Larry Clark

Dès son plus jeune âge, Larry Clark assiste sa mère, qui est photographe. Attiré par la culture underground des années 1960, Clark explore les dérives du monde adolescent et commence par photographier les rebelles et marginaux de sa ville natale. Parallèlement, il étudie pendant 2 "ans à la Layton School of Art de Milwaukee.

Sa première monographie, "Tulsa", est une référence incontournable dans l’histoire de la photographie américaine. Son esthétique influence la mode et la publicité. Larry Clark publie un second recueil de photos "Teenage Lust" en 1983 sur un adolescent prostitué portoricain à New York. Suivent "1992" et "The Perfect Childhood", ouvrages de collages, témoignages de la vision quasi-anthropologique de Larry Clark sur ses contemporains.

L'oeuvre de Larry Clark est exposée dans de nombreux pays et fait notamment partie des collections permanentes des musées Whitney et Guggenheim de New York.

Martin Scorsese et Gus Van Sant, reconnaissent l'influence de Larry Clark sur leur travail. C'est d'ailleurs grâce à leurs encouragements que le photographe s’oriente, en 1995, vers le cinéma. Son premier long-métrage "Kids", fait sensation aux festivals de Sundance et Cannes : portrait quasi-documentaire, sans concession, d'une jeunesse américaine désoeuvrée, en proie à la toxicomanie et au SIDA, le film remporte un succès critique et commercial. En 1998, Larry Clark réalise "Another Day in Paradise", road-movie sanglant avec James Woods et Melanie Griffith. Suivront "Bully", "Ken Park" et "Wassup Rockers", dans lesquels il poursuit son exploration d’un monde adolescent à la dérive.

Expositions Larry Clark (sélection)