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"Robert Rauschenberg : Gluts"

Musée Tinguely

Exposition du 13 octobre 2009 au 17 janvier 2010




Museum Tinguely présente du 13 octobre 2009 au 17 janvier 2010 une série d’oeuvres en métal peu connues de Robert Rauschenberg. Adepte du recyclage, Rauschenberg a inventé de nouvelles manières d’utiliser ce que les autres jettent au rebut, donnant aux détritus une seconde vie extrêmement révélatrice. Dans son studio jonché d'objets disparates, il a choisi une approche sans détour en créant les Gluts (1986–89 et 1991–95), sa dernière série de sculptures. Pendant près de dix ans, Rauschenberg s’est régulièrement rendu au Gulf Iron and Metal Junkyard, situé non loin de chez lui, près de Fort Myers, en Floride, dans le but d’y collecter des éléments métalliques comme des panneaux de circulation, des pots d’échappement ou des grilles de radiateurs. Il a ensuite incorporé ces éléments à ses assemblages poétiques et pleins d’humour, où l’ensemble devient plus important que la somme des parties.

L’exposition a été organisée par la Collection Peggy Guggenheim à Venise, où elle fut montrée pour la première fois pendant l’été 2009. Elle rend hommage à cet artiste de génie un an après sa mort. Le commissariat de l’exposition a été assuré par Susan Davidson, conservatrice au musée Guggenheim de New York, et David White, conservateur à l’Estate of Robert Rauschenberg. Parallèlement à Gluts, le Musée Tinguely présente une exposition consacrée à la collaboration entre Robert Rauschenberg et Jean Tinguely au début des années 60.

En 1964, Rauschenberg a obtenu le Grand Prix de la peinture de la 32e Biennale de Venise, un rendez-vous de renommée internationale. Cette récompense a mis sous les feux des projecteurs la rivalité entre Paris et New York dans le champ des arts visuels. En remportant le Grand Prix à l’âge de 38 ans, Rauschenberg a en effet créé la surprise, car depuis la fin de la guerre tous les prix allaient à des grands maîtres européens établis. Alan Solomon, commissaire du pavillon américain,avait apporté à Venise des pièces emblématiques de la série Combines, telles que Factum I et II (1957), Bed (1958), Canyon (1959), Winter Pool (1959) et Third Time Painting (1961).

A propos de la série Gluts, Susan Davidson raconte que, dans les années 1980, le travail artistique de Rauschenberg s’est de plus en plus orienté vers l’exploration des propriétés visuelles du métal. Qu’il s’agisse d’assembler des objets métalliques glanés à droite, à gauche ou d’expérimenter de nouvelles manières de sérigraphier ses photographies sur des supports en aluminium, en acier inoxydable, en bronze, en laiton ou en cuivre, Rauschenberg cherchait à exploiter les possibilités des matériaux: réflexion, texture, sculpture et développement de thématiques diverses. Les premières oeuvres créées dans cette nouvelle matière sont les Gluts. La série a été inspirée par une visite à Houston à l’occasion de l’exposition "Robert Rauschenberg, Work from Four Series: A Sesquicentennial Exhibition", organisée au musée d’Art contemporain de la ville. Au milieu des années 1980, l’économie du Texas était en pleine récession en raison d'une surabondance (glut en anglais) de l’offre sur le marché pétrolier. Rauschenberg a pris conscience de la misère économique de la région tandis qu’il collectait des panneaux de stations essence et des éléments automobiles et industriels endommagés qui jonchaient le paysage. À son retour à son studio, sur l’île de Captiva, en Floride, il a transformé ces détritus métalliques en reliefs muraux et en sculptures qui rappellent les pièces des Combines. Lorsqu’on l’interrogeait sur la signification de Gluts, Rauschenberg répondait: "Nous vivons à une époque de surabondance. L’avidité est sans limite. Je ne fais que l’exposer, j’essaie de réveiller les gens. Je veux simplement confronter les individus avec leurs ruines […] Les Gluts sont des sortes de souvenirs sans nostalgie. À mes yeux, elles doivent permettre aux gens de regarder tout objet du point de vue des potentialités qu’il contient." Rauschenberg a choisi ces objets non seulement pour leur dimension quotidienne, mais aussi pour leurs propriétés formelles. Pris individuellement ou collectivement, ces matériaux constituent la base même de son langage artistique. Rauschenberg nourrissait de fait une affection viscérale pour ce type de détritus. "J’éprouve de la sympathie pour les objets abandonnés, je fais donc de mon mieux pour les sauver."



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