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Olivier Debré

Espace d’Art Contemporain Fernet Branca

Exposition jusqu’au 25 avril 2010


L’Espace d’Art Contemporain Fernet Branca, par son ampleur, par la qualité de la restauration par Jean-Michel Wilmotte, par l’atmosphère qui s’en dégage, convient parfaitement à cette exposition hors normes consacrée à Olivier Debré. Les grands formats –Signes paysages- mais aussi des travaux plus anciens datant des années 45-60 (encres, dessins...) –Signes personnages– constituent un ensemble d’œuvres qui traduisent la recherche constante de l’artiste. Le visiteur pourra partager à son tour les émotions du peintre, en contemplant ou, pourquoi pas, en se laissant engloutir par ces grandes toiles tour à tour sombres ou limpides, en se heurtant à ces concrétions colorées ou en acceptant de se dissoudre dans la sérénité de ces larges plages quasi monochromes. Comme Olivier Debré l’affirmait lui-même : "Je me défends d’être un paysagiste, je traduis l’émotion qui est en moi devant le paysage, mais pas le paysage."

Olivier Debré était un homme de défi. La simple lecture de sa biographie le prouve assez. On peut retenir la réalisation de projets aussi importants et exigeants que le rideau de scène de la Comédie-Française, celui du nouvel Opéra de Hong Kong, les décors et les costumes du ballet "Signes" de Carolyn Carlson ou encore le rideau de scène, cette fois du nouvel Opéra de Shanghai, illustré par un reportage de Marc Deville dont les photos sont présentes dans l’exposition. Il faut ajouter qu’il a accompli ces travaux respectivement en 1987, 1989, 1997 et 1998, à un âge où bien des artistes se satisfont de recommencer inlassablement les gammes qui ont fait leur succès. Bien au contraire, Olivier Debré a été tout au long de sa carrière un créateur en perpétuelle recherche. Cette exposition en apporte la preuve éclatante si on veut bien observer les trois "Forme", datant de 1997 ou 1998, d’ailleurs très peu vues jusqu’à présent, qui montrent, s’il en était besoin, qu’à la veille de sa disparition, la créativité et l’enthousiasme d’Olivier Debré étaient intacts

Cette exposition part d’un choix qui, sans aucun doute, aurait eu son assentiment. Comme le lieu nous y invite, le parti-pris est de montrer des grands formats, uniquement des "Signes-paysages" qu’il a surtout réalisés à partir des années 60, alors que jusqu’au milieu des années 50, il s’exprimait essentiellement par ses "Signes-personnages". Ces grands formats sont au nombre de 31, illustrant un parcours de 1961 à 1998 se terminant, à regret, par un tableau prémonitoire, "La Résurrection ou Le Buisson ardent".

L’exposition est en fait structurée autour de deux "très" grands formats : "Coulée bleu clair du matin, trace jaune" de 1990, mesurant 3,72 x 9,18 m, et "Rouge coulé de Touraine", toile réalisée en 1990 et 1991 de 4,00 x 9,15 m. Il s’agit là de deux des quatre plus grands formats qu’il ait jamais peints. Ils ne doivent cependant pas occulter le caractère spectaculaire de la plupart des autresoeuvres exposées et leur qualité indiscutable. De façon quelque peu arbitraire, on se contentera de citer le "Sans titre", circa 1990, de 2,08 x 5,00 m. ou encore, de 1990, "Grande blanche longue de Loire" de 2,20 x 6,02 m.



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