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Le temps retrouvé - Cy Twombly photographe et artistes invités

Collection Lambert en Avignon
Chapelle du Méjan, Arles

Exposition du 12 juin – 2 octobre 2011




"D’ailleurs, que nous occupions une place sans cesse accrue dans le Temps, tout le monde le sent, et cette universalité ne pourrait que me réjouir puisque c’est la vérité, une vérité soupçonnée par chacun, que je devais chercher à élucider. (…) Si c’était cette notion du temps incorporé, des années passées non séparées de nous, que j’avais maintenant l’intention de mettre si fort en relief, c’est qu’à ce moment même, dans l’hôtel du prince de Guermantes, ce bruit des pas de mes parents reconduisant M. Swann, ce tintement rebondissant, ferrugineux, intarissable, criard et frais de la petite sonnette qui m’annonçait qu’enfin M. Swann était parti et que maman allait monter, je les entendis encore, je les entendis eux-mêmes, eux pourtant situés si loin dans le passé." Marcel Proust, Le temps retrouvé

  • Pour la première fois en France, Cy Twombly photographe et co-commissaire

    Cy Twombly est l’un des plus grands artistes vivants, dont les expositions dans les musées les plus prestigieux du monde le placent au niveau de ses grands amis des premières heures, Jasper Johns et Robert Rauschenberg. Plus connu pour son oeuvre picturale et ses sculptures, on connaît moins son activité de photographe qu’il poursuit pourtant depuis 60 ans. C’est la première fois que cette part importante de sa création est présentée dans un musée français. Cy Twombly avait réalisé en 2007 la sublime exposition Blooming pour laquelle il avait spécialement créé pour Avignon un cycle d’immenses peintures autour des pivoines et de leur poésie très japonaise.

    Généreux, l’artiste a souhaité renouveler une expérience nouvelle avec la Collection Lambert, proposant cette fois-ci d’être l’artiste invité, en tant que photographe et comme commissaire d’exposition associé. C’est la première fois qu’il propose cette expérience passionnante et riche d’enseignements parce que les choix qu’il a réalisés donnent une lecture nouvelle à cette oeuvre si foisonnante.

    Cy Twombly, réputé pour n’accorder aucun entretien depuis un demi-siècle, livre ici un autoportrait suggéré à travers des choix artistiques très personnels.

  • À la Collection Lambert en Avignon, l’oeuvre photographique de Cy Twombly dialogue avec celle de Degas, Brancusi, Diane Arbus, Sol LeWitt, Ed Ruscha, Sally Mann...

    Cy Twombly présentera ses années au Black Mountain College, avec John Cage, Franz Kline, puis les années romaines avec des photographies d’intérieurs, de mer, de natures mortes mais également des prises de vue de ses peintures ou de ses sculptures. Ses choix esthétiques montrent une filiation directe avec Vuillard, Bonnard et Degas, d’où le titre proustien de l’exposition et du catalogue.

    Avec Brancusi et ses célèbres photographies de son atelier, sera mieux comprise cette relation intime à la lumière, au temps qui passe où la création est en devenir.

    Une confrontation des célèbres agendas et stéréoscopies de Lartigue aux horizons marins de Sugimoto nous plongera dans un temps suspendu.

    Aussi, avec Ed Ruscha ou Sol LeWitt, la photographie comme un acte répétitif annonçant des séries de peintures nouvelles feront comprendre l’obsession du thème.

    Enfin des artistes typiquement américains ont été retenus par Cy Twombly : Diane Arbus, photographe si rare et si influente dans l’art contemporain, Louise Lawler, Cindy Sherman et Sally Mann, peu connue en France et amie chère de l’artiste.

  • À la Chapelle du Méjan, Arles, Douglas Gordon et Miquel Barceló interrogent l’idée même du portrait et de son devenir

    À Arles, dans la Chapelle du Méjan, deux grands artistes ont été choisis : Douglas Gordon et Miquel Barceló. Douglas Gordon a été à l’honneur avec le livre Point Omega de Don Delillo (Actes Sud) où l’auteur américain prenait comme point de départ l’hypnotique installation vidéo « 24 Hours Psycho », où le temps du film est étiré par l’artiste sur toute une journée. Cette installation sera présentée, accompagnée de photographies de stars brûlées, “Self-Portrait of You + Me, 2008”, comme autant d’icônes qui se consument devant nous : Arletty, Montand, Deneuve, Jouvet, Romy Schneider, Trintignant…, notre propre visage apparaissant à travers le reflet des miroirs au dos de ces images détruites par le feu.

    Barceló n’est pas photographe et pourtant, sa toute nouvelle série de peintures sera associée à cette exposition déroutante. Comme il l’avait esquissé en 2010 pour la grande exposition Terramare, son invention picturale consistant à peindre des portraits d’Africains albinos à l’eau de Javel prend une dimension nouvelle alors que partout dans la ville d’Arles se dérouleront les Rencontres internationales de la photographie. En alchimiste virtuose, Barceló peint à l’aveugle — sans voir le résultat final — des portraits sur de la toile de lin noire qui réagit chimiquement à la Javel, laissant apparaître des visages comme passés par le feu dans un étrange bain révélateur ; Modiano, Deneuve, Podalydès ainsi que des amis proches. Tout l’art de Rembrandt, Goya, Eugène Carrière est là, dans une noirceur rappelant les flammes et les cendres des portraits énigmatiques de Douglas Gordon.



  • Cy Twombly, Yvon Lambert et Avignon

    Yvon Lambert s’intéresse au travail de Cy Twombly dès le début des années 60. Celui-ci avait déjà exposé à Paris à la galerie J, qui s’était distinguée en devenant le porte-parole des Nouveaux Réalistes, puis avait cessé de présenter son travail dans la capitale. En 1969, par l’entremise de Brice Marden qu’il expose dans sa galerie, Yvon Lambert se rapproche de Cy Twombly. Il le rencontre chez lui en Italie dans un beau palais romain. Les deux hommes ont en commun leur passion pour la mythologie, l’histoire de la Méditerranée et l’Italie où Yvon Lambert travaille régulièrement en développant la présence de ses artistes à Milan et à Rome. En 1971 il présente pour la première fois les travaux de Cy Twombly dans sa galerie parisienne. Dès lors, l’artiste américain sera lié de très près aux grands événements de la vie professionnelle du marchand.

    En 2004, Yvon Lambert et Éric Mézil, directeur de la Collection Lambert, se rapprochent à nouveau de l’artiste dans l’espoir qu’il accepte un projet pour le musée Avignonnais. Il faudra attendre l’été 2007 pour qu’il se concrétise. Intitulée Blooming, A Scattering of Blossoms and other Things, l’exposition sera finalement constituée d’un ensemble de peintures spécialement créées pour l’hôtel de Caumont et laissant éclore sur de grands panneaux de plus de 3 mètres de long des pivoines à la beauté étourdissante. Répétées à l’envie dans l’enfilade des salons à la française, ces énormes fleurs convoqueront tour à tour certains grands maîtres du passé chers à l’artiste : Hokusai, Monet ou Matisse… Elles voyageront ensuite dans certaines des plus prestigieuses institutions, notamment la Tate Modern de Londres et le musée Guggenheim de Bilbao.

    En 2010, c’est l’artiste qui se rapproche cette fois d’Éric Mézil et lui propose de travailler à nouveau pour une exposition Avignonnaise. Ce seront les photographies, encore jamais montrées dans une institution française, qui seront à l’honneur de cette nouvelle exposition estivale, dans laquelle elle seront confrontées à celles d’autres grandes figures de l’histoire de l’art, Degas, Renoir, Brancusi, Ed Ruscha, Sugimoto, etc.



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