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peinture

Pierre Ardouvin
"La couleur de la mer"

Arthotèque de Caen

Exposition du 9 janvier au 21 février 2009




Du 9 janvier au 21 février 2009, l’Artothèque de Caen présente une installation de l’artiste Pierre Ardouvin intitulée "La couleur de la mer".

Sur le grand mur de la salle d’exposition se dressent de banales couvertures aux couleurs et aux motifs divers, maintenues plaquées par des étais en acier. Ce long déploiement dessine une fresque, un paysage factice mais il évoque également les abris précaires des sans-domiciles, l’errance et la lutte pour la survie au quotidien. Le titre prend alors un tout autre sens : de quelle couleur est l’amer ?

La sensation d’âpreté qui émane de "La couleur de la mer" est également perceptible dans "Le musicien", pièce sonore qui lui fait écho : de 2 seaux superposés et maintenus entrouverts par une boule de sapin de noël se propage une musique hésitante et grinçante, bribes de violon émises par un musicien mélancolique.

Nuit Blanche, Paris 2 octobre 2004 : sur une piste de danse en forme de boule à neige valsent des couples au son d’un orchestre de bal musette. Des flocons de neige artificielle tourbillonnent aux rythmes des ritournelles populaires : avec Le Bal Perdu, Ardouvin prend le titre de la manifestation au pied de la lettre, offrant une vraie fausse nuit blanche à des milliers de spectateurs qui, le temps d’un slow ou d’une java, retrouvent le goût de l’enfance.

Comme dans nombre d’installations de Pierre Ardouvin, un nuage de mélancolie plane sur ce Bal perdu (balle perdue ?) : la nature se meurt et seul le recours aux artifices fait illusion. Les oeuvres de Pierre Ardouvin oscillent entre amertume, humour et poésie : un sapin de noël en plastique affiche sa triste et piteuse silhouette élaguée, ses branches coupées jonchant le sol, une auto-tamponneuse solitaire tourne inlassablement sur elle-même, se heurtant aux limites d’une mini piste de quelques m2, des vêtement sèchent sur des fils à linge tendus sur la façade du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, transformant pour un temps ce haut lieu de l’art en quartier populaire. L’esprit de décalage préside à ces propositions toujours réalisées avec une économie de moyen et une redoutable efficacité. Avec lui, l’image du bonheur prend du plomb dans l’aile et laisse, après le sourire, un goût d’ersatz, un relent de nostalgie.



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