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Didier Fiùza Faustino

Fondation Calouste Gulbekian, Lisbonne

Exposition du 14 janvier au 3 avril 2011




Didier Faustino présente une série de nouvelles pièces à la Fondation Calouste Gulbekian de Lisbonne.

Cinq nouvelles installations produites pour l'exposition plongeront les visiteurs dans la confrontation permanente du corps avec l'architecture et de l'architecture avec le mouvement, via les outils visuels et sonores mis en place par Faustino. Intitulée "Don't trust architects", l'exposition présentera "Future Will Be a Remake", un jeu qui invite les spectateurs à se réapproprier une part de l'architecture en jouant avec elle, "Trust me", une installation sonore sur la distorsion des messages, "Flatland", une réflexion sur les frontières entre fiction et réalité, "Instrument for blank architecture", appareil sonore mobile dédié à l'exploration mentale, et enfin "Exploring Dead Building", une vidéo explorant les confins de l'utopie architecturale.

"Exploring Dead Buildings est une exploration nocturne du bâtiment abandonné du “Ministère des Autoroutes de La République Soviétique de Géorgie”. Ce bâtiment érigé en 1975 par George Chakhava (1923–2007) and Zurab Jalaghania est un exemple d’utopie réalisable directement inspiré par Yona Friedman. Dans cet espace délabré, deux opérateurs manipulent un véhicule archaïque fabriqué à partir de débris trouvés dans le bâtiment. Fixée sur ce véhicule, une caméra enregistre la traversée en un plan séquence dressant le portrait d’une architecture vidée de son emploi. Seulement éclairée par deux projecteurs branchés sur batterie la caméra enregistre les moindres détails de l’expédition à travers les décombres jusqu’à épuisement de la batterie provoquant alors une perte progressive de repères, a mesure que le module s’enfonce dans l’obscurité à la recherche des signes d’une vie disparue. Née de l’incapacité de l’architecte à analyser le bâtiment autrement qu’en produisant sa propre fiction à l’intérieur de celui-ci, cette œuvre est un hommage à l’utopie, le dernier souffle d’une architecture oubliée." Didier Faustino





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