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De Dürer à Mantegna

Gravures Renaissance de la collection Leber

Musée des Beaux-arts d'Orléans

Exposition du 30 septembre – 28 novembre 2010




Samson
Albrecht Dürer, "Samson tuant le lion" - Vers 1496-1498 - Bois - 27,6 x 38,1 cm - 2008.0.121 © Orléans, musée des Beaux-Arts / cliché François Lauginie

L’exposition rassemble 150 oeuvres inédites du fonds exceptionnel, riche de près de 50 000 gravures, du musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Le cabinet des estampes du musée dévoile pour la première fois au public, dans une exposition d’envergure, une partie de son fonds. Les gravures européennes de la Renaissance, pour la plupart jamais exposées, proviennent exclusivement de la collection de Jean-Michel Constant Leber (1780-1859). Natif d’Orléans, érudit bibliophile, il fut membre de la Société royale des antiquaires de France et président de la Société archéologique et historique de l’Orléanais. À sa mort, le musée d’Orléans s’est porté acquéreur de sa collection de 2 000 estampes, de grande qualité, formant une histoire de la gravure européenne depuis le 15e siècle jusqu’au 19e siècle.

Le parcours offre un panorama des écoles de gravures les plus renommées en Europe (allemande, italienne, française et hollandaise) à la Renaissance. Des pièces datant des années 1460, coïncident avec les origines de la gravure : qu’elle soit utilisée comme un substitut aux enluminures dans les manuscrits et peinte, ou comme illustration dans les premiers livres imprimés. Plusieurs pièces inédites, voire uniques, sont présentées, ainsi que des xylographies provenant de livres incunables comme la fameuse Chronique de Nuremberg (1493). Les chefsd’oeuvre des premiers maîtres de cet art naissant (fin du 15e siècle et première moitié du 16e siècle) forment la majeure partie des pièces exposées.

L’école allemande, privilégiant le graphisme et la perfection technique, est particulièrement bien représentée, avec une dizaine d’oeuvres du grand maître Albrecht Dürer, dont ses feuilles maîtresses Melencolia I et Saint Jérôme dans son étude, et plusieurs pièces de Martin Schongauer, Lucas Cranach, la célèbre Danse des morts de Hans Holbein, mais également les oeuvres fascinantes des « Petits Maîtres », Georg Pencz et Sebald Beham, d’Albrecht Altdorfer et Heinrich Aldegrever ou encore Hans Baldung Grien.

Le célèbre peintre-graveur, Andrea Mantegna, à la fin du 15e siècle, puis Marcantonio Raimondi et ses élèves Agostino Veneziano, Enea Vico ou encore Ugo da Carpi et ses gravures en clair-obscur, ou Le Parmesan, incarnent l’école italienne, à l’idéal classique, et l’apparition de la gravure d’interprétation d’après les tableaux des grands peintres de la Renaissance comme Michel-Ange.

Les maîtres hollandais, proche de l’école allemande, au premier rang desquels Lucas de Leyde, réalisent des oeuvres mêlant Renaissance, maniérisme et scènes de genre d’après Pieter Brueghel. L’école française, moins féconde, avec une pièce du premier graveur français connu par son nom, Jean Drevet dit aussi le maître à la Licorne, des oeuvres de Jean Goujon et de l’école de Fontainebleau, conclut ce panorama.

Les pièces sélectionnées témoignent de la diversité des techniques (eau-forte, burin, bois,camaïeu, nielle…) employées à la Renaissance et de la richesse iconographique du fonds du musée des Beaux-Arts d’Orléans : récits mythologiques, ornements, scènes religieuses, sujets fantastiques, illustrations de la vie quotidienne, portraits, allégories, pièces archéologiques... Un formidable voyage aux sources de l’image...



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