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Vik Muniz |
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Vik Muniz poursuit quelques cours d’art à l’école mais ne terminera jamais ses études au collège. Il entame plutôt une carrière dans le milieu de la publicité. De cette expérience, il garde un intérêt pour le pouvoir des images et leur manipulation.
En 1984, il déménage aux États-Unis et s’installe à New York en 1986. En 1988, après avoir perdu son exemplaire du livre The Best of Life, il commence à recréer de mémoire ses images préférées, qu’il photographie par la suite. Les questions qui surgissent à la suite de cet exercice sur la nature de la perception et le rôle de la photographie l’amènent alors à se pencher sur "l’art de l’illusion", selon l’expression consacrée du célèbre historien d’art Ernst Gombrich.
Muniz travaille depuis en photographie, produisant un incroyable corpus d’œuvres qui questionne la nature de la représentation visuelle et lui permet de créer, comme il le dit, "la pire illusion possible". Dès l’instant où le spectateur croît reconnaître les images, ces dernières se dérobent, n’étant pas ce qu’elles semblaient être au départ.
De nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées, notamment à New York, São Paulo, Rio de Janeiro, Barcelone, Houston, Santiago de Compostela, Rome, Madrid, Dublin dans les institutions les plus prestigieuses. En 1998, il participe à la 24e Biennale internationale de São Paulo et en 2001, il représente le Brésil à la 49e Biennale de Venise.
Beurre d’arachide et confiture, chocolat, sucre, fil métallique, poussière et diamants figurent à la liste étonnante des matériaux utilisés par l’artiste Vik Muniz pour créer des images qu’il photographie ensuite. Le Musée d’art contemporain présente en première québécoise et canadienne l’exposition "Vik Muniz : Réflexe".
Depuis le milieu des années 90, l’artiste brésilien Vik Muniz s’est acquis une reconnaissance internationale pour les oeuvres photographiques qu’il crée à partir de matériaux du quotidien. Ces images, inspirées de l’actualité, de l’histoire de l’art ou de personnages célèbres, sont à la fois familières et énigmatiques. Se présentant d’abord en tant que propositions visuelles pleines d’esprit, les oeuvres de Muniz interrogent la manière dont l’information visuelle est construite, présentée puis perçue par le spectateur.
L’exposition comprend 110 photographies, de 1988 à aujourd’hui, issues de 27 séries, notamment :
