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peinture

Rose, c’est Paris
Bettina Rheims et Serge Bramly

BNF, Paris

Exposition du 8 avril - 11 juillet 2010


Une jeune femme, B. cherche Rose, sa soeur jumelle, qu’elle prétend disparue. Tel est le point de départ d’une quête initiatique dans un Paris intime, décrit dans l’objectif de Bettina Rheims au fil d’une fiction conçue avec la complicité de Serge Bramly. Une centaine d’images et un film retracent le parcours de l’héroïne au coeur de la ville, pour une rêverie moderne inspirée du Paris de l’entre-deux-guerres.

Bettina Rheims
"Rose, c’est Paris. Joyau de l’art gothique." © Bettina Rheims. Courtesy Galerie Jérôme de Noirmont, Paris

« Avec Rose c’est Paris, la BnF rend hommage à une grande artiste, Bettina Rheims, et à son complice, écrivain, Serge Bramly. C’est une chance que d’exposer ce travail inédit, ce portrait de Paris, dans lequel la Bibliothèque occupe une place symbolique » déclare Bruno Racine, président de la BnF.

Reposant sur une forme de narration entre peinture et cinéma, la recherche de Rose est prétexte à de multiples tableaux. B. prétend que sa soeur a disparu. Pourquoi ? Comment ? Qu’est-elle devenue ? L’histoire se déroule comme un catalogue d’hypothèses : elle a pu être enlevée, victime d’un complot, d’un amour contrarié, avoir rejoint un gang clandestin... Tel Fantômas, B. se métamorphose sans cesse, empruntant des visages successifs. Afin de s’introduire dans les milieux que fréquentait Rose et de percer ses secrets, elle se déguise en tricoteuse japonaise, en accordéoniste aveugle, en meneuse de revue. Elle se fait parfois passer pour sa jumelle, à laquelle elle se substitue sans scrupule dans ses amours comme au travail. Autant d’épisodes photographiés et filmés, dont le dernier verra B. faire le deuil de son double, devenant finalement Rose, si elle ne l’a pas toujours été.

Muse plus que sujet de la narration, le Paris de Bettina Rheims et Serge Bramly apparaît au gré de l’intrigue sous une forme quasi allégorique. Le Paris en noir et blanc auquel se sont attachés les auteurs est celui des origines du surréalisme. L’ombre insaisissable de Fantômas plane sur la butte Montmartre où Souvestre et Allain conçurent leur héros, entité nuisible et protéiforme, dont les crimes inspirèrent toute une génération d’artistes et de poètes.

En contrepoint de cet univers nocturne et maléfique, Marcel Duchamp fait souffler sur la ville l’air léger et exaltant du désir. C’est le côté Rose, subtil, aérien. Le titre du projet s’inspire du pseudonyme que s’était choisi l’artiste. Rrose Sélavy = Rose, c’est Paris = Rose séparée. Bettina Rheims et Serge Bramly ont souhaité lui rendre hommage tout au long de leur fiction à travers diverses scènes et citations.

Présenté comme un « grand sérial mystérieux », genre cher aux surréalistes, Rose, c’est Paris se divise en treize épisodes où l’on découvre entre autres décors un Paris insolite ou méconnu, volontairement atemporel : les magasins de la Bibliothèque nationale de France, les sous-sols du Palais de justice, le dôme de l’Observatoire, les canaux souterrains… Près de cent modèles et comédiens débutants ou célèbres ont prêté leur concours, entre autres Monica Bellucci, Valérie Lemercier, Anna Mouglalis, Naomi Campbell, Charlotte Rampling et Jean-Pierre Kalfon...



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