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Réouverture du Musée Mandet

Musée Mandet, Riom

A partir du 22 janvier 2011




Après un an de travaux, le musée Mandet rouvre ses portes le 22 janvier 2011, en présentant au public un nouveau département consacré aux arts décoratifs contemporains ainsi que des espaces pédagogiques adaptés au jeune public, un accueil pourvu d’une boutique, une bibliothèque de travail pour les chercheurs.

La cour et le porche d’entrée du musée retrouvent ainsi leurs formes originelles du XVIIIe siècle, et sont particulièrement mises en valeur par l’oeuvre contemporaine de la plasticienne Helène Mugot. C’est ainsi que débute la troisième vie du musée Mandet

Créé en 1866 pour abriter, à l’origine, les portraits des hommes célèbres de l’Auvergne mais très vite enrichi de peintures et de sculptures de l’Antiquité au XIXe siècle, le musée Mandet connait en 1983, un développement spectaculaire. Grâce à la donation Richard (couple de riomois amateur et collectionneur d’oeuvres d’art), le musée Mandet double alors sa surface d’exposition et acquiert une collection de quelques 1 500 pièces composée de peintures, sculptures, céramiques, bijoux, ivoires, tapisseries, mobilier, émaux, dinanderie et orfèvrerie illustrant les principales périodes de l’Histoire de l’Art, jusqu’au XIXe siècle.

Ces riches collections d’objets d’art et spécialement les pièces d’orfèvrerie civile des XVIIe et XVIIIe siècles ont été le point de départ en 1990 de la constitution d’un fonds d’art décoratif contemporain axé sur l’orfèvrerie, des années 1950 à nos jours et sont nées sous l’impulsion de Marie Josée Linou, conservateur en chef des musées de Riom Communauté.

Si l’orfèvrerie contemporaine en reste le point fort, des oeuvres réalisées dans des matériaux tels que le verre et la céramique ont également été acquises. Constamment enrichie, cette collection compte aujourd’hui une centaine de pièces conçues par des orfèvres, des céramistes ou des designers. La plupart appartiennent au musée Mandet, les autres proviennent du Fonds National d’Art Contemporain (Centre national des arts plastiques - Ministère de la Culture - Paris), certaines ayant été achetées à la demande du musée.

Le chandelier T8 de Piero de Vecchi, première édition en 1947 (ici une réédition de 1998 par le même atelier) et le service à café de Sigvard Bernadotte de 1952 illustrent l’évolution des formes conçues tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui.

Figures incontournables du design : Ettore Sottsass, Olivier Gagnère, Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti, Richard Méier, Gae Aulenti, Andréa Branzi, Jean Nouvel, montrent leur capacité à se jouer des échelles et des matériaux pour passer de l’architecture à l’objet précieux, tandis que des orfèvres célèbres en France comme Goudji et Roland Daraspe affirment, à travers une technique et un style originaux et identifiables, la prééminence du geste.

Parallèlement à ces «grands noms», le conservateur a développé une collection d’oeuvres d’artistes encore peu connus du public, du moins en France. Il ne s’agissait pas de prédire quelles seraient les «vedettes» de demain, mais de donner un espace reflétant la production des artistes internationaux.

Plus la collection s’est enrichie, et plus il a semblé difficile de mettre en place une classification géographique pour des oeuvres qui, depuis les salons du meuble de Milan, de Cologne ou de Paris dans les années 1980, n’étaient plus le reflet des situations nationales mais plutôt de la situation européenne, voire mondiale (on le voit avec des regroupements d’artistes internationaux, le groupe Memphis par exemple ).

La collection du musée Mandet s’est constituée en étroite filiation avec les objets de table de la donation Richard. La plupart des oeuvres sont des pièces uniques. Quelques unes (la coupe cratère de Roland Daraspe, le milieu de table de Goudji) ont d’ailleurs été conçues pour le musée Mandet. Les autres ont été éditées en petites séries, sans objectif de grande diffusion. Ainsi libérées de la contrainte économique, elles se traduisent par une plus grande recherche formelle, basée sur des innovations technologiques ou plastiques qui donnent lieu à des réalisations d’une grande qualité d’exécution.

La technique et les savoir-faire utilisés ont été des éléments déterminants dans le choix des oeuvres. Le métal, la terre ou le verre peuvent être travaillés de multiples façons, donnant des résultats plastiques complètement différents. Parfois totalement novatrices, ces techniques permettent de mesurer la qualité esthétique d’une pièce. D’autres procédés plus anciens mais tombés en désuétude se trouvent réutilisés grâce à des designers convaincus qui contribuent à les moderniser : ce fut le cas par exemple d’Olivier Gagnère avec la faïence de Quimper ou les émaux de Limoges, de William Sawaya avec le verre de Murano ou encore d’Ettore Sottsass avec la cristallerie de Baccarat.

Derniers critères de choix : l’absence de tout ornement figuratif et le mélange de matériaux nobles et courants qui confèrent préciosité et modernité à la collection et lui donnent toute son unité. Les expositions à venir permettront de mettre en évidence d’autres relations, soulignant ainsi les multiples aspects de la collection d’arts décoratifs contemporains du musée Mandet de Riom.



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