp 2011 - LAM, Villeneuve d’Ascq

  • 2010 : Les Promesses du passé, 1950-2010 - Centre Pompidou, Paris



    Vidéo Mircea Cantor Cantor








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