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Hommage à Miodrag Djuric, Dado

Autour de trois grands triptyques

Galerie Jeanne-Bucher, rue de Seine, Paris

Exposition du 24 mars au 14 mai 2011




Les titres donnés par Dado à ses oeuvres précisent la symbiose dans leur conception entre les événements de sa vie courante et les expressions de souvenirs plus ou moins oniriques.

Le vécu des circonstances tragiques de la guerre qui ont marqué son adolescence a développé dans l’imaginaire de l’artiste une mythologie dramatique et ardente que sa peinture tend à exorciser en lui offrant un environnement idyllique déconcertant. Le dénominateur commun se situe dans l’humanité qui domine sa nature à travers toute sa vie.

Une large érudition lui permet de s’intégrer dans le monde culturel français. La critique le situe volontiers du côté de Jérôme Bosch ou des premiers surréalistes alors qu’il avoue préférer l’écriture sobre des primitifs, de Dürer, de Fouquet, de la Renaissance flamande ou de Conrad Witz. Le lyrisme avec lequel il aborde les mutations des homoncules qui peuplent ses toiles est toujours basé sur une connaissance précise de l’anatomie et de la pathologie du genre humain.

Le texte paru dans L’OEIL de novembre 1973 à l’occasion d’une de nos expositions définissait déjà les structures de cette oeuvre singulière.

«Une fabuleuse maîtrise de ses moyens d’expression (acuité du dessin alliée à un sens d’observation minutieux, aisance magistrale dans le maniement des couleurs, sentiment d’un espace complexe animé par une lumière d’une douceur envoûtante) confère aux visions de Dado une réalité absolue. Happant le spectateur sur le plan incliné d’une géométrie apparemment traditionnelle, le malaxant dans un jeu pervers de contre-perspectives appuyées sur un dispositif subtil de contrastes de lumières sans ombre, aux valeurs exactement étagées, le tableau, au-delà de l’imagerie qui le constitue, intervient par les moyens insidieux du langage.»

Dans chacune des oeuvres réunies ici nous trouvons la tension d’un engagement total. Nous sommes à l’écoute d’une musique intérieure qui improvise une animation (au sens profond du terme) de l’art de vivre dans la souffrance, dans la conscience d’un destin, dans le respect d’une mémoire et la vitalité de l’espoir. Le don de peintre-né dont la nature a gratifié Dado favorise l’épanchement de tous les instincts en leur complexité même, dans une incarnation picturale fascinante de saveur.

Comme disait Jean Planque, cette peinture est «habitée». Du grave à l’aigu, legato ou crispé, l’envoûtement d’une magie particulière nous propose une approche neuve de la connaissance de soi. Chaque visiteur pourra, dans la lenteur d’approche que préconisait Gaëtan Picon, apprécier les spécificités de cet art qui, dès l’origine, avait séduit Jean Dubuffet découvrant le jeune Dado dans l’atelier de lithographies de Patris, où il travailla dès son arrivée du Monténégro natal. Daniel Cordier assura la renommée des premiers chefs-d’oeuvre que sont L’ Architecte, Thomas More ou Les Polonais, parmi d’autres, qui figurent désormais dans les grandes collections privées et publiques internationales.



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