Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Exposition Mark Brusse

ESTAMPES, 1954-2009

Musée du Dessin et de l'Estampe originale de Gravelines

Exposition du 13 mars – 16 mai 2010


Le Musée du Dessin et de l'Estampe originale de Gravelines offre pour la première fois à Mark Brusse la possibilité de montrer une large part de son oeuvre imprimé. L’exposition se présente comme une exploration de son travail à travers une sélection d’une centaine d’estampes indépendantes et de livres d’artiste de 1954 à nos jours.

Cette sélection sera complétée de trois assemblages et de cinq masques en terre cuite. Au fil de la chronologie, après la présentation de quelques oeuvres de formation qui attestent de son goût précoce pour l’estampe, l’exposition rend compte de l’évolution de l’oeuvre et du style de Mark Brusse au gré de ses multiples rencontres et voyages.

  • 1961 À 1970 : PARIS - NEW-YORK - AMSTERDAM - PARIS

    À partir de 1965, sa sculpture lui apporte une première reconnaissance. Il réalise ses premiers assemblages en bois de récupération et de métaux trouvés dans la rue. Aux "Clôtures" succèdent les "Soft Machines" et les "Strange Fruits". Tous racontent l’histoire d’éléments rencontrés par hasard et rassemblés selon la fantaisie de l’artiste pour vivre ensemble une nouvelle vie. L'oeuvre gravé de cette période est marquée par l'omniprésence de la lithographie. Les éditeurs sollicitaient les artistes pour diffuser et rendre accessible leur travail. Mark Brusse s'est saisi de ce contexte pour reprendre son travail en estampe. Tout d'abord, il transpose en lithographie ses recherches de sculpteur et prolonge la série des "Natural wood". Puis, prenant goût à cette technique, il crée une série d'oeuvres qui démontre son talent de coloriste. De 1965 à 1967, il s’établit deux ans à New York où, influencé par l’esprit minimaliste du moment, son travail prend une nouvelle dimension caractérisée par la monochromie et l’épuration des formes tant en sculpture qu’en estampe. Il se rapproche du groupe Fluxus connu pour son attachement au caractère événementiel et éphémère de l’oeuvre, participe à plusieurs happenings et collabore avec le musicien John Cage.

  • 1970 - 1983 : L’EMPREINTE DU SÉJOUR À BERLIN

    De 1970 à 1972, Mark Brusse vit à Berlin. De nombreuses lithographies de cette période sont marquées par le motif récurrent de la chaîne, du verrou, de la barrière, de l’échelle dont Three Hanging Cubes et Rodden Ladder sont représentatives. La notion d'enfermement est un écho au contexte pesant qui voyait Berlin coupée par le Mur. Mark Brusse se souvient du tabou pesant au sujet du Mur. Il traduit ce poids dans ses oeuvres et crée Berliner Object, assemblage précaire de bois fixés avec chaînes et cadenas, oeuvre charnière de cette période présente dans l’exposition. Dans In + Out, il juxtapose un aplat vert recouvert de traits figurant une pelouse et un ciel bleu où apparaissent des coups de brosse qui révèlent le bonheur gestuel du peintre. Peter Bramsen, son imprimeur, imprime de vraies planches pour figurer les quatre portes. Il utilise de la poudre d'aluminium pour colorer les parties métalliques. Mark Brusse noue à la même période une grande complicité avec le lithographe parisien Jacques de Champfleury. En compagnie de telles collaborations, c'est un univers d'infinies possibilités mêlées d'ingéniosité qui s'ouvre à l'artiste.. Dès cette période, Mark Brusse s'affirme comme un artiste qui a conscience des potentialités de l'estampe. La constance, la cohérence et l'évolution de son oeuvre en estampe, signalent qu'il est pleinement un graveur. Il crée son premier livre d’artiste intitulé Short Story, variation en huit eaux-fortes sur la relation entre une chaîne et une palissade percée d’un trou. Son séjour berlinois marque durablement Mark Brusse jusqu’à ses premiers voyages en Asie au début des années 80.

  • DES ANNÉES 1980 À NOS JOURS : LE MONDE FABULEUX DE MARK BRUSSE

    De retour de ses voyages en Corée et au Japon vers 1983, ses préoccupations changent radicalement. Il s’inspire des mythes, des croyances, des paysages, des pratiques artistiques des pays qu’il visite pour déployer un univers dans un style totalement nouveau. Il met en scènes singes, tortues, volcans et laves éruptives, têtes grimaçantes, serpents, sexes comme autant de symboles d’un monde spirituel et fabuleux dans lequel chaque élément devient un sujet doté d’une vie et d’une personnalité. Il continuera sans cesse de voyager entre le Japon, la Corée, l’Amérique du sud, Porto Rico, la Réunion… En 1988-89, la série des "Mountain Fish" est un modèle d'audace dans l'emploi des couleurs et des terrains d'expériences qui attestent de la dextérité avec laquelle il s'est emparé des possibilités plastiques de la lithographie. Avec un minimum de moyen, il trouve du plaisir à exploiter les effets de superposition et de transparence. En 1997, il réalise Mountain Sleeper et en profite pour signer une oeuvre d'une grande sensibilité. En écho à son travail sur papier Hanji, il obtient en trois couleurs des effets de lavis remarquables. Depuis la fin des années 90, l'estampe de grand format passe essentiellement par la linogravure qu'il traite en noir et blanc. Il n'emploie la couleur que très rarement, et en rehaut au pochoir. Au-delà de la souplesse du trait, c'est l'équilibre des masses qui frappent le regard. Mad Monk Drinking est un face à face exemplaire entre un massif coeur noir et une tête grimaçante qui surgit de la blancheur de la feuille. Ce mode de traitement se retrouve également dans Nightwings. Les linogravures démontrent, à l’instar des peintures et des sculptures, combien l'équilibre des masses et des couleurs est une notion centrale de son oeuvre.





  • arts plastiques contemporains
    homme invisible
    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art