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Metropolis

L’Exposition

Cinémathèque française, Paris

Exposition du 19 octobre 2011 - 29 janvier 2012




Parcours de l'exposition Metropolis
Article de référence : exposition Metropolis Cinémathèque

exposition metropolis
Exposition Metropolis, Cinémathèque française, Paris

Le coeur de l’exposition Metropolis s’articule autour des principales scènes du film, présentées sous la forme d’extraits. Chaque séquence est accompagnée de la musique de Gottfried Huppertz et commentée par les souvenirs et les déclarations du réalisateur Fritz Lang, de la scénariste Thea von Harbou, de l’assistant de production Hans Taussig, des décorateurs Erich Kettelhut et Otto Hunte, des photographes Karl Freund et Günther Rittau, et de la costumière Aenne Willkomm.

Outre les sections dédiées aux grandes scènes du film, une section intitulée « Prologue » permet au visiteur de s’immerger, dès son arrivée, dans l’univers du film. À la fin de l’exposition, un espace est consacré à la restauration du film. Enfin, une dernière section, ajoutée pour l’adaptation de l’exposition à La Cinémathèque française, traite de la réception de Metropolis en France. Elle présente essentiellement du matériel publicitaire.

  • La Cité des Fils

    Bien que la « ville des Fils » également appelée le « Club des Fils » ne soit que brièvement aperçue dans Metropolis, elle revêt une importance particulière du point de vue de la structure sociale du film. Ce lieu d’opulence, d’insouciance et d’oisiveté, où les fils des riches et des puissants s’amusent, offre un contraste saisissant avec la ville des travailleurs. Le stade de sport est conçu dans le style Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit). Son mur d’enceinte, sur lequel sont posées d’énormes statues, est monumental. Nous rencontrons Freder, le jeune héros, pour la première fois lors d’une course dans le stade, premier concurrent à franchir d’un air radieux la ligne d’arrivée. Les jeunes gens sont entourés de jeunes servantes qui les divertissent dans les Jardins éternels. Leurs costumes pleins d’inventivité les font ressembler à des créatures exotiques. Par une monumentale double porte, Maria et les enfants des ouvriers pénètrent dans ce jardin d’agrément orné d’une luxuriante végétation, rafraîchi par une agréable fontaine et où des paons se promènent. Les plans du stade ont été réalisés selon l’effet Schüfftan. Grâce à ce trucage, seule la partie inférieure du stade a en réalité été construite en studio ; le mur d’enceinte et les statues n’étaient que des maquettes, insérés dans les plans à l’aide d’un jeu de miroirs inclinés. Le plan panoramique des Jardins éternels a été réalisé à l’aide d’une petite maquette.

  • La Ville Ouvrière

    Des sirènes à vapeur annoncent le changement de quarts à Metropolis toutes les dix heures. Les ouvriers qui ont fini leur quart marchent au pas, têtes baissées, vers les ascenseurs qui les descendent vers leurs sombres demeures, tandis que les autres équipes d’ouvriers avancent dans la direction opposée vers les salles des machines.

    La ville des travailleurs est construite sous terre et n’est éclairée que par des lumières artificielles. Les immeubles, lugubres et crasseux, sont striés de diagonales d’ombre et de lumière. Au lieu de noms de rue, des numéros renseignent les résidents. Les salles des machines, situées au-dessus de la ville ouvrière sont immenses. Bruit et chaleur étouffante caractérisent les conditions de travail. Les hommes chargés d’actionner les leviers sur les unités de commande semblent se changer en machines. La vie humaine n’y a que peu d’importance. Ce sont les machines qui alimentent la ville en énergie.

    Lorsque la machine-coeur est prise d’assaut par les ouvriers, les lumières de Metropolis s’éteignent. Les salles des machines et la ville des travailleurs ont été filmées en images fractionnées. Ainsi, seule la partie inférieure de la ville ouvrière et son imposant gong au centre ont été construits sur un espace à ciel ouvert dans les studios de Babelsberg. La partie supérieure des édifices a été créée à l’aide de maquettes reflétées par des miroirs et mises à l’échelle.



  • La Ville Haute

    Des voies de chemin de fer aériennes et des passages surélevés traversent Metropolis. Ils sont portés par d’imposants pylônes métalliques qui dominent toutes les rues de la ville. Sous la nouvelle tour de Babel, la circulation se concentre vers une grande artère commerciale. C’est au dernier étage de cette imposante tour que Fredersen, qui règne sur Metropolis, a installé son centre de pouvoir. Son immense bureau offre une vue imprenable sur la ville. Les intérieurs de la ville haute, comme le bureau de Fredersen ou l’appartement de Josaphat, sont très élaborés, évoquant les styles Art déco et Neue Sachlichkeit. Le centre de la vie nocturne à Metropolis est le Yoshiwara, un lieu de décadence où les hommes de la haute société viennent s’amuser. Avec son portail de style japonais et ses volées d’escaliers, il est le pendant architectural de la cathédrale, sur le parvis de laquelle les ouvriers et Fredersen se réconcilieront à la fin du film. Les vues futuristes de la ville ont été créées image par image à l’aide de maquettes et d’effets spéciaux de peinture impliquant un travail sans fin de plusieurs semaines parfois. Des décors de rues ont été construits dans les studios de Potsdam-Babelsberg pour une scène de foule – une rencontre entre les ouvriers et les classes supérieures à un carrefour près de la cathédrale.


    Entretien avec Francis Rambert par lacinematheque
  • Le laboratoire de Rotwang

    Rotwang vit dans une petite maison très ancienne dont le toit en ogive semble vouloir toucher le sol. Cette sinistre demeure, ressemblant à une maison de sorcière, paraît saugrenue, perdue au milieu des gratte-ciel. La porte d’entrée donne sur un couloir qui se termine par un escalier conduisant à une bibliothèque. C’est dans le grenier, dont une lucarne, dans une esthétique toute expressionniste, projette une lumière voilée sur le mur, que Maria est enfermée. Au rez-de-chaussée se trouve une pièce ronde pourvue de nombreuses portes, et dans laquelle Freder se retrouvera piégé. Un escalier en colimaçon relie cette pièce aux catacombes. Le laboratoire dernier cri de Rotwang est rempli de verres à bec dans lesquels des liquides bouillonnent et un mystérieux matériel libère de terribles forces électriques. Un tube à vide dans lequel Maria sera capturée se trouve sur une table de laboratoire. Derrière un rideau se dresse un trône en pierre pour le robot. La maison abrite également une pièce consacrée à Hel, que Rotwang et Fredersen ont tous deux aimée et qui est décédée. Une sculpture gigantesque de sa tête, ciselée dans une pierre de couleur claire, lui rend hommage. Le robot sera présenté pour la première fois sous les traits d’une femme fatale aux gentlemen de Metropolis dans le hall de danse adjacent. La vue extérieure de la maison a été construite sur un terrain à ciel ouvert des studios de Babelsberg. Les effets spéciaux pour la scène de création du cyborg ont été réalisés grâce à un ingénieux système d’expositions multiples.

  • Les catacombes

    Les catacombes se trouvent sous la ville ouvrière. Cette nécropole forme les véritables fondations de Metropolis. Un vaste réseau de tunnels conduit à un spacieux sanctuaire, une sorte de crypte avec de grandes croix en bois sur lesquelles de nombreuses bougies sont allumées. C’est là que les ouvriers se réunissent après leurs quarts pour écouter les prophéties de Maria. Un escalier en colimaçon partant de la maison de Rotwang descend dans la nécropole. C’est ainsi que Fredersen et Rotwang parviennent à espionner les réunions des ouvriers. Dans le sanctuaire, Maria raconte la parabole de la construction de la tour de Babel. C’est là que Freder rencontre Maria pour la seconde fois et qu’il se reconnaît dans le « médiateur entre le cerveau et les mains » dont elle annonce la venue.

    Par la suite, Rotwang poursuivra Maria dans les passages souterrains simplement éclairés de la chandelle de la jeune femme et de la lampe torche du savant. Un lieu d’horreur émerge alors de ce cadre présenté sous un angle chrétien. Pour ce film, Fritz Lang a en effet emprunté de nombreux symboles aux registres chrétien, mythologique et traditionnel.

    Plusieurs techniques d’effets spéciaux ont été utilisées pour la réalisation de la « vision de Babel ». Mille figurants ont eu le crâne rasé et ont tiré une maquette en parpaing à travers le Volkspark Rehberge de Berlin. La tour elle-même a été construite en modèle réduit.

  • La cathédrale

    À Metropolis, la cathédrale est le pendant du Yoshiwara, lieu d’amusement. Elle représente les valeurs traditionnelles dans la ville futuriste dystopique. La nef avec sa grande colonne centrale, l’immense portail avec ses escaliers dégagés, de style gothique et flanqué de figures de saints, le toit avec sa galerie ou encore le clocher sont des renvois manifestes à l’architecture sacrée du Moyen Âge et du début de l’ère moderne.

    La cathédrale est vue pour la première fois au début de l’interlude. Freder va à l’église pour rencontrer Maria mais, à la place de son nouvel amour, il rencontre les personnages de la mort et des sept péchés capitaux dans une niche latérale.

    La cathédrale sert de décor à l’affrontement et à la réconciliation à la fin du film. Les ouvriers ont dressé un bûcher devant l’église sur lequel ils brûlent Maria, voyant en elle une sorcière alors qu’elle n’est autre que le robot. Sur le toit, Freder et Rotwang s’opposent dans une lutte qui prend fin avec la mort de l’inventeur. Maria et Freder sont enfin réunis et Freder devient le médiateur entre ‘le cerveau et les mains’.

    Les détails de la cathédrale ont été construits à l’échelle sur une toile de fond. Les masques grandeur nature des personnages de la mort et des sept péchés capitaux ont été créés par le sculpteur Walter Schulze- Mittendorff à partir du même matériau que celui utilisé pour le robot.



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