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Jean-Jacques Lebel

Biographie Jean-Jacques Lebel




L'artiste plasticien Jean-Jacques Lebel naît à Paris en 1936. Il est également écrivain, cinéaste et inventeur de manifestations collectives de toutes sortes.

Jean-Jacques Lebel
Portrait de Jean-Jacques Lebel - Image tirée d'une vidéo pour l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain - Auteur : Pantalaskas, 1995

"C’est toujours dans les zones frontières, mal cartographiées, floues, marginales et ingouvernées, que s’inventent ou se réinventent les langages." Jean-Jacques Lebel

A New York pendant la guerre, Jean-Jacques Lebel rencontre Marcel Duchamp, André Breton et Billie Holliday avec lesquels il noue une relation intense qui durera leur vie durant.

En 1955, Jean-Jacques Lebel publie sa première revue d’art et de poésie, intitulée "Front Unique", dans laquelle interviennent entre autres Benjamin Peret, Roberto Matta, Francis Picabia, Wilfredo Lam, André Breton, Kostas Axelos, Joyce Mansour. La même année, il commence à peindre et à exposer, activité qui l’entraînera à présenter son travail dans les galeries Arturo Schwarz à Milan, Iris Clert, Raymond Cordier, Simone Collinet à Paris, et dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Membre trop turbulent du mouvement surréaliste, il en est exclu pour indiscipline en 1959.

En 1960 à Venise, Jean-Jacques Lebel est l’auteur de "l’Enterrement de la Chose", action directe considérée par les historiens comme le premier happening européen. Il prend position contre la guerre d’Algérie et la torture en co-organisant la manifestation "Anti-Procès" à Paris, à Venise et en 1961 à Milan où est exposé le "Grand Tableau Antifasciste Collectif" peint par Enrico Baj, Gianni Dova, Roberto Crippa, Errò, Antonio Recalcati et lui-même. Cette oeuvre est d’abord censurée pendant 24 ans avant de faire le tour des musées européens.

Dès 1962, Jean-Jacques Lebel conçoit et participe à de nombreuses actions avec Claes Oldenburg, Allan Kaprow, puis avec Tetsumi Kudo, Errò, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Nam June Paik, Charlotte Moorman, Robert Filliou, Earle Brown et Ben dans le cadre du Festival de La Libre Expression qu’il crée en 1964.

En 1965, Lebel traduit et réunit pour la première fois en français une anthologie des textes de ses amis, poètes de la Beat Generation : William Burroughs, Allen Ginsberg, Michael McClure, Lawrence Ferlinghetti, Gregory Corso...

En 1966, Jean-Jacques Lebel publie le premier essai critique illustré en français sur l’art du happening et poursuit désormais ses actions de poésie directe en parallèle à ses activités picturales et politiques.

En 1967, Lebel met en scène "Le Désir attrapé par la queue", la pièce de Pablo Picasso, avec Taylor Mead, Rita Renoir, Ultra Violet et le groupe de rock anglais, Soft Machine.

En 1968, Jean-Jacques Lebel prend part aux activités du "Mouvement du 22 mars", du groupe anarchiste "Noir et Rouge" et à "Informations et Correspondances Ouvrières". Il suit alors l’enseignement de Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis.

En 1970, Jean-Jacques Lebel codirige avec Daniel Guerin la collection "changer la vie" chez Pierre Belfond où seront réédités plusieurs grands textes historiques du mouvement anarchiste international. Se considérant en exil intérieur, il déserte le monde de l’art afin de se consacrer à ses activités underground.

En 1979, Lebel fonde avec François Dufrêne et Christian Descamps puis Jacqueline Cahen, le Festival International Polyphonix, manifestation nomade qui s’ouvre aux poètes, cinéastes, musiciens et performeurs de tous horizons, constituant un laboratoire autonome des mouvements rhizomatiques.

En 1988, Jean-Jacques Lebel met fin à son exil et reprend son activité publique d’artiste. Dans cette période, il conçoit d’importantes expositions présentées dans des musées européens dont le point de vue renouvelle radicalement le regard porté sur des oeuvres d’artistes comme : "Victor Hugo, peintre" au Musée d’Art Moderne de Venise en 1993, "Picabia/Dalmau" à l'IVAM Valence en 1995, "Cent Cadavres Exquis, Juegos Surrealistas" à la Fundaciòn Colleccion Thyssen-Bornemisza à Madrid en 1996, "Jardin d’Eros" à Barcelone en 1999, "Picasso érotique" au Musée des Beaux-Arts de Montréal en 2001, "Le labyrinthe Artaud" à Dusseldorf et Milan en 2005, "L’un pour l’autre, les écrivains dessinent" à l'Imec/Caen en 2007 et 2008. Il poursuit simultanément son oeuvre plastique et réalise des installations marquantes présentées dans de nombreux musées comme "Le Monument à Felix Guattari" en 1993 dans le cadre de l’exposition "Hors-Limite l’art et la vie" au Centre Georges Pompidou. "Le Reliquaire pour un culte de Vénus" en 2001 dans 28 musées européens ou "Les Avatars de Vénus", vidéo-installation en 2008 au ZKM de Karlsruhe.

Son activité d’artiste, d’inventeur d’expositions et d’organisateur de festivals internationaux se mixent pour constituer de fait une oeuvre au-delà des genres, démolissant les cloisonnements entre les langages, les techniques et les époques et surtout entre l’art et la vie. L’état de soulèvement permanent est une caractéristique de ce mode de vie intrinsèquement collectif, transculturel et libertaire.



Jean-Jacques Lebel : expositions (sélection)




  • 2012 : Jean-Jacques Lebel, "Peintures, collages, assemblages - 1956-2012" - Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

    L’exposition conçue avec l’artiste présente un ensemble de collages, frottages, assemblages et installations, de 1956 jusqu’à aujourd’hui. Cette sélection permet de donner un aperçu de la diversité cohérente de l’œuvre de l’artiste. Le cœur de son processus de création pourrait être ce décloisonnement entre les disciplines et les matières, cette absence de hiérarchie entre les sujets et les techniques. Ses œuvres mêlent des références philosophiques aux domaines les plus prosaïques, l’écriture à la peinture ou au dessin, le collage de magazines découpés à des volutes colorées. Ce qui nous est donné à voir agit comme un condensé d’une époque, avec quelques faits divers (Christine Keeler Tabloïd), quelques personnages politiques (De Gaulle, Kennedy, Krouchtchev…), des personnalités artistiques (Breton ou Dufrêne), tout en étant traversé d’œuvres universelles, qui fonctionnent comme des symboles, tel l’Hommage aux poilus bricoleurs anonymes de la Première Guerre mondiale, saisissant dans sa puissance d’évocation dramatique, laissant pourtant la place à un témoignage des plus banals et simples, aux détournements d’engins de guerre en objets usuels.

    Ces accumulations et mélanges disent la polysémie de toute représentation. La construction plastique témoigne d’une volonté d’approcher l’authentique et le spontané, avec un assemblage d’éléments divers qui, ensemble, s’approchent au plus près d’un discours équivoque, seul à même de refléter une réalité, plus mythique que "réelle".

  • 2009 : "Jean-Jacques Lebel : soulèvements" - La maison rouge



    Jean-Jacques Lebel : les liens




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