Hélène Delprat

Cette exposition précédera l’installation et la performance que l’artiste réalisera dans le cadre de la Nuit Blanche 2011 (1er octobre, Paris), et l’exposition personnelle à la galerie Christophe Gaillard, accompagnée de la parution d’une monographie, au printemps 2012.

Twist and Die fait suite à l’exposition Une chambre à soi ("A room of one’s own", Galerie Gaillard 2011, commissaire Hélène Delprat) inspirée par le livre de Virginia Woolf.

Les peintures, photographies, documents et films projetés évoqueront cette question de la réalité, de la fiction, de la pose, du visage caché et du dessin qui fixe choses lues, vues et entendues comme un magnétophone. Twist and Die est une sorte de Danse des Morts drôle ou tragique où "Faire un truc par jour"* parmi des Morts et des Vivants serait la règle. Hélène Delprat utilise toutes sortes de médias: peinture, dessin, vidéo, archives etc... et tente de construire un monde où elle privilégie tout ce qui est caché, secret, imperceptible, invisible: les revenants, les fantômes, les morts vivants. Elle affectionne par dessus tout, les visages cachés. Fantômas et le Docteur Satan, Musidora... Les images des brigades d’intervention... celles des films de Franju. Tout mélanger: lire le journal d’Ernst Mann et regarder Zorro puis un film de Jack Arnold. Le cinéma "mal considéré" la réjouit: les séries B, "The brain that wouldn’t die", l’Homme invisible, Wolf man, Dracula voire les images des jeux vidéo. Et toujours les masques, les "Yeux sans visage", les "Chasses du Comte Zaroff", "Le plaisir" d’Ophuls et tous les Frankenstein. Elle aime l’idée de la mort drôle, monstrueuse, grinçante, extravagante, mélancolique... Les cris/inaudibles , l’horreur/discrète, le rire révélateur de nos peurs non avouées.