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Nouvelles collections permanentes des XXème et XXIème siècles

Musée des Arts décoratifs de Bordeaux

A partir du 7 avril 2010


L'ancien hôtel particulier, construit entre 1775 et 1779 par l'architecte bordelais Etienne Laclotte, pour un membre du Parlement Pierre de Raymond de Lalande, fut acheté par la ville de Bordeaux en 1880 puis transformé en musée des Arts décoratifs en 1955. Le musée accueille aujourd'hui des collections du XVIIème au XXIème siècle : meubles portuaires en acajou, orfèvrerie, faïence, porcelaine, verrerie, miniatures, peintures, tapisseries et un espace design. L'art de vivre à Bordeaux au XVIIIème siècle est particulièrement mis en valeur. L’Art de 1900, pour la première fois exposé dans nos collections permanentes, l’Art déco, surtout celui des années 20-30 à Bordeaux redécouvert lors de l’exposition éponyme de 2008 et un espace design sur deux niveaux permettent aujoud’hui aux visiteurs un parcours chronologique de l’histoire des arts décoratifs ; du XVIIème siècle jusqu’à nos jours, le patrimoine bordelais, confronté aux autres styles européens, est mis à l’honneur.

  • ART NOUVEAU autour de 1900

    Au second étage, l’Art Nouveau est exposé dans 3 vitrines installées en period rooms ; ce style est peu sensible à Bordeaux, attachée à son passé, mais quelques façades d’immeubles et des décors intérieurs témoignent d’une ouverture qui a inspiré des collectionneurs et des artistes ; l’Ecran de feu du tabletier bordelais Henri Hamm, aux lignes ondulantes et naturalistes, sert de prétexte à notre propos qui, sans les dépôts généreux du musée d’Osay (donation Rispal), du musée des beaux-arts et d’une collection privée de Bordeaux, n’aurait pu se concevoir.

    Les différents dépôts se complètent ; les trois meubles importants des deux grands ébénistes de l’Ecole de Nancy, Emile Gallé et Louis Majorelle, issus d’anciennes collections bordelaises du début du siècle, appartiennent au musée des beaux-arts et à la collection privée de Bordeaux. Par contre, les luminaires, nouveaux objets d’art nés de l’électricité, qui font rivaliser d’invention les sculpteurs et les verriers, proviennent de la donation Rispal d’Orsay ; un lampadaire sur pied, composé d’une grue, un bronze japonais anonyme du XIXèmesiècle, flanquée d’une végétation d’iris et de nénuphars, fait suite au héron en céramique japonisant, de la manufacture bordelaise Vieillard de la fin du XIXèmesiècle, exposé dans la salle précédente. Deux vases de la cristallerie nancéenne d’Emile Gallé et une coupe de Val-Saint-Lambert (Orsay-Rispal) sont exposés avec une série de huit verreries créées par Amédée de Caranza, un artiste de la manufacture bordelaise de Vieillard qui, au début du siècle, crée son propre atelier à Bordeaux ; leurs motifs botaniques avec des effets de transparence et d’opacité et aux reflets irisés permettent de penser qu’à Bordeaux le souffle de l’Art Nouveau a existé (Bordeaux, collection privée). En 1900, l’école symboliste de peinture est en étroite relation avec l’esprit des arts décoratifs. La collection du musée conserve cinq toiles du bordelais Pierre Marcel-Beronneau, élève dans l’atelier de Gustave Moreau en compagnie du breton Edgar Maxence dont une oeuvre symboliste est prêtée par le musée des beaux-arts de Bordeaux.

  • ANNÉES 20-30 À BORDEAUX

    Succédant aux circonvolutions de l’Art Nouveau et au chaos de la Première Guerre mondiale, un retour à l’ordre et aux formes épurées crée en Europe et aux Etats-Unis une véritable explosion artistique. Grâce à la volonté du maire bâtisseur Adrien Marquet, l’entre-deux-guerres inscrit dans le paysage urbain bordelais des réalisations qu’accompagnent les arts décoratifs représentés dans les collections du musée. Ce nouveau style - appelé Art déco en 1960 - est illustré par des figures majeures nées à Bordeaux, le céramiste René Buthaud, le peintre Jean Dupas et l’orfèvre dinandier Maurice Daurat. Trois espaces sont animés par des oeuvres et des ensembles pour la plupart bordelais.

    Un mobilier de Maurice Triboy en palissandre de Rio massif est installé dans les deux premières périod rooms et démontre l’excellence d’un ébéniste bordelais. Des oeuvres graphiques et picturales de Jean Dupas (premier Grand Prix de Rome en 1910) que sa carrière internationale situe comme un des grands peintres de ce mouvement, côtoient celles de Raphaël Delorme, né à Bordeaux, tous les deux exploitant un retour au classique avec une déformation longiligne des corps.

    Un hommage à René Buthaud occupe le troisième espace ; sa carrière à Bordeaux n’a pas empêché une aura internationale ; une cinquantaine d’oeuvres est conservée par le musée ; celles présentées dans la grande vitrine sont des chefs d’oeuvre des années 20-30, comme le vase Africains halant un crocodile de l’Exposition Coloniale de Paris en 1931 ; comme Jean Dupas, qui décore le paquebot Normandie avec des fixés-sous-verre, il s’initie à cette technique et Le triomphe de Vénusest un magnifique exemple d’un sujet antique revisité.

    Dans ce même espace, le mobilier de la salle à manger (table et chaises) du bordelais Alexandre Callède provient du luxueux hôtel particulier d’Henry Frugès en plein centre de la ville, un vrai musée d’Art déco. Le panneau du peintre girondin Jean Despujols - formé avec Jean Dupas à la Villa Médicis - sur le thème des amours de Bacchus et d’Ariane, est une référence à l’héritage classique de sa formation sans les contraintes académiques. Le grand et somptueux vase en étain martelé de l’exposition de 1937 de Maurice Daurat né à Bordeaux, présenté dans l’accueil du musée, annonce les autres oeuvres installées dans la grande vitrine à côté de René Buthaud son ami, un Vase tulipeet un service à collation en argent et ébène. Enfin, des sculpteurs et céramistes de Bordeaux et de la région, Robert Wlérick, Edouard Cazaux, Octave et Simone Larrieu, Marguerite de Saint-Germain, Joseph Rivière et la Céramique d’Art de Bordeaux renforcent cette évocation de la prospérité des arts décoratifs de l’entre-deux-guerres en Aquitaine.

  • DESIGN

    Constituée de plus de 200 pièces, la collection du musée, s’est récemment enrichie d’une quarantaine de dépôts du Fonds national d’art Contemporain (Centre national des arts plastiques), du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, et a bénéficié de nombreux dons de la société belge Quattro Benelux, de la maison d’édition italienne Magis et de Jasper Morrison. Mettant l’accent sur des pièces historiques témoignant de la diversité des recherches, cette nouvelle présentation, souligne les moments forts ayant marqué l’évolution de la création d’objets et de mobilier au XXemesiècle sur les deux niveaux des anciennes remises à carrosses donnant sur la cour.

    Une galerie de sièges

    Une galerie de sièges met en avant les évolutions du meuble et l’emploi de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés de fabrication issus des recherches techniques développées durant la 2nde guerre mondiale : la mousse (Tonguede Pierre Paulin, UP5 de Gaetano Pesce) le contreplaqué moulé (Fourmi de Jacobsen, TS de Roger Tallon) etles plastiques édités par Magis (Jasper Morrison et Enzo Mari) ou N°4 des aquitains Vincent Bécheau et Marie-Laure Bourgeois.

    Memphis et les années 80

    Le musée conserve l’une des plus importantes collections d’objets et meubles du groupe Memphis, créé à Milan dans les années 80 par Ettore Sottsass. Autour d’un ensemble de meubles, descéramiques et pièces d’orfèvrerie réalisées par les principaux membres du groupe, Ettore Sottsass, George Sowden, Martine Bedin et Nathalie Du Pasquier,«les deux bordelaises de Memphis», sont présentées. Le design français des années 80 est mis à l’honneur, avec les créations de Philippe Starck, Martin Szekely, Garouste et Bonetti, Andrée Putman, Olivier Gagnère, réunis autour du bureau89, crée par le bordelais Sylvain Dubuison, pour le ministre de la Culture.

    Les arts de la table

    Orientée vers les arts de la table et le mobilier, la collection favorise ainsi un jeu de correspondances avec les oeuvres historiques du musée, permettant de s’interroger sur l’évolution de la place de l’objet dans notre quotidien. La jeune génération est largement représentée, tant au niveau national avec le travail d’Anne Xiradakis et son service crée pour le chef étoilé Guy Savoy, qu’au niveau international avec Ron Arad, Jasper Morrison, Marc Newson, Konstantin Grcic, représentants de la «nouvelle simplicité» dans le design.



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