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peinture

De Gauguin aux Nabis

Musée de Lodève

Exposition du 12 juin au 14 novembre 2010




Le Musée de Lodève présente une importante exposition consacrée à l’invention de l’art moderne, de Gauguin aux Nabis.

Les décennies qui vont des années 1890 aux années 1930 offrent un curieux paradoxe : elles sont tout à la fois réputées pour les grands mouvements qui la structurent (Postimpressionnisme, Fauvisme, Cubisme), mais elles restent encore méconnues en bien des aspects.

La part que va prendre l'Ecole de Pont-Aven et le groupe des Nabis (Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Ibels, Félix Vallotton, Paul Ranson, Georges Lacombe...), dans ce passage entre le XIXe et le XXe siècle, est, de ce point de vue, déterminante. Le parcours de ces artistes est toutefois mal connu du grand public et certains d’entre eux - Georges Lacombe, Henri Gabriel Ibels et Ker-Xavier Roussel par exemple - sont même délaissés pas l'histoire de l'art académique.

Il n'y a pas eu en France d'exposition du groupe des Nabis depuis la dernière rétrospective organisée au Grand-Palais en 1992.

Par ailleurs, les années de maturité des Nabis durant lesquelles ceux-ci réactivent avec brio la grande tradition classique, sont très rarement exposées.

Ainsi, le propos de cette exposition est de faire découvrir, ou redécouvrir, l’intérêt de ces années qui vont de Gauguin aux années 30, au travers des sections suivantes :

  • Gauguin et l'Ecole de Pont-Aven

    Des oeuvres de Gauguin, Emile Bernard, Charles Filiger, entre autres, illustrent comment ce groupe invente, selon les termes de Gauguin "le droit de tout oser", en libérant la couleur et en créant des tableaux rompant avec la perspective traditionnelle et le naturalisme photographique.

  • Les Nabis (1890-1900)

    - L'héritage formel de Gauguin et de l'Ecole de Pont-Aven (aplats de couleurs, japonisme).

    La formule de Maurice Denis définissant la peinture comme « une succession de tâches en un certain ordre assemblées » est devenue célèbre dès les années 1890 et ouvre la voie au Fauvisme comme à l'abstraction. Le regard que les Nabis portent par ailleurs sur les arts japonais leur suggère des formes en arabesques typiquement "Art Nouveau".

    - Vers un art de la vie quotidienne

    Le goût pour les arts décoratifs montre une volonté de décloisonner les arts appliqués et d'en renouveler le sens au tournant du siècle : c'est la volonté de ne pas hiérarchiser les arts entre eux, de faire pénétrer l'art dans la vie quotidienne, de relier l'artiste et l'artisan. C'est concevoir l'art comme une unité.

    - Symbolisme, mythes, légendes

    Les Nabis sont les continuateurs audacieux de l'effort de Gauguin pour rénover l'art sacré. À rebours de l'impressionnisme qui entreprend d'abolir le sujet au profit d'une exaltation de l'expérience rétinienne, Gauguin et les Nabis font de la peinture un lieu d'interrogation du sacré ; pour eux, le scientisme, le positivisme triomphant d'Auguste Comte en cette fin de XIXe siècle, sont impuissants à expliquer le monde et il est nécessaire de rechercher le sens de notre existence "au centre mystérieux de la pensée" selon les termes mêmes d'Odilon Redon.

    - Peinture et littérature, dialogues croisés

    Intéressés très tôt par la littérature (dès leur adolescence au Lycée Condorcet) les Nabis participent ensuite à l'aventure des théâtres d'avant garde (décors de Vuillard, de Sérusier, de Denis, en liens avec des metteurs en scène très inventifs tels que Lugné-Poe ou André Antoine, ...). Des livres illustrés en témoignent dans l’exposition (Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, André Gide, Alfred Jarry), mais aussi des tableaux dont le sujet est issu d'oeuvres littéraires. Cette section est spécialement conçue en lien avec le festival de poésie "Les Voix de la Méditerranée" et donnera lieu à des animations spécifiques (conférences, visites, ateliers).

    - Vers un nouveau classicisme

    Passées les années 1900, la peinture des nabis trouve une seconde jeunesse non seulement en re-visitant la peinture classique, mais aussi en réutilisant les acquis techniques de l'impressionnisme ; tandis que Maurice Denis affirme sont goût pour l'art classique dont il va chercher les exemples en Italie, Vuillard et Bonnard digèrent, en une lente maturation, l'analyse rétinienne de l'Impressionnisme. Les vues de lieux célèbres (le Colisée, le Christ de Fra Angelico peints par Denis) sont, dans cette section, placés en regard de ré-interprétations plus libres des grands modèles classiques.



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