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Jean-Auguste-Dominique Ingres / Ellsworth Kelly

Académie de France à Rome - Villa Medici

Exposition du 20 juin au 26 septembre 2010




Du 20 juin au 26 septembre 2010, la Villa Médicis présentera une exposition réunissant deux grands artistes de l’histoire de l’art, l’un vivant, Ellsworth Kelly, et l’autre actif au XIXème siècle, Jean-Auguste-Dominique Ingres.

Il ne s’agira pas de comparer deux styles ou deux genres de formes, mais de comprendre quelles relations de travail lient cet artiste américain, l’un des peintres abstraits les plus importants au monde depuis la fin des années 1940, lorsqu’il résidait à Paris, et le peintre français, directeur un temps de la Villa Médicis, dont l’oeuvre a nourri aussi bien l’académisme que l’art moderniste le plus novateur.

L’exposition présentera des oeuvres récentes d’Ellsworth Kelly, jamais exposées, ainsi qu’une sélection de ses dessins de plantes et de figures, avec une sélection de dessins et de tableaux d’Ingres. Les oeuvres d’Ingres ont été spécialement sélectionnées par Ellsworth Kelly dans les collections du Musée Ingres de Montauban, du Musée du Louvre et du Musée de Besançon.

En tant qu’institution très fortement ancrée dans le passé de par son histoire même, mais aussi les artistes majeurs qu’elle a accueillis, tout en s’ouvrant à l’avenir par sa programmation, l’Académie de France à Rome - Villa Médicis est un lieu qui se prête par excellence à l’accueil d’expositions de ce type, qui constitueront d’ailleurs un principe récurrent chaque été.

Le parcours de l’exposition est conçu conjointement par Ellsworth Kelly et Éric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome, qui a déjà montré les oeuvres de l’artiste dans plusieurs expositions dont « Henri Matisse – Ellsworth Kelly. Dessins de plantes » (qui eut lieu en 2002 au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou et au Saint Louis Art Museum, en collaboration avec Rémi Labrusse).

Il s’organise moins comme une confrontation directe que comme une organisation favorisant l’enrichissement des regards. La première salle montrera trois portraits d’Ingres, dont le Portrait de Desdéban (1810, Musée de Besançon), peint à la Villa Médicis, auxquels sera confrontée une toile de 2009 d’Ellsworth Kelly : Blue curves, Les trois salles suivantes montreront la série la plus récente de l’artiste américain : six reliefs monumentaux dont la composition quasi-identique varie selon les couleurs (série Curves). La suite du parcours articulera des dessins des deux artistes, en regroupements séparés.

Ainsi l’oeil et l’esprit des visiteurs seront successivement confrontés à l’un puis l’autre des deux artistes, sans comparaison directe mais de telle sorte que le souvenir de l’un habite le regard porté sur l’autre, et vice-versa.

L’exposition présentera transversalement trois aspects inhérents au travail d’Ingres, que l’on retrouve chez Ellsworth Kelly.

  • Le rapport aux contours et à la forme : Ingres s’appliquait en premier lieu, tel un sculpteur, à la forme des personnages qu’il dépeignait (« nous ne procédons pas matériellement comme les sculpteurs, mais nous devons faire de la peinture sculpturale »). La forme, le contour, Ellsworth Kelly les accentue jusque dans ses dernières oeuvres (Curves) de 2009. On les retrouve aussi dans ses dessins de plantes et dans une série de portraits inédits qui seront présentés, frappant par leur caractère linéaire.

  • La sérialité et la recherche de la « bonne forme » : Les dessins d’Ingres sont souvent l’occasion d’observer la façon dont se met en place la composition finale par déplacements et essais, particulièrement pour les membres. Comme chez Ellsworth Kelly, la raison de cette démarche sérielle n’est ni guidée par l’iconographie ni par une volonté expressionniste mais par la recherche d’une oeuvre qui soit formellement juste, dans une autonomie complexe à l’égard du monde des choses.

  • La dualité entre fragmentation et unité : Chez les deux artistes, la capacité d’efficacité visuelle est frappante, les oeuvres atteignant la vision et l’esprit comme d’un seul coup. Elle coexiste pourtant avec une construction par addition de parties qui conservent leur lisibilité individuelle.



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