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Nan Goldin

Biographie Nan Goldin




"J'ai commencé à prendre des photos à cause du suicide de ma soeur. Je l'ai perdue et je suis devenue obsédée par l'idée de ne plus jamais perdre le souvenir de personne." Nan Goldin

Nan Goldin
Nan Goldin

Nan Goldin, de son vrai nom Nancy Goldin, est une photographe américaine née le 12 septembre 1953 à Washington.

Issue d'une famille bourgeoise, elle est la cadette de quatre enfants. Sa soeur aînée Barbara, est internée en hôpital psychiatrique parce qu'elle est jugée trop rebelle par ses parents. A dix-huit ans, à l'issue d'un séjour à l'hôpital, elle se suicide en se jetant sous un train. Nan Goldin a alors onze ans et ses parents tentent de lui cacher la vérité. Après le suicide de Barbara, elle s'enfuit de la maison parentale pour Boston. Elle commence, dès l'âge de quinze ans, à prendre des photographies de ses amis sur les pelouses de la Satya Community School, école autogérée installée à Lincoln, puis des jeunes drag queens de Boston avec qui elle se lie.

Elle expose en 1973 ses premières photographies prises dans les milieux gays et travestis dans une galerie de Cambridge, Massachusetts. A partir de 1974, elle étudie à Imageworks à Cambridge. Elle fréquente l'Ecole du Musée des Beaux-Arts de Boston , où elle se lie d’amitié avec les photographes Mark Morrisroe, Jack Pierson, Philip-Lorca Di Corcia et David Armstrong. Elle y apprend les techniques de la photographie couleur et devient Bachelor of Fine Arts (licenciée en arts plastiques).

En 1978, Nan Goldin s’installe à New York, où elle photographie les membres de la culture punk de Bowery, minée par la consommation de drogues dures. Elle diffuse son travail dans les lieux underground sous forme de performance dans des cinémas ou des boîtes de nuit. Pendant cette période, Nan Goldin continue à photographier, ses amis et elle-même. Sa grande histoire d’amour mouvementée avec son amant Brian donne naissance à des clichés inoubliables : de l’agonie de la relation de couple à une série d’autoportraits au visage meurtri après une bagarre.

Nan Goldin retourne à Boston en 1988 pour une thérapie et retrouve David Armstrong. Le SIDA fait alors des ravages et Nan Goldin perd nombre de ses meilleurs amis, continuant à les photographier jusque sur leur lit de mort.

En 1990, elle rentre à New York avec David Armstrong et y photographie les drag queens new-yorkaises et leur vie nocturne. En 1991, elle s’installe à Berlin, sa ville d’adoption pendant trois ans, et effectue de nombreux voyages en Europe et en Asie. Elle multiplie les expositions et publie de nombreux livres. Elle entame alors une collaboration avec le photographe japonais Nobuyoshi Araki. Ils publient ensemble un recueil documentant la culture adolescente à Tokyo. Si ses sujets évoquent les images de sa propre jeunesse, le regard qu’elle leur porte à travers ses photographies se fait cependant plus tendre qu’auparavant.

Les principaux thèmes évoqués dans son oeuvre sont la fête, la drogue, la violence, le sexe et l’angoisse. Nan Goldin considère, depuis sa jeunesse l’appareil photographique comme médium idéal pour garder des traces de vie permettant ainsi de faire naître une deuxième mémoire. En photographiant ses proches, elle fixe leur vie sur la pellicule, comme une sorte d’hommage à ses amis, ses parents, ses amants.

"Pour moi, la photographie est le contraire du détachement. C'est une façon de toucher l'autre : c'est une caresse." Nan Goldin



Expositions Nan Goldin (sélection)




  • 2020 : Je refléterai ce que tu es. De Nan Goldin à Roni Horn : l’intime dans la Collection Lambert - Collection Lambert, Avignon

  • 2010 : "Scopophilia" - Nouveau diaporama de Nan Goldin - Salle audiovisuelle sous la Pyramide du Louvre - Paris

  • 2004 : "Soeurs, saintes et sibylles", Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière - Paris

    "Les histoires personnelles nous serviront ici à aborder une question universelle : l'idée du piège vécu par la femme, au propre et au figuré, dans un double contexte psychologique et mythique.

    Au départ, deux récits personnels. D'un côté, l'histoire de ma soeur aînée Barbara, considérée rebelle par mes parents et enfermée en hôpital psychiatrique pendant la majeure partie de son adolescence. À dix-huit ans, un jour de sortie, elle s'est jetée sous un train. De l’autre côté, deux séjours en hôpital psychiatrique, les miens, à Londres en 2002 ; le premier pour échapper au piège de la toxicomanie, le second pour me protéger de ma dépression, ce dernier s'étant transformé en un piège douloureux.

    Le thème du piège est également au coeur de la parabole de Sainte Barbe : son père l'ayant enfermée dans une tour à deux fenêtres, pour protéger sa virginité ou la soustraire au prosélytisme chrétien, elle se convertit néanmoins et fait percer une troisième fenêtre pour représenter la Sainte Trinité. Son père finit par la libérer, mais devant son refus d’abjurer ses croyances, il la décapite, ce qui lui vaut d'être frappé par la foudre.

    Sur trois écrans seront projetées des diapositives, vues intérieures et extérieures d'hôpitaux psychiatriques, autoportraits à l'hôpital, images racontant la vie et la mort de ma soeur, vidéo tournée pendant ma dernière hospitalisation, ainsi que des représentations de Sainte Barbe. Nous souhaitons fouiller les liens entre l'histoire de ma soeur, mon propre parcours et la parabole de la sainte, afin de tracer, plus généralement, un parallèle entre les saintes et les femmes rebelles d'aujourd'hui.

    L'espace central de la Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière représentera la tour. Toutes les fenêtres seront recouvertes de tissu, pour isoler la salle, à l'exception de trois, qui représenteront les ouvertures de la tour de Sainte Barbe. Une projection en triptyque se déroulera sur des écrans placés dans trois des arches, chaque image mesurant cinq mètres de large.

    Au centre de l'espace vide sera allongée une figure de femme, grandeur nature, sur un lit d'hôpital, souffrant de blessures qu'elle s'est infligées : elle représentera ce que j'ai vécu pendant la dépression. Derrière l'une des arches sera placée une figure en cire, grandeur nature, incarnant le père frappé par la foudre.

    Le film projeté mêlera en voix off l'histoire de ma soeur et celle de Sainte Barbe. Une seconde installation sonore, à l'extérieur de l'espace principal, fera entendre de manière répétitive les hurlements de rage d'une adolescente, le bruit d'un train, les cris de souffrance d'un adulte et si possible des disputes violentes au cours d'un dîner de famille.

    Le spectateur accédera à l'installation par un escalier étroit menant à une porte qui ouvrira sur un balcon longeant les trois arches. Il se retrouvera ainsi les yeux à hauteur des projections, et mis en position de se sentir piégé dans une tour. Parallèlement, il sera impliqué en tant qu'observateur, tout comme un médecin qui examine un malade d’une distance prudente.

    Les thèmes explorés de la prise au piège, de l'attitude de la psychiatrie envers les femmes, du traitement des femmes rebelles, de la relation entre père et filles passeront au cible intense de la mémoire et de l'expérience personnelle. Ce travail n'aura rien d'un documentaire, mais nous l'espérons, touchera viscéralement le public en l'intégrant physiquement."

    Nan Goldin

  • 2001 : Nan Goldin, Le feu follet, Centre Pompidou, Paris.



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