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Nakis Panayotidis |
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Pendant les années 60, Nakis Panayotidis étudie l'Architecture à Turin, où il est proche des expérimentations de l'Arte Povera de Maurizio Mochetti, Marisa et Mario Merz. A partir dès années 80, Panayotidis entreprend la création d'oeuvres sur photographies avec des ajouts de matériaux différents, y compris des métaux et des pierres. Dès 1989, il commence les premières installations avec des panneaux-mots en plomb. En 1994 il a sa première exposition personnelle au Kunstmuseum de Berne, suivie par plusieurs rétrospectives dans d'autres grandes villes européennes.
Les oeuvres de Panayotidis se trouvent dans les plus importants musées internationaux :
Kunstmuseum de Berne, Musée d'Art Moderne Villa Croce de Gênes, Center for Contemporary Art
Rethyno-Grèce, Centre d'Art Contemporain de Carrare. Elles font notamment partie des collections de Targetti Art
Light à Florence et de Donald Hesse en Californie.
L'exposition des oeuvres de Nakis Panayotidis (du 11 Juin au 24 Juillet 2010), réunies sous le titre "Ivresse rêvée", se déroule sous la direction de Bruno Corà, directeur du Musée d'Art de Lugano. Construite à travers un parcours de 24 oeuvres importantes, l'exposition montre les phases les plus significatives du travail de l'artiste grec, actif à Berne depuis plus de 30 ans. Comme on le sait, la grande partie de la production de Panayotidis se réalise sous le signe de la lumière : autant pour les oeuvres picturales sur base photographique que pour les oeuvres plastiques où la lumière est l'élément constitutif de ses assemblages avec le néon ou l'halogène.
Pendant les dernières années, de l'exposition de Gênes jusqu'à celle de Salonique, après celles de La
Spezia, de Rome et de Berne, le travail de Panayotidis, n'étant pas exempté du dialogue avec la poétique
de l'Arte Povera, dénote l'exigence de concevoir l'élaboration de son parcours expressif d'une façon
critique et dialectique avec les aspects de la réalité qui influent le plus sur notre conscience et sur notre
identité de contemporains : du mensonge médiatique à la société de consommation, de la violence à
l'indifférence, de la répression du rêve à l'absence de liberté et de perspective. Dans sa pensée visuelle
domine d'ailleurs la présence de la mémoire, du voyage, de la condition d'exilé et de nomade, qui avant
d'être objective est un pur état d'âme poétique.
