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Harry Callahan Variations

Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris

Exposition du 7/9 – 19/12 2010




Chicago
Chicago, 1960 © The Estate of Harry Callahan - Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York

Harry Callahan (1912-1999) commença à photographier littéralement pour s’amuser, d’abord fasciné par la beauté des instruments.

L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson, organisée dans le cadre du trentième anniversaire du Mois de la Photo, rassemble plus d’une centaine de tirages noir et blanc, réalisés par l’auteur et provenant de collections publiques, la Maison européenne de la photographie (Paris) et le musée d’Art moderne (New York), de la Galerie Pace/MacGill représentant la famille, et d’une collection privée. Cette présentation permet de découvrir les thèmes de prédilection du photographe – la ville, sa famille et la nature, trois axes intimement liés à sa vie personnelle, qui vont se conjuguer jusqu’à la fin.

La ville, essentiellement les passants, perdus dans leurs pensées, à Detroit, Chicago et Providence ; sa femme Eleanor et leur fille Barbara, la nature, bien souvent des paysages ou des détails sans ciel, à l’exception de son travail à Cape Cod. Pas du tout intéressé par les récits en images, Callahan est le photographe de l’intuition, de la foi absolue dans le médium photographique. Ses obsessions intimes récurrentes constituent le rythme essentiel de son oeuvre : J’avais envie de revenir sans cesse aux mêmes idées, sachant qu’elles seraient différentes tout en étant les mêmes.

Né en 1912 à Détroit, Harry Callahan étudie les mathématiques pendant une année à l’université de Lansing, (Michigan). Il rencontre et épouse Eleanor Knapp en 1936 et, pour subvenir aux besoins de sa famille, accepte un emploi aux usines Chrysler. Il achète son premier appareil photo en 1938 et adhère au photo-club de Detroit. Autodidacte talentueux, Callahan découvre, fasciné, le travail d’Ansel Adams lors d’une conférence organisée en 1941. Cette rencontre bouleverse sa manière de photographier, cela m’a complètement libéré. D’abord pratiquée comme un loisir, la photographie devient pour Callahan une véritable addiction, un moyen pour apprendre à se connaître et découvrir le monde. C’est pour cette raison qu’il s’intéresse aux sujets qui lui sont proches, comme sa femme mais également la nature et la ville. Bien que la fin des années trente ait vu l’éclosion de la photographie engagée et la multiplication des supports qui offraient des tribunes (et aussi des emplois) aux reporters, Callahan se considère comme pas concerné (unconcerned) : il n’est pas un raconteur d’histoires (story teller), il n’y a pas de récit photographique dans son travail, mais une tentative compulsive de donner forme à son expérience intérieure. L’acte photographique se résume pour moi à être au bon endroit au bon moment en fonction de mon humeur. En apparence très formelles, ses images ont en fait une puissance émotionnelle profonde.

En 1946, il commence sa carrière d’enseignant de photographie presque malgré lui, à l’Institute of Design de Chicago puis à la Rhode Island School of Design de Providence. Pendant trente ans, en se basant sur son expérience et son oeuvre, il apprendra à ses élèves à photographier autrement, à rechercher la pureté d’une expression. Au fil des ans, il se lie d’amitié avec des artistes comme Mies Van der Rohe, Edward Steichen, Aaron Siskind, Hugo Weber qui ont beaucoup compté dans sa vie et son travail. Pendant plus de soixante ans, Callahan s’est concentré sur les mêmes sujets. Il était un pur croyant du médium, il avait foi en la photographie. Patient, méthodique et concentré, il allait jusqu’au bout d’une idée pour obtenir la photographie désirée. Il s’est essayé à plusieurs techniques comme les multi-expositions ou les collages. À partir de 1977, il travaille exclusivement en couleur. Distingué par de nombreux prix et bourses, il termine sa vie à Atlanta et décède en 1999.



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