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Michaël de Kok

Galerie Fred Lanzenberg - Bruxelles

Exposition du 12 novembre au 19 décembre 2009


...Un paysage se présente comme une image. Et une image ouvre un espace, que l'on ne peut pas pénétrer et où il est impossible d'agir. Mais cette distance se dissipe au fur et à mesure que l'engagement mental et émotionnel de l'observateur prend forme

Michaël de Kok
Michaël de Kok - Valley - huile sur toile - 120 x 140 cm - 2008 - courtesy Fred Lanzenberg

L'image d'un paysage nous invite à prendre place dans l'image. Dans l'image d'un paysage plusieurs éléments jouent un rôle déterminant: la perspective, la distance, l'horizon, la proportion entre le ciel et la terre...Ils peuvent en plus s'entremêler discrètement ou exprimer des rapports contrastés, voire même dramatiques.

Chez Michaël de Kok, la représentation d'un paysage devient une image mentale, ou comme il le dit lui-même, une après-image, une impression gravée sur la rétine, mais également une image de l'idée paysage. En général il représente la structure significative d'un paysage d'une façon schématique avec peu de détails. Dans les paysages naturels prime le somptueux, l'infini. Il arrive à rendre visible le sublime. Ses paysages sont assemblés vers le lointain, comme si le lointain même était le sujet essentiel. Il crée cettte illusion non par l'utilisation de stratégies techniques, comme par exemple le placement d'éléments qui suggèrent la profondeur, mais plutôt par l'application de perspectives atmosphérique, par l'alternance de parties claires et sombres, par des lointains bleutés, qui fuient et s'estompent.

Les paysages de Michaël de Kok me rappellent une expérience de jeunesse: ce désir puissant de toujours vouloir atteindre le sommet de la prochaine colline pour découvrir ce qu'il y a derrière. Son oeuvre est un voyage ininterrompu de sommet en sommet. Ses après-images sont aussi des images du souvenir et le souvenir se teint parfois de nostalgie. Son choix de couleurs fait également ressortir cette ambiance de rêve de ces après-images, elles sont palies, estompée, passées. De plus la lumière de ces toiles n'est pas la lumière du jour qui délimite tout et crée des ombres lourdes. La lumière semble surgir du paysage même. L'inévitable mélancolie du désir, de l'inaccessible et de l'insatisfait.

Michaël peint le moment unique et le temps perdu. Il nous rappelle la réalité, mais simultanément nous en éloigne. Il nous conduit aussi aux limites de la représentation, de la recognition et de l'abstrait. Ses thèmes préférés évoluent entre deux pôles, d'une part la nature, d'autre part le paysage urbain, d'une part la pureté et la nature immaculée, d'autre part la perte de l'innocence du paysage par l'intervention de l'homme.

Les oeuvres de Michaël de Kok ne sont pas seulement fascinantes par les multiples questions qu'elles suggèrent à tous niveaux, mais parce quelles sont d'inépuisables pièges à regard.

Florent Bex - Directeur honoraire du Musée d'Art Contemporain d'Anvers (MUHKA)



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