Contact
Email
Partenariat
Annuaire gratuit Référencement
Vente en ligne
Achat tableaux peintures
Découverte
Expositions Médias Bio
Voyager
Série Afrique
Série Paysage
Frémir
Jack the Ripper
Roswell
Rire
Ali Baba
Vache folle
Techniques
Aquarelles
Encres
Mythes
Vénus
Saint georges
Séries
Restaurants
Rats
peinture

Esterhazy

Pinacothèque de Paris

Exposition du 26/01/2011 au 15/09/2011




peinture raphael
Raffaello Santi, dit Raphaël, "La Vierge et l’Enfant avec le petit Saint Jean - La Madone Esterházy", vers 1508 - Tempera en huile sur panneau de bois - H: 28,5 L: 21,5 cm - Inv.71 - Szépmuvészeti Múzeum, Budapest © Szépmuvészeti Múzeum, Budapest - Exposition en association avec le Musée des Beaux-Arts de Budapest

La Pinacothèque de Paris présente l'exposition "Esterhazy".

Grande famille nobiliaire hongroise dont les origines remontent au moyen-âge, les Esterházy, fidèles à la couronne impériale des Habsbourg, ont servi l’Autriche aussi bien dans l’armée que dans l’administration.

La Pinacothèque propose une vision originale de l’Europe de l’art, née des échanges culturels et de la circulation des oeuvres, parfois bouleversée par l’Histoire.

Cinquante tableaux acquis par la famille Esterhazy et prêtés exceptionnellement par le musée de Budapest s’installeront dans les nouvelles salles de la Pinacothèque.

Parmi ces oeuvres toutes datées des 16ème et 17ème siècles, on trouvera dix-sept tableaux de l’école du Nord, quinze de l’école italienne, les autres ayant été réalisés par les écoles espagnole, française et allemande.

La réalisation de cette exposition est possible grâce au concours du centre culturel hongrois.

En présentant cet ensemble remarquable, conjointement avec la collection des Romanov, la Pinacothèque de Paris souhaite retracer l’histoire du goût chez les élites européennes au début du 19ème siècle.



Présentation par Marc Restellini - Directeur de la Pinacothèque de Paris


[...] "Grande famille nobiliaire hongroise dont les origines remontent au Moyen Âge, les Esterházy, fidèles à la couronne impériale des Habsbourg, ont servi l’Autriche aussi bien dans l’armée que dans l’administration.

Dès le XVIIe siècle, les princes Esterházy – le grand palatin Paul (1635-1713) et Nicolas Ier « le Magnifique » (1714-1790) – constituent leur collection d’art comme témoignage de leur magnificence. La collection atteint son apogée avec Nicolas II (1765-1833), mécène et amateur éclairé ; elle comprend à la mort de celui-ci onze cent cinquante six tableaux.

Nicolas II Esterházy donne à sa collection une empreinte universelle. Ses acquisitions portent sur toutes les grandes écoles européennes. Avec toutefois chez ce grand amateur une prédilection particulière pour l’art italien, comme en témoignent les deux chefs-d’oeuvre de Raphaël présentés dans l’exposition : La Madone Esterházy et le Portrait d’un jeune homme, ce dernier provenant de la prestigieuse collection romaine Barberini.

Dans la ville éternelle, Nicolas II acquiert également le Paysage romain de Claude Lorrain. La collection compte d’autres grands noms du classicisme français : Champaigne, La Hyre, Mignard. Les peintures hollandaise et flamande sont représentées à travers des exemples variés et de grande qualité. Les portraits de Hals côtoient les paysages de Ruysdael ou encore les scènes de genre de Teniers et Steen. Le remarquable Paysage montagneux de Brueghel l’Ancien offre à voir une vue panoramique au relief mouvementé.

L’école espagnole entre plus tard dans la collection : le fils de Nicolas II, Paul Antoine (1786-1866), acquiert la plupart des tableaux à Londres où il est alors ambassadeur. Murillo, Zurbaran, Cano rejoignent les cimaises des Esterházy.

Dès l’origine, Nicolas II a organisé sa collection par écoles ; le parcours de l’exposition respecte cette volonté initiale. Il envisage d’abord sa galerie idéale au château familial d’Eisenstadt. Vite exigu, cet édi- fice est délaissé au profit du château de Pottendorf. Cependant les guerres napoléoniennes et les catastrophes naturelles ne permettent pas de réaliser ce projet. La collection itinérante s’installe pour un temps au château de Laxenbourg, près de Vienne, avant de rejoindre la capitale autrichienne où elle éblouit les artistes, l’élite cultivée et les voyageurs distingués. Par souci patriotique, la collection est déplacée, en 1865, à Budapest (encore appelée Pest à cette époque). Dans l’embarras financier, la famille Esterházy se résout finalement à la vendre à l’État hongrois en 1870. Elle forme depuis le coeur de la collection du musée des Beaux-Arts de Budapest.

L’exposition de la Pinacothèque de Paris offre une occasion unique d’admirer cette collection princière magnifique, symbole de la richesse artistique austro-hongroise d’une époque passée, et vitrine emblématique d’un des plus grands musées de peinture."

Marc Restellini - Directeur de la Pinacothèque de Paris



arts plastiques contemporains
homme invisible
Galerie d'art contemporain
Peintures, sculptures et objets d'art