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Charlotte Bonaparte

Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-préau, Rueil-Malmaison

Exposition du 20 octobre 2010 – 10 janvier 2011




Charlotte Bonaparte (1802-1839), nièce de Napoléon Ier, cadette des deux filles de Joseph, roi d'Espagne, est une princesse au destin singulier, injustement méconnue de nos jours. Ses goûts artistiques la portent non seulement à dessiner et à peindre mais aussi à rencontrer les artistes de son temps avec qui elle tisse des liens d'amitié.

Sa mère, Julie Clary, fait le choix de ne pas suivre son mari à Naples, et en Espagne, et préfère vivre avec ses deux filles, Charlotte et Zénaïde dans sa résidence de Mortefontaine. Elles partagent leur vie entre le calme de cette demeure et les fastes impériaux de la Cour. A la chute de l’Empire, alors que son père gagne les Etats-Unis d'Amérique, le destin politique des Napoléonides la force à une vie d'errance qui la conduit par Francfort et Bruxelles, outre Atlantique puis en Angleterre avant de se fixer à Florence et à Rome.

Sa personnalité forte et attachante lui ouvre les portes d'une société cultivée et internationale, où elle suscite l’admiration. A Bruxelles, elle devient l’élève de Jacques-Louis David. Toute sa vie elle fréquente des artistes, notamment ceux actifs dans les deux villes italiennes durant le deuxième quart du XIXe siècle.

Cette exposition propose de faire découvrir ses albums de dessins et d'aquarelles, conservés par le Museo Napoleonico de Rome. S'ils attestent de l’intense activité artistique de Charlotte, ils renferment aussi de nombreux témoignages graphiques des artistes qui l’entourent (Bartolomeo Pinelli, Léopold Robert, Michel Stapleaux, François Granet, Charles Müller, Charles Doussault, Edouard Odier, Nicolas-Didier Boguet, Samuele Jesi…) sans omettre des membres de sa famille ou des habitués de son « salon », amateurs éclairés.

Aussi peut-on, à travers ces oeuvres particulièrement significatives de la peinture romantique des années 1820-1840 et mises en perspective avec des souvenirs personnels de la princesse et des objets d'art des Bonaparte, parcourir les différentes étapes de la vie de la princesse Charlotte, de son existence souvent troublée, traversée non seulement par l’exil mais aussi par la mort prématurée de son mari, son cousin, Napoléon-Louis.

L’exposition comprend plusieurs sections : la première est consacrée à son enfance et l’adolescence. Des dessins évoquent cette paisible résidence tandis que des portraits officiels réalisés par Gérard, Wicar ou Lefèvre, à l’occasion de l’accession de Joseph aux trônes de Naples (1806) puis d’Espagne (1808) rappellent les fastes de l’Empire auxquels Charlotte participe.

La deuxième section se rapporte aux années d’exil à Francfort (1816-1820) et à Bruxelles (1820-1821), sans Joseph, leur père, exilé aux Etats-Unis à partir de 1815. Le séjour bruxellois est déterminant pour Charlotte qui fréquente l’atelier de David et réalise quelques portraits de Zénaide, dont l’unique peinture à l’huile qui puisse lui être attribuée.

La troisième est dédiée au voyage aux Etats-Unis (1821-1824) auprès de son père dans sa propriété du New Jersey. La découverte de la nature nord-américaine et des espaces sauvages inspirent à Charlotte une série de paysages remarquables. Ce voyage est aussi l’occasion de décider son mariage avec son cousin, Napoléon-Louis (qui eut lieu à Florence en 1826), prélude d’une époque heureuse et sereine de la vie de la princesse.

Quant à la quatrième section, elle couvre les années 1824 à 1839 passées par la princesse à Florence, avec son mari et sa mère, et à Rome, où réside Zénaïde. Les oeuvres présentées dans cette partie évoquent tour à tour son salon à Florence, fréquenté par de nombreux artistes et intellectuels, la mort du prince Napoléon-Louis en 1831, son voyage à Londres en 1833, où se réunissent tous les Bonaparte après la mort du duc de Reichstadt, voyage fertile sur le plan artistique, et ses dernières années, à Rome, jusqu’à sa mort brutale à Sarzana, près de Lucques.

Cette exposition a d’abord été présentée au Museo Napoleonico de Rome, du 5 février au 30 mai 2010, puis au musée Napoléon de l'île d'Elbe du 15 juin au 30 septembre 2010.



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