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Veilhan Versailles

Domaine national de Versailles

Exposition du 13 septembre au 13 decembre 2009




"Il y a un an, lorsque Laurent Le Bon et Jean-Jacques Aillagon m’ont invité à succéder à Jeff Koons, je ne savais pas à quel point Versailles allait envahir ma vie : cette exposition est une occasion formidable de présenter mon travail à grande échelle, de par sa taille et le public concerné.
Il faut se confronter aux désirs mis en forme par nos ancêtres, montrer comment nos propres désirs peuvent les prolonger et les compléter, sans innocence, mais avec la fraîcheur des ambitieux.
Déployée principalement à l’extérieur du château sur un axe Est Ouest, ma proposition est composée d’un ensemble d’oeuvres produites pour l’occasion formant un pointillé contemporain qui partage en deux le domaine magistralement dessiné par Le Nôtre.
L’art est un outil de vision au travers duquel il faut regarder pour comprendre notre passé, notre présent et notre futur." Xavier Veilhan, mai 2009

Comment s’insérer dans un ensemble architectural et paysager aussi symbolique que celui de Versailles ? Xavier Veilhan en a fait une oeuvre-exposition offerte à tous et principalement installée dans les espaces de circulation du château et du parc. Car en bon artiste attaché aux perspectives et aux systèmes de construction des représentations, Xavier Veilhan s’est permis de mettre en scène un nouveau tableau dans l’écrin parfait de Louis XIV, une trajectoire fluide et dynamique concentrée sur les rapports d’échelles, les équilibres et les points d’observation. Ces chapitres d’un seul et même ouvrage, s’enchaînent au cours d’une promenade scénographiée, nourrie du génie des lieux et des bons génies qui peuplent la mémoire de l’artiste.

  • Le Plan

    Oeuvre à part entière, le plan d’orientation conçu par Xavier Veilhan synthétise l’ensemble des propositions en une exposition qui fait oeuvre. Stylisées, les silhouettes des sculptures et des statues prennent place dans cette nouvelle histoire spatiale, un parcours qui agit comme un musée de plein-air offert à tous les visiteurs. Louis XIV en son temps avait pris la plume pour décrire dans un court texte, sa conception de Versailles. En une vision d’ensemble, Xavier Veilhan décrit ici, sa représentation versaillaise.

  • Le Carrosse

    Effrontément violet, Le Carrosse se déploie dans la cour d’honneur. Sa forme stéréotypée est ici déformée par l’onde dynamique, véritable trajectoire fulgurante posée à même les illustres pavés. Dans une accélération, cet étrange attelage joue des références aux analyses photographiques du mouvement menées à la fin de 19e siècle par Marey ou Muybridge. Ou lorsque le Grand Siècle se frotte aux oeuvres de la modernité, le galop se transforme en force colorée et optique.

  • La Femme Nue

    Empruntant à ce grand classique de la statuaire et de l’Histoire de l’Art, Xavier Veilhan livre ici une version du nu féminin carrossé de métal rutilant. En jouant sur les ruptures d’échelles – celle du domestique dans le cadre surhumain de la cour, du socle surdimensionné en regard de la taille de la statue - l’artiste explore ses marottes. Le monument est-il forcément monumental ? Ici, comme un nouveau mètre-étalon, la figure féminine régule l’équilibre de la cour. Son échelle dérisoire par rapport à l’affirmation de puissance de l’ensemble architecturale fonctionne comme une remise à niveau ; la femme, dans sa nudité ingénue, régule l’univers de Versailles. Actuelle, délicate mais immuable et impérieuse.

  • Le Gisant, Youri Gagarine

    Toutes les grandes conquêtes ont leur héros. Dans ce panthéon populaire, Youri Gagarine est en bonne place, réalisant le fantasme moderniste d’être le premier homme envoyé dans l’espace et le premier à avoir vu la terre comme un objet. Il est cependant retombé sur terre, entre gisant et homme déchu, figure dérisoire construite par la technologie et les fantasmes. Il repose à même le sol. Reprenant le motif du gisant, « état ultime de la statuaire », Xavier Veilhan joue une nouvelle fois des rapports d’échelle avec un Gagarine-colosse de plus de 4 m de long. La célébration du symbole universel du progrès, de la conquête de l’univers et de la connaissance a laissé quelques particules élémentaires de son être s’échapper. Astrophysique et dévotion aux reliques composent ainsi la nouvelle incarnation concrète de l’astronaute, ce nouvel homme moderne qui symbolise toujours autant l’espoir et le progrès. Un écho à la conquête de Louis XIV.

  • Le Mobile

    Comme un bouillonnement de pensées et d’inspiration, une douce effervescence qui occuperait cet espace de transition qu’est le grand escalier, là où s’entrechoquent les images de la visite du château, le gracieux et colossal mobile monochrome agit comme un sablier planétaire. Entremêlant les écheveaux du passé, du présent et du futur, il pourrait être une représentation moderne des Parques, ces déesses mythologiques de la destinée. Mais son mouvement perpétuel nous renvoie davantage aux conditions du modernisme et de la science.

  • Light Machine

    Une ampoule, un pixel, telle pourrait être l’équation proposée par ce grand tableau lumineux, ramenant l’image numérique à sa forme primitive ou amplifiée, convertissant le numérique en basse définition. 1000 ampoules pour 1000 pixels par image. Le court-métrage éteint et allumé (noir et blanc) offre une promenade fantomatique et aérienne au-dessus des jardins de Versailles. Comme dans un souvenir, les images sont lissées ; de l’objet au signe, "la narration est d’autant plus riche qu’elle est ouverte et incomplète".

  • Les Architectes

    Claude Parent
    Richard Rogers
    Sir Norman Foster
    Renzo Piano
    Tadao Ando
    Jean Nouvel
    Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal
    Kazuyo Sejima
    Elisabeth Lemercier et Philippe Bona

    Parce qu’il sont nombreux, les esprits célèbres à avoir parcouru ces vénérables allées et perspectives, Xavier Veilhan a eu envie d’y ajouter sa touche personnelle, son panthéon des grands architectes dont Claude Parent serait le patriarche. Cette liste de noms se confond avec celle des grandes références universelles, tissant cette relation que l’artiste affectionne tant entre le subjectif et le générique. Chaque grand(e) architecte est ainsi portraituré de façon classique, en pied, suivant une technique de scan numérique ultra sophistiquée. Mais le traitement monochromatique donne à cette galerie de portraits en plein air, une allure fantomatique et énigmatique. Juchée très haute sur des socles à peine esquissés qui fonctionnent comme autant de cadrages sur le paysage environnant, cette communauté de grands bâtisseurs offre une nouvelle axialité dynamique à l’artère centrale des jardins et conduit tout naturellement jusqu’au point de vue du roi.

  • La Lune

    Tombée sur le Tapis Vert, telle une immense piste d’atterrissage, la lune s’offre à une contemplation diurne depuis le "point de vue du roi". L’observation de l’image parfaite s’effectue depuis ce point particulier. Elle permet de cadrer la forme composite qui n’apparaît complètement qu’en ce point de rencontre idéal. Cette lune pixellisée doit sa définition à des sphères camouflées sur le Tapis Vert. Ici, ces composants constituent une figure colorée en aplat, une anamorphose, une image embusquée qui se révèle dans ce point de conclusion de la visite, une lune qui aura su à travers les siècles conserver sa force de projection. Une terre de fantasmes et de conquêtes, aujourd’hui encore, exceptionnelle.

  • Le Jet d’eau

    Dans cette surenchère qui caractérise Versailles, Xavier Veilhan n’est pas en reste avec un nouvel agrément des bassins qui faisaient la fierté du roi, une prouesse en plein grand canal. Un jet d’eau de 100 mètres de haut, hommage dynamique à La Colonne sans fin de Brancusi et à un optimisme progressiste. Bien sûr, la hauteur déterminée par l’énergie cinétique ne saurait être purement fortuite. Elle a été calculée en fonction de l’échelle globale des jardins. Une remise au carreau en quelque sorte.



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    Galerie d'art contemporain
    Peintures, sculptures et objets d'art