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Malachi Farrell

Biographie Malachi Farrell




Kerguéhennec Malachi Farrell
Bubbles (air-survival) - Intervention dans le bassin du Domaine de Kerguéhennec à Bignan par Malachi Farrell. Photo moreeuw.com

L'artiste irlandais Malachi Farrell naît à Dublin en 1970.

De 1987 à 1992, Malachi Farrell fréquente l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen, puis en 1993 l'Institut Supérieur des Hautes Etudes de Paris. Il étudie à la Rijksacademie d’Amsterdam en 1994-1995.

Malachi Farrell donne vie à ses oeuvres par le mouvement, le son et la lumière. À travers elles, il nous transmet son approche de l’écologie, de l’organisation étatique ou militaire ou des maux que celles-ci engendre dans la vie quotidienne.

Malachi Farrell récupère des puces électroniques sur des appareils usagés et les reprogramme pour activer des machines insolites. Farrell fait acte de résistance face à la société consumériste. Une résistance qui fonctionne davantage sur le pouvoir de l’imagination que sur un positionnement politique ou revendicateur.



Expositions Malachi Farrell (sélection)




  • 2009 : Malachi Farrell, "Strange fruit in the street" - Centre d’art le LAIT, Laboratoire Artistique International du Tarn

    Malachi Farrell traite des grandes questions politiques et sociales, passées et présentes, sur un mode narratif, théâtralisé, par lequel l’imaginaire favorise la prise de conscience. Il utilise le son, la lumière, des machines insolites, des figures et des objets articulés, pour la réalisation desquels il associe bricolages ingénieux et technologies de pointe.

    Sa démarche est celle de l’engagement, de la résistance, de la mise à nu de la violence contre l’humanité et des systèmes qui l’activent. Ses oeuvres suscitent simultanément l’émotion et la réflexion, catalysés par l’humour et l’ironie.

    Le titre de l’exposition "Strange fruit in the street", entièrement crée pour les Moulins à Albi, fait référence au poème "Strange Fruit", décrivant le lynchage d’un Noir, écrit au milieu des années 1930 par Abel Meeropol, enseignant juif du Bronx dont le nom de plume est Lewis Allen. Il a été interprété pour la première fois par Billie Holiday en 1939 au Café Society, à New York, premier café "intégré". Cette chanson est reprise dans le film "Lady sings the blues". Elle est considérée comme le premier "protest song" américain et constitue les prémices de la lutte pour les droits civiques des années 1950.

    Malachi Farrell transpose le lynchage de l’homme noir à la situation mondiale actuelle, où la population et l’environnement sont détruits par la misère sociale et l’inconscience écologique. L’exposition est un parcours dans la rue d’un mauvais quartier aux Etats-Unis, un lieu à la marge, métaphore de toutes les villes en crise... dans un univers sombre peuplé d’automates animés.



  • 2005 : DIONYSIAC - Centre Pompidou, Paris

    L’exposition DIONYSIAC regroupe 14 artistes contemporains, certains déjà très reconnus, d’autres très attendus. De Paul McCarthy à John Bock, en passant par Malachi Farrell et Jason Rhoades, la plupart des artistes montre une oeuvre inédite, spécialement produite pour l’exposition.

    Malachi Farrell a notamment réalisé des expositions personnelles au Capc de Bordeaux en 1999 et plus récemment au Sprengel Museum de Hanovre en 2003. Dans un style volontairement grandiloquent, Malachi Farrell propose des installations mécaniques ultra-sophistiquées aux matériaux bruts mais à mi-chemin de la low-culture du cartoon ou du théâtre de rue. Il se positionne comme un travailleur, qui dénonce l’excès d’évènements simultanés typique de l’époque.

    Ses installations jouent de la caricature, avec énergie et une certaine brutalité. Nature Morte, que l’artiste réalise en 1997, est une mise en scène tragi-comique de l’exécution de branches d’olivier. Hooliganisme, de la même année, crée une atmosphère d’extrême violence sonore avec des haut-parleurs diffusant les hurlements du public d’un stade de foot déchaîné. Plus récemment Nothing Domestic en 2003 à la galerie Xippas, est un vaste déballage d’armes meurtrières et d’images guerrières dans un vacarme de slogans et de harangues de maraîchers.

    Produit pour l’exposition Dionysiac, Atelier Clandestin relève de cette même hystérie sonore et mécanique, oscillant entre ivresse de la production et dénonciation de l’exploitation, dans un style clownesque où le trait est forcé jusqu’au grotesque.



  • arts plastiques contemporains
    homme invisible
    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art