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Kendell Geers

Biographie Kendell Geers




"En tant qu’artiste, j’essaye d’engager avec la vie un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême." Kendell Geers

Kendell Geers
Kendell Geers - Catalogue monographique «Irrespektiv», édité par Bom Publishers. Conçu et édité par le SMAK de Gand, le BPS 22 de Charleroi, le Baltic Flour Mills de Newcastle, le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Trente et le mac LYON.

Kendell Geers, de son vrai nom Jacobus Hermanus Pieter Geers, modifie lui-même certains éléments de sa vie, ce qui rend complexe la tentative d'établir sa biographie exacte.

A l’âge de 16 ans, il remplace son nom de naissance pour prendre celui de Kendell Geers, masquant ainsi son identité d’afrikaaner originaire de Hollande. Cette première modification est suivie d’un certain nombre d’autres dans l'optique de redéfinir son identité et de placer ainsi sa propre vie sous le signe de la rébellion.

En 1983, Kendell Geers falsifie sa date de naissance qu’il situe désormais en mai 1968. En choisissant une date aussi célèbre, Kendell Geers fait coïncider l’histoire collective avec son histoire personnelle. Les révoltes étudiantes, la mort de Marcel Duchamp et l’assassinat de Martin Luther King sont autant d’événements marquants de 1968 que l’artiste semble revendiquer comme des éléments fondateurs.

vitrine
Kendell Geers, T.W. (Vitrine), 1993 - Vitrine en bois et verre - Dimensions: 165 x 110 x 56cm - Courtesy Kendell Geers et Stephen Friedman Gallery, London

Dans la même perspective, avec "T.W. (curriculum vitae)", l'artiste réécrit son CV à partir d’une sélection de faits historiques. En enchevêtrant son histoire à celle du monde, Kendell Geers souligne l’importance du contexte social, culturel et politique, dans sa vie d’artiste.

En 1989, refusant de servir dans la Force de défense sud-africaine, Kendell Geers doit s'enfuir aux États-Unis. À New York, il devient l’assistant de Richard Prince, lui-même déjà engagé dans la subversion des codes de la société WASP (White Anglo Saxon Protestant).

En 1990, Kendell Geers retourne à Johannesburg, avant d’en partir définitivement dix ans plus tard. Archétype d’une génération d’artistes engagés dans les années 90, Kendell Geers est passé, depuis le début de la décennie, d’un art résolument ancré dans les problématiques activistes à un travail de manipulation iconique des situations de crise sociale, idéologique ou politique, poussant toujours le spectateur à un trouble et à un questionnement.

Cadavre Exquis
Cadavre Exquis, 2007 - Kendell Geers - Reproduction grandeur nature en résine de la Victoire de Samothrace, repeinte au motif "Fuck" - Photographie: André Morin - Courtesy Kendell Geers et Yvon Lambert, Paris, New York

Kendell Geers interroge les pulsions destructrices de l’homme dans un monde où les notions de bien et de mal sont, selon lui, dépassées. Kendell Geers affirme que l’art peut avoir des conséquences sur la société.

Barbelés, sacs mortuaires, voitures incendiées, matraques, autoportraits en bouteilles de bière brisées, monument en l’honneur de l’anarchiste inconnu, néons... même le mot "Fuck" apparaît tel un motif abstrait dans certaines de ses sculptures. Sexe, mensonge, violence, politique, religion et autres maux sociaux sont traités avec vigueur dans l'oeuvre de Kendell Geers qui résonne comme un appel à la révolution.

"L’artiste devrait réagir par rapport à ce qui se passe dans la société mais il ne devrait jamais avoir de responsabilité sociale. Créer, c’est aussi réagir." Kendell Geers



Expositions Kendell Geers (sélection)




  • 2009 : Kendell Geers, "The Waste Land" - Galerie Yvon Lambert, Paris

    Pour cette nouvelle exposition, l’artiste a choisi le poème The Waste Land (1922) de T.S Eliot comme source d’inspiration. Un poème sombre, à mi-chemin entre satire et prophétie à résonance lugubre; un poème dont la forme même déroute par ses changements de registres, de sujets, de lieux et d’époques, repoussant les frontières de l’expression traditionnelle pour créer un univers à part, invitant à s’interroger sur les sources et les références de la société moderne, qui n’est autre que terrain vague, Waste Land.

    Kendell Geers peut sans doute s’approprier les vers du poète qui provoque abruptement son lecteur : « You know nothing? Do you see nothing? Do you remember Nothing? ». Son oeuvre est en effet aussi déroutante et provocante que les mots de T.S Eliot. Il explore un monde dont les fondations, croyances et idéologies se désagrégent. En tant qu’artiste, il essaie d’engager avec la vie, un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême. La violence de son oeuvre n’est toutefois pas destinée à soumettre le spectateur à ses vues. Au contraire, il le laisse libre d’accepter ou de refuser l’expérience qu’il propose.

    "J’essaie de créer des endroits dans lesquels les spectateurs doivent accepter la responsabilité de leur présence dans l’oeuvre artistique. Evidemment, ils sont toujours libres de s’en aller ou de continuer leur chemin mais s’ils décident de prendre part à mon travail, ils deviennent spectateurs actifs… Le danger est quelque chose de présent dans toutes mes oeuvres."

  • 2008 : Kendell Geers - Musée d'art contemporain, Lyon



    Vidéo Kendell Geers








  • biographie
    Galerie art contemporain
    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art