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Jean-Michel Othoniel

My Way

Centre Pompidou, Paris

Exposition du 2 mars - 23 mai 2011




"My Way n’est pas la reprise d’un standard. Ce titre m’évoque plutôt un parcours solitaire et singulier. Un chemin qui est un peu le mien au milieu des différents mouvements d’art contemporain que j’ai traversés au cours de ces vingt dernières années. De plus, My Way est un titre compréhensible dans les pays où voyagera ce que l’on peut appeler une "mid-career retrospective". C’est aussi un moyen de dédramatiser ce "bilan", de le rendre moins mortifère et d’en faire une étape constructive. L’exposition se compose de douze espaces distincts qui sont comme autant de petites expositions personnelles qui ont marqué mon parcours ; plus de quatre-vingts oeuvres sont exposées." Jean-Michel Othoniel

Le Centre Pompidou est la première grande institution culturelle à consacrer une exposition à Jean-Michel Othoniel, qui retrace son parcours de 1987 à aujourd’hui.

En complicité avec l’artiste, le Centre Pompidou propose une traversée rétrospective de son travail plastique intitulée My Way. Composé d’un ensemble inédit de 80 oeuvres, ce cheminement part des premières oeuvres confidentielles, intimes et poétiques et conduit le visiteur jusqu’à la découverte des oeuvres monumentales, dont les dimensions spectaculaires et le caractère merveilleux frappent l’imaginaire.

Ce voyage est jalonné d’étapes, de recherches et d’expérimentations : jusqu’au milieu des années 1990, l’artiste s’empare de matériaux précaires, sensibles, tels que le soufre, le phosphore et la cire, entre beauté et répulsion. Ces matières originales, peu utilisées, sont alors le véhicule d’une réflexion sur le corps, sa souffrance, la disparition. L’artiste explore la frontière entre le monde organique et le monde naturel et questionne les limites du genre. Puis, avec la découverte du verre, de sa couleur, de ses infinies possibilités plastiques mêlant force et vulnérabilité, l’oeuvre de Jean-Michel Othoniel aborde une réflexion plus sculpturale, trouve une nouvelle monumentalité, se met en mouvement. L’ensemble se déploie dans les deux espaces d’exposition situés au sein du musée national d’art moderne, la Galerie du musée et la Galerie d’art graphique, spécialement réunies pour l’occasion. Au même moment, la Galerie des enfants accueille deux oeuvres monumentales de l’artiste dans une proposition intitulée Le Réel merveilleux.

Les Éditions du Centre Pompidou publient une monographie accompagnant l’événement, préfacée par Alfred Pacquement, directeur du Mnam et rédigée par Catherine Grenier, commissaire de l’exposition.

Après sa présentation au Centre Pompidou, l’exposition sera présentée au Leeum Samsung Museum of Art de Séoul (Corée du Sud) à l’été 2011 puis au Hara Museum of Contemporary Art de Tokyo (Japon) à l’automne 2011 et au Brooklyn Museum de New York (Etats-Unis) au printemps 2012.





Entretien avec Jean-Michel Othoniel


Catherine Grenier – My Way fait référence à la chanson de Frank Sinatra. Ce titre évoque-t-il aussi la nostalgie du chemin parcouru ? Cette exposition à caractère rétrospectif est faite des cailloux blancs que vous avez semés pour toujours retrouver cette "voix" ?

Jean-Michel Othoniel – My Way n’est pas la reprise d’un standard. Ce titre m’évoque plutôt un parcours solitaire et singulier. Un chemin qui est un peu le mien au milieu des différents mouvements d’art contemporain que j’ai traversés au cours de ces vingt dernières années. De plus, My Way est un titre compréhensible dans les pays où voyagera ce que l’on peut appeler une "mid-career retrospective". C’est aussi un moyen de dédramatiser ce "bilan", de le rendre moins mortifère et d’en faire une étape constructive. L’exposition se compose de douze espaces distincts qui sont comme autant de petites expositions personnelles qui ont marqué mon parcours ; plus de quatre-vingts oeuvres sont exposées.

Catherine Grenier – Après la cire et le soufre, le verre rejoint par l’aluminium… Il semble que ce soit le plus souvent la rencontre avec une matière nouvelle, un matériau de prédilection, qui trace des pistes dans votre travail ?

Jean-Michel Othoniel – Les matériaux sont une des clés de lecture de mes oeuvres, c’est la partie visible de l’iceberg ; l’enchaînement des sens se fait aussi par les mots, le texte, les obsessions, les non-dits, les rencontres, les pertes... On découvre justement à travers cette rétrospective la complexité et les références qui composent les strates de mon travail. Dans le livre qui accompagne l’exposition, votre texte suit mon évolution au cours de ces vingt dernières années et révèle les différentes étapes de mon parcours.

Catherine Grenier – L’exposition montre une progression de l’intime au monumental, du corps, de l’espace intérieur, vers l’extérieur. Pourquoi cette ascension ?

Jean-Michel Othoniel – À la lecture de cette rétrospective, je me rends compte que mes oeuvres fonctionnent toutes comme des autoportraits. Presque autiste au début des années 1980, elles étaient comme des surrogates (substituts). Arrivant enfin aujourd’hui à assumer ma vie, les oeuvres ont suivi mon parcours du dévoilement et de la reconquête du bonheur : elles sont maintenant plus autonomes et libres.

Catherine Grenier – Vos dernières oeuvres sont empreintes d’un nouveau mouvement, est-ce un tournant dans votre oeuvre ?

Jean-Michel Othoniel – J’ai désiré terminer les douze expositions qui composent ma rétrospective dans les Galeries du Musée par une nouvelle exposition. La dernière salle montrera de toutes nouvelles oeuvres plus grandes et plus spectaculaires. La découverte des métaphores de la psychanalyse ont donné naissance à des sculptures plus abstraites qui ont la complexité de machines horlogères. Elles se déploient dans l’espace et offrent des formes enveloppantes et dynamiques.

Catherine Grenier – Une exposition-atelier est présentée simultanément dans la Galerie des enfants. Pourquoi avoir choisi certaines de vos oeuvres pour cet espace et comment allez-vous faire vivre l’expérience de la création aux enfants ?

Jean-Michel Othoniel – "Le réel merveilleux" est une exposition-atelier qui présente des oeuvres monumentales aux enfants, Le Petit Théâtre de Peau d’Âne et The Precious Stonewall. La première est un inventaire de maquettes habitées par les marionnettes créées par l’écrivain Pierre Loti, il y a cent cinquante ans. Elle montre ainsi les oeuvres d’un enfant, protégées par ma grande "ménagerie de verre". Il y aura aussi des initiations à la technique de l’aquarelle avec The Precious Stonewall – que j’ai créé en Inde l’année dernière lors d’un séjour auprès de verriers indiens –, qui sera prétexte à faire dialoguer les enfants du village de Firozabad, dans l’Uttar Pradesh, avec ceux participant ici à l’exposition-atelier. Grâce au groupe La Poste, nous allons organiser une correspondance ininterrompue, mon désir étant de partager avec les enfants l’émotion qui m’a moi-même bouleversé lors de mes premières visites au Musée il y a quarante ans. Pour accéder à ce merveilleux, il suffit, je crois, de faire confiance aux oeuvres.

Propos recueillis par Catherine Grenier, commissaire de l’exposition et directrice adjointe du Mnam.



Vidéo Exposition Jean-Michel Othoniel





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