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Musée des impressionnismes Giverny

Présentation




Musée des impressionnismes Giverny
Entrée du musée des Impressionnismes à Giverny, 2009 - photo Theoliane

Claude Monet s’installe à Giverny en 1883. Bien qu’il n’ait jamais encouragé d’artistes à le suivre, le village attire rapidement un cercle d’américains désireux de mettre en application des principes impressionnistes au coeur des paysages normands.

Un siècle plus tard, Daniel Terra, homme d’affaires américain et grand collectionneur voulut faire revenir ces oeuvres américaines sur le lieu de leur création et il inaugure le musée d’Art Américain Giverny en 1992. En 2009, ce musée devient le musée des impressionnismes Giverny dont la vocation est de mettre en lumière les origines ainsi que la diversité géographique de ce mouvement artistique.

Il s’intéresse à l’histoire de l’impressionnisme et de ses suites, notamment la colonie de Giverny et la vallée de la Seine. Il traite enfin de ses conséquences plus lointaines dans la seconde moitié du XXe siècle. Car si Giverny est une étape essentielle dans un parcours impressionniste de la Vallée de la Seine, c’est aussi un jalon crucial dans l’histoire du passage de l’impressionnisme à l’art du XXe siècle.

Le musée s’inscrit dans la pente naturelle du terrain à flanc de colline, ne laissant apparaître que quelques murs opaques en pierre calcaire beige et des terrasses plantées de bruyères, prolongées par des parterres entourés de haies. A l’intérieur du bâtiment, quelques baies orientées au Nord ouvrent sur les collines de Giverny. L’architecture a su créer une atmosphère particulière, à partir de jeux de niveaux, de la juxtaposition subtile de couleurs et de matières, du contraste de l’ombre et de la lumière, et d’un certain dialogue entre l’intérieur et l’extérieur. Cette atmosphère rend hommage à la nature, chère aux peintres impressionnistes, à travers une architecture qui la respecte et la célèbre.

À l’intérieur, les architectes ont particulièrement travaillé à la coexistence maîtrisée «d’espaces à vocations différentes» : salles d’exposition, conférences, concerts, espaces d’accueil et restaurant. L’ensemble s’organise autour d’un hall vaste et lumineux : à gauche trois salles d’exposition, dont les plateaux sont décalés en fonction de la pente du terrain. Leur aménagement permet une grande flexibilité d’accrochage. À droite, un restaurant de plain-pied s’ouvre sur l’extérieur avec une grande terrasse. Au niveau inférieur, une salle de conférence et de concert accueille près de 200 personnes. Son accès indépendant lui permet d’être utilisé pendant les heures de fermeture du musée. L’interpénétration des espaces et l’aisance des circulations contribuent à faire «oublier» l’architecture conçue pour favoriser la concentration des visiteurs sur les oeuvres.

Créé par le paysagiste Mark Rudkin, auteur notamment du réaménagement des jardins du Palais Royal à Paris et représenté au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, le jardin du musée des impressionnismes Giverny, ne se laisse découvrir qu’au fur et à mesure de la déambulation, le long des allées. Structuré et contemporain, il se compose de parterres carrés monochromes, qui se succèdent de manière symétrique, séparés par des haies où alternent hêtres et thuyas émeraude. L’espace est divisé en «pièces» de couleurs chaudes et froides. Au jardin blanc, animé par les bruits d’eau d’un bassin, succèdent un espace de plantes aromatiques, un parterre de rosiers, suivis des pièces, bleues et roses qui mènent à l’accès Ouest du jardin. Là, une zone plus dégagée, donne un point de vue sans précédent sur le profil majestueux de la colline de Giverny. Des parterres de fleurs et de plantes sauvages, dits « jardins fous » servent habilement de transition avec une prairie de coquelicots. Celle-ci, visible depuis les salles du musée, rend un hommage appuyé à l’un des sujets chers aux impressionnistes.



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