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José Abad

Biographie José Abad




"J’ai une grande admiration pour Picasso peintre, mais si je l’admire, il n’est pas le seul artiste de qui je me sens proche. En travaillant sur lui, je ne lui rends pas à proprement parler un hommage, mais comme il a touché à tout et avec un talent immense, je le retrouve forcément sur mon chemin. Il est un peu comme un dieu omniprésent (…)" José Abad

L'artiste José Abad naît en 1942 à Tenerife (Iles Canaries).

José Abad fait des études de droit avant de se réorienter vers la sculpture qu’il étudie à l’Académie des beaux-arts "Pietro Vanucci" de Pérouse en Italie. Il fait sa première exposition personnelle en 1962 à Santa Cruz de Tenerife. Il participe ensuite à plusieurs centaines d'expositions collectives, dont notamment l’exposition itinérante "Forger l’espace" qui se tient au CAAM (Las Palmas), à l’IVAM (Valencia) et au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle (Calais) en 1999.

En ce qui concerne les expositions personnelles en Espagne et à l’étranger, José Abad expose notamment au palais de Cristal à Madrid en 1978, à l’ancien hôpital de Santa Cruz en 1983, à Milan à la galerie del Naviglio qui le présente à la FIAC à Paris et à l’ARCO à Madrid. Il a aussi une salle personnelle au pavillon de l’Espagne à la Biennale de Venise en 1982. Il réalise diverses sculptures monumentales comme l’énorme Retablo de Adeje à l’aéroport Reina Sofia de Tenerife, Satacoronto au Musée des Beaux-arts de Bilbao, et un Hommage à l’Institution de l’Enseignement Libre pour le campus de l’Université Carlos III à Madrid.

José Abad reçoit plusieurs prix et est représenté dans divers musées et collections privées en Espagne et à l’étranger parmi lesquels : Musée municipal des Beaux-arts de Santa Cruz de Tenerife, CAAM (Las Palmas, Grande Canarie), collection Sir Roland Penrose (Londres) ; collection Cardazzo (Milan) ; Collection Banco Santander Hispano, Collection Fujisawa (Tokyo), Musée municipal des Beaux-arts (Séville), Musée national Centre d’art Reina Sofia (Madrid), Musée des Beaux-arts (Bilbao), Musée de la Résistance Salvador Allende (Santiago du Chili), Centre d’art contemporain (Mont-de-Marsan), Université Carlos III (Madrid), Musée d’art contemporain Castilo de San José (Lanzarote), Musée des Beaux-arts et de la Dentelle (Calais), Fondation Antonio Pérez (Cuenca)...

"Je choisis les timbres pour leur format et leur couleur. Dans le cas de Juan Carlos, c’est tout simplement parce que c’est le timbre le moins cher et qu’il y a une gamme de couleurs étendue. Une seule fois, j’ai choisi un timbre pour ce qu’il représentait, c’était le portrait de Franco. J’en ai fait une caricature. Dans le cas de Dominguez, c’est une célébration. Cet artiste, au talent incontestable, né ici, à la Laguna, mériterait un timbre… Le travail sur le timbre me libère de mes angoisses, je le vois plus comme un jeu que comme un travail". José Abad



Expositions José Abad (sélection)




  • 2009 : José Abad, "Du timbre à la sculpture" - Musée de La Poste, Paris

    Tout le monde a entendu parlé des îles Canaries et de ses merveilleuses plages de sable fin, mais qui connaît ses artistes ? Le Musée de La Poste rend hommage à José Abad, l’un de ses plus féconds créateurs, né à Tenerife en 1942, contemporain des peintres canariens Oscar Dominguez et Manolo Millares avec lesquels il dialogue sans cesse.

    Plus de 400 oeuvres sont présentées pour la première fois en France : sculptures, dessins et collages sur timbres-poste, bijoux, livres illustrés… qui témoignent d’influences espagnoles aussi bien qu’africaines. L’exposition est aussi l’occasion de montrer ses travaux sur Picasso qu’il considère comme une sorte de dieu omniprésent, et avec lequel il partage une insatiable curiosité.

    Créateur boulimique, José Abad quitte rarement son atelier de La Laguna qui est pour lui le lieu où il s’autorise toutes les audaces et exerce son esprit critique, car bien que solitaire il est un artiste préoccupé de son époque tant au plan artistique que social.

    Josette Rasle questionne José Abad sur son identité canarienne
    en juillet 2008 pour le catalogue de l’exposition :

    José Abad : "Notre rapport à l’Afrique, à nous les Canariens, est particulier. Nous sommes élevés avec l’idée que nous ne sommes pas Africains. Or c’est un grand mensonge. Notre relation à l’Amérique Latine, et plus spécialement à Cuba et au Venezuela est bien mieux acceptée. Il existe une connexion culturelle avec ces deux pays qui n’existe pas avec l’Afrique.

    Je me sens intellectuellement africain, et physiquement Tenerife est plus proche de Dakar que de Madrid. Je pense même que la pauvreté intellectuelle des îles vient du fait que nous n’avons pas pris en compte cette dimension africaine. Par exemple, Senghor, le poète sénégalais, connu du monde entier, n’existe pas aux Canaries.

    Mon oeuvre a effectivement une parenté avec la sculpture africaine, et je suis entouré au quotidien de sculptures et de masques africains, ils font partie de mon monde, plus que l’Espagne. Ce qu’il faut dire aussi, c’est que la tradition espagnole de la sculpture en fer est récente. Elle date seulement du XXe siècle, et ce sont Pablo Gargallo et Julio Gonzalez qui, les premiers, ont utilisé ce matériau. En Afrique les monnaies africaines traditionnelles qui servaient de monnaie d’échange étaient déjà en fer et ressemblaient plus à des sculptures que n’importe quel ouvrage de n’importe quel forgeron espagnol ou canarien.

    Je suis né pendant la guerre et les îles Canaries étaient un vrai désert culturel. Quand en 1962, je suis parti en Italie pour étudier à l’Académie des beaux-arts de Pérouse, je ne connaissais rien. J’ai été confronté aux arts étrusque et roman et à la Renaissance, et je suis passé sans plus de façon au Pop Art grâce à une exposition qui se tenait à Venise.

    Je ne sais plus très bien comment m’est venu mon attachement au fer et le désir de le travailler, peut-être à cause des armes blanches italiennes que je pouvais voir dans les différents musées italiens. En fait, j’ai découvert le monde en Italie (…)".



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