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peinture

Biennale de Venise 2011

Pavillon français : Christian Boltanski
Pavillon belge : Angel Vergara

Venise

Biennale du 4 juin au 27 novembre 2011




  • Christian Boltanski représentera la France à la Biennale de Venise 2011.

    Olivier Poivre d’Arvor, directeur de Culturesfrance, en concertation avec Olivier Kaeppelin, Délégué aux Arts Plastiques - ministère de la Culture et de la Communication, et après avoir consulté le conseil professionnel, a choisi de proposer Christian Boltanski comme artiste pour le Pavillon français de la 54e Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2011. Christian Boltanski a choisi pour commissaire Jean-Hubert Martin.

    Jean-Hubert Martin a exercé dans le monde de l'art et des musées les responsabilités les plus importantes. Directeur de la Kunsthalle de Berne, du Musée national d'art moderne du Centre Pompidou, du Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie, il a été enfin directeur du Museum Kunst Palast de Düsseldorf avant d’occuper son poste actuel de conservateur général du patrimoine.

    Depuis les fameux "Magiciens de la terre", en 1989 qui ont fortement modifié les points de vue sur l’art du XXeme siècle, jusqu’à "Contre l’exclusion" pour la dernière Biennale de Moscou en 2009 qui a fait sensation, Jean-Hubert Martin n’a cessé d’occuper une place de tout premier plan sur la scène de l’art contemporain international

    Les Membres du Conseil professionnel sont : Alexia Fabre, Directrice du MACVAL, Musée d’Art Contemporain du Val de Marne, Joëlle Pijaudier Cabot, Directrice des Musées de Strasbourg, Bernard Marcadé, Critique d'art et commissaire d'expositions indépendant, Béatrice Parent, Conservateur, Fondation Louis Vuitton pour la Création.

    Né en 1944 à Paris, Christian Boltanski pratique la peinture jusqu’à la fin des années 1960. L’artiste joue avec les codes de l’autobiographie et reconstitue des objets ou des situations de son enfance.

    De 1970 à 1973, il crée les Vitrines de références en détournant les codes muséographiques : des objets trouvés ou fabriqués par l’artiste sont exposés comme les témoignages répertoriés d’une vie anodine dont il ne reste que des traces frôlant l’absurde. En 1972, L’album de la famille D., présenté à la Documenta de Kassel, lance sa carrière internationale, il utilise des images trouvées qu’il agrandit en compositions murales. Il se réclame de Joseph Beuys et d’Andy Warhol. Les Inventaires sont des installations neutres réalisées à partir de l’ensemble de mobiliers et des objets personnels d’une personne anonyme.

    Après les Saynètes comiques (1974), où il se met en scène de façon clownesque mimant des scènes de son enfance, il reprend un mode distancié et impersonnel dans les Images modèles qu’il réalise en suivant les standards de la «belle photographie». Il est l’un des principaux fondateurs de la photographie plasticienne et son travail sur le «goût moyen» anticipe les développements de l’art post-conceptuel. À partir de 1977, il réalise les Compositions, photographies qui reproduisent sur fond noir de petits objets trouvés ou fabriqués, agrandis à une échelle monumentale, et qui mettent en exergue l’importance démesurée que chacun d’entre nous attache aux choses éphémères et fragiles.

    À partir de 1984, il rompt avec ses tableaux photographiques. Les séries des Ombres, des Monuments, des Reliquaires et des Réserves prennent une tonalité plus sombre. Les matériaux de ses premières oeuvres vont être réutilisés dans des installations au caractère dramatique, hantées par l’idée de la mort. La Shoah devient alors un thème prépondérant dans son travail, et qui s’affirme ouvertement à partir de l’oeuvre qu’il présente à la Documenta 8 de Kassel en 1987.

    En 1988, le vêtement apparaît comme un matériau clé qui se substitue au portrait photographique ; il est comme l’empreinte fantomatique de l’individu. L’énumération et l’archivage, puis l’obsession de la liste dont témoignent les oeuvres qu’il réalise dans les années 1990, rappellent que dans la masse, c’est toujours l’individu qui compte. Comme dans Menschlich (humainement) une installation murale faite de centaines de photos d’anonymes exposée au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1998. En 1990-2000, il s’investit aussi dans le domaine du spectacle, qui prolonge et enrichit le travail plastique. Il réalise, en collaboration avec Jean Kalman et Frank Krawczyk, de nombreuses oeuvresspectacles, installations éphémères et animées dans des lieux souvent insolites.

    Parallèlement, ses expositions deviennent plus narratives et scénographiées, formant une oeuvre globale articulée autour d’un thème particulier : le temps, la mémoire, l’être humain, la mort… Son travail devient universel par le détour du particulier et il envisage, pour l’an 2000, de nommer tous les habitants de la Terre. Il privilégie désormais des projets au contenu humaniste qui relèvent du registre de la fable. Il projette de créer un lieu où seront conservés les battements de tous les coeurs du monde. Il collecte, au fil du temps, des millions de battements de coeur, les siens, mais surtout ceux de centaines d’individus, qui formeront à terme Les Archives du coeur, une installation permanente située sur l’île Teschima au Japon. Il installe une horloge parlante dans la crypte de la cathédrale de Salzbourg. En Tasmanie, une autre installation permanente utopique a vu récemment le jour : Christian Boltanski y a «vendu sa vie» (enregistrement vidéo de ses faits et gestes dans son atelier) en viager à un collectionneur.

    En 2010, oeuvre visuelle, mais aussi sonore, Monumenta 2010: Personnes est une installation inédite réalisée pour la nef du Grand Palais à Paris. Il y poursuit sa réflexion sur les limites de l’humanité et la dimension essentielle du souvenir : la question du destin et de l’inéluctabilité de la mort. Personnes sera ensuite «rejouée» au Park Avenue Armory de New York puis au Hangar Bicocca de Milan.

    A noter : Anri Sala représentera la France à la Biennale internationale d'art contemporain de Venise en 2013.



  • Angel Vergara représentera cette année la Communauté française de Belgique à la 54ème Biennale internationale d’art contemporain de Venise en 2011. Pour l’accompagner dans son projet, Luc Tuymans a accepté d’être son commissaire.

    Dans le contexte politique belge actuel, le duo formé par Angel Vergara et Luc Tuymans s’impose comme un signal fort : il renforce la représentation de la Belgique à la Biennale de Venise, au-delà de l’habituelle alternance entre la Communauté française et la Communauté flamande pour l’occupation du Pavillon belge des Giardini.

    Angel Vergara a été officiellement désigné par Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Egalité des Chances de la Communauté française de Belgique (Wallonie-Bruxelles), pour représenter cette dernière à Venise, dans le cadre de la traditionnelle alternance avec la Communauté flamande, et dans le cadre d’une collaboration avec le Service des Arts plastiques du Ministère de la Communauté française de Belgique et Wallonie-Bruxelles International.

    Angel Vergara vit et travaille à Bruxelles. Depuis de nombreuses années, son travail fait appel à différents supports comme le dessin, la vidéo, l’installation, la performance, qui sont pour l’artiste autant de moyens d’explorer et d‘ouvrir le champ de la peinture et sa possible actualisation tant d’un point de vue esthétique que social et politique.

    Si ses oeuvres récentes utilisent plus particulièrement le film et l’installation vidéo, c’est pour trouver dans le flux des images qu’il réalise ou qu’il prélève la possibilité d’une peinture en direct, d’une peinture qui se fait dans le temps des images.

    Pour Venise, Angel Vergara a imaginé un projet spécifique qui occupera tous les espaces du Pavillon belge. Ce projet intitulé Feuilleton est fondé sur le thème des sept péchés capitaux : l’envie, la colère, la paresse intellectuelle... envahiront le Pavillon belge.

    Ce thème utilisé comme un leitmotiv et appliqué à la société actuelle, agit comme un virus inoculé dans l’éventail des images que l’actualité nous livre dans toute leur trivialité. Ces images, que l’artiste s’approprie, sont montées à une cadence répétitive dans l’esprit des génériques de séries policières, sans cesse diffusées sur nos écrans de télévision, pour être finalement attaquées par le pinceau et la peinture.

    "Feuilleton, un mot qui porte en lui la multitude des liens et aussi l’idée de l’infini des possibilités."



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